PAPEETE, lundi 15 avril 2013. L’Office polynésien de l’habitat (OPH) a adopté le 3 décembre 2012, l’état prévisionnel des recettes et des dépenses pour l’année 2013. Ce «budget prévisionnel» de l’établissement public a été approuvé et rendu exécutoire le 4 avril 2013 par un arrêté en Conseil des ministres. Mais il manque encore le report des subventions de l’année 2012.
Au gré des versements de subventions, des reports des exercices précédents, le budget de l’OPH plus précisément «l’état provisionnel des recettes et des dépenses» de cet établissement public et commercial, connait des variations saisonnières difficiles à suivre. Tel qu’il a été rendu exécutoire par un arrêté en Conseil des ministres le 4 avril dernier, le budget prévisionnel 2013 de l’OPH a de quoi inquiéter. En effet, il apparait clairement que les subventions d’investissement connaissent une chute fracassante : 11 milliards de Fcfp crédités en 2012 et seulement 2 milliards en 2013 !
Renseignements pris auprès des conseillers du ministère du logement, cet «état prévisionnel des recettes et des dépenses» n’intègre pas encore les reports de l’exercice précédents. C'est-à-dire notamment toutes les subventions votées et accordées à l’Office au cours de l’année précédente et qui n’ont pas été consommées du fait de l’énorme retard pris dans la construction de nouveaux programmes notamment, en raison du retard d’engagement des crédits accordés au logement via le contrat de projets Etat/Pays. Rappelons qu’au titre de l’année 2012, seulement deux programmes de ce contrat de projets ont pu être réellement engagés en toute fin d’année par le ministre du logement Louis Frébault. Tout ce qui n’a pas été réalisé au cours de l’année dernière va finalement se retrouver reporté sur l’exercice financier de cette année 2013. Au final, les variations annuelles en terme de subventions d’investissement du budget de cet établissement public, entre 2012 et 2013, ne devraient pas être très importante assure-t-on auprès du ministère.
Il reste néanmoins une modification importante dans ce budget prévisionnel de l’OPH en 2013, celle qui concerne, les dépenses de fonctionnement et plus particulièrement les charges de personnel. Celles-ci passent de 886,4 millions de Fcfp en 2012 à plus de 1,2 milliard de Fcfp en 2013, soit 373 millions de plus. Un accroissement important qui s’explique par l’intégration de 52 nouveaux agents au sein de l’Office polynésien de l’habitat provenant de satellites du Pays en voie de liquidation à savoir le FDA (Fonds de développement des archipels) et la SAGEP (Société d’aménagement et de gestion de Polynésie française). Une intégration forcée (avec une progression de 41% de l’effectif salarié de l’OPH) qui va conduire le Pays à accorder une subvention de fonctionnement supplémentaire à son office d’habitat.
Personnel pléthorique et inadapté aux missions de l’OPH et versement de subventions d’équilibre pour maintenir à flot ce satellite étaient pourtant les deux plus importantes critiques du rapport de la Chambre territoriale des comptes sur la situation de l’établissement au cours des dix dernières années. «Toutes les questions structurelles encore non résolues qui relèvent en grande partie de la Collectivité de la Polynésie française et non de l’OPH, contribuent en effet à obscurcir l’avenir de l’office» détaillait le rapport de la CTC publié en fin d’année 2012.
Au gré des versements de subventions, des reports des exercices précédents, le budget de l’OPH plus précisément «l’état provisionnel des recettes et des dépenses» de cet établissement public et commercial, connait des variations saisonnières difficiles à suivre. Tel qu’il a été rendu exécutoire par un arrêté en Conseil des ministres le 4 avril dernier, le budget prévisionnel 2013 de l’OPH a de quoi inquiéter. En effet, il apparait clairement que les subventions d’investissement connaissent une chute fracassante : 11 milliards de Fcfp crédités en 2012 et seulement 2 milliards en 2013 !
Renseignements pris auprès des conseillers du ministère du logement, cet «état prévisionnel des recettes et des dépenses» n’intègre pas encore les reports de l’exercice précédents. C'est-à-dire notamment toutes les subventions votées et accordées à l’Office au cours de l’année précédente et qui n’ont pas été consommées du fait de l’énorme retard pris dans la construction de nouveaux programmes notamment, en raison du retard d’engagement des crédits accordés au logement via le contrat de projets Etat/Pays. Rappelons qu’au titre de l’année 2012, seulement deux programmes de ce contrat de projets ont pu être réellement engagés en toute fin d’année par le ministre du logement Louis Frébault. Tout ce qui n’a pas été réalisé au cours de l’année dernière va finalement se retrouver reporté sur l’exercice financier de cette année 2013. Au final, les variations annuelles en terme de subventions d’investissement du budget de cet établissement public, entre 2012 et 2013, ne devraient pas être très importante assure-t-on auprès du ministère.
Il reste néanmoins une modification importante dans ce budget prévisionnel de l’OPH en 2013, celle qui concerne, les dépenses de fonctionnement et plus particulièrement les charges de personnel. Celles-ci passent de 886,4 millions de Fcfp en 2012 à plus de 1,2 milliard de Fcfp en 2013, soit 373 millions de plus. Un accroissement important qui s’explique par l’intégration de 52 nouveaux agents au sein de l’Office polynésien de l’habitat provenant de satellites du Pays en voie de liquidation à savoir le FDA (Fonds de développement des archipels) et la SAGEP (Société d’aménagement et de gestion de Polynésie française). Une intégration forcée (avec une progression de 41% de l’effectif salarié de l’OPH) qui va conduire le Pays à accorder une subvention de fonctionnement supplémentaire à son office d’habitat.
Personnel pléthorique et inadapté aux missions de l’OPH et versement de subventions d’équilibre pour maintenir à flot ce satellite étaient pourtant les deux plus importantes critiques du rapport de la Chambre territoriale des comptes sur la situation de l’établissement au cours des dix dernières années. «Toutes les questions structurelles encore non résolues qui relèvent en grande partie de la Collectivité de la Polynésie française et non de l’OPH, contribuent en effet à obscurcir l’avenir de l’office» détaillait le rapport de la CTC publié en fin d’année 2012.