BORDEAUX, 6 sept 2012 (AFP) - Une cinquantaine de bolides venus de Grande-Bretagne, partis jeudi matin de Saint-Malo, traversaient toujours à la mi-journée l'ouest de la France, pour gagner à toute allure Barcelone, encadrés par les forces de l'ordre qui n'ont pas hésité à retirer deux permis.
Vers 15h30, les derniers véhicules de ce rallye illégal de voitures de luxe, le Cannonball ("boulet de canon"), ont quitté la Gironde pour le Lot-et-Garonne, laissant derrière eux quelque 70 gendarmes et policiers qui les attendaient de pied ferme comme ailleurs sur leur parcours.
En début de matinée plusieurs dizaines de curieux les guettaient à Saint-Malo, à l'arrivée du ferry en provenance de Portsmouth (Grande-Bretagne) pour voir passer Maserati, Ferrari, Lamborghini et autres bolides.
Entre 10H45 et 13H00, ils ont passé leur première barrière de péage, au sud de Nantes.
Souriants, feignant l'innocence en assurant qu'ils respecteraient les limitations de vitesse, beaucoup reconnaissaient que la très forte présence des forces de l'ordre risquait de faire chuter la moyenne qu'ils s'étaient fixée.
"A ce stade, notre forte présence a été très dissuasive", s'était aussi félicité le général Jean-Robert Bauquis, commandant en second la région de gendarmerie de Bretagne.
Néanmoins, vers 13H00, ses services annoncaient deux "grands excès de vitesse" à 150 et 160 km/h (sur une route limitée à 110 km/h) impliquant des retrait de permis, trois autres excès de deux fois 138 et une fois 139 km/h et trois véhicules flashés pour des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h.
Sans doute calmés, les pilotes ont levé le pied en Loire-Atlantique, où le commandant en second de l'escadron départemental de sécurité routière, Jacques Guillemoto, s'étonnait de leur comportement "parfaitement citoyen".
"Je viens de faire toute la route depuis Saint-Malo escorté par un hélicoptère et des gendarmes à moto", ironisait Nino, arrivé presque le dernier peu avant 13H00 au péage du Bignon, au sud de Nantes, à bord d'une Ferrari rouge affublée d'un "Titi" en peluche géant.
A Barcelone "pour le déjeuner"
A leur arrivée en Gironde, à la mi-journée, les fous du volant sont restés mesurés. Une cinquantaine de militaires et 16 CRS étaient sur le qui-vive depuis le matin pour déterminer s'ils passeraient bien par la Gironde, trajet le plus rapide jusqu'à Barcelone.
Ils n'ont finalement relevé que cinq excès de vitesse et saisi un détecteur de radar, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les participants à ce rallye non officiel annoncé sur internet avaient été accueillis dès leur arrivée sur le territoire par des policiers et soumis à des contrôles d'alcoolémie et de détecteurs de radars, selon le commissaire de police de Saint-Malo, Mickaël Trehen.
"Ca va être une journée très excitante mais nous ne serons pas à Barcelone avant 20H00: on ne pourra pas aller plus vite que la vitesse autorisée", assurait l'un des participants, Robert.
Goguenard, Pat, déguisé en torero dans sa Ferrari noire, déclarait: "Nous allons respecter les lois. Je ne dépasserai pas le 60 (miles par heure, soit environ 90 kmh). Et quand je verrai la police, je donnerai un coup de frein"... Avant de donner rendez-vous "à Barcelone pour le déjeuner".
Le site de l'organisation cannonball2000.com prévoyait initialement une arrivée dans la capitale catalane à 17H00, soit une moyenne de vitesse de 140 km/h sur les quelque 1.200 km de trajet. A Barcelone, une fête les attend dans un hôtel et vendredi, ils repartiront en direction de Monte-Carlo, puis Milan et Paris. Le périple doit durer 5 jours.
phs-bar-axt-juf/mck/nm
Vers 15h30, les derniers véhicules de ce rallye illégal de voitures de luxe, le Cannonball ("boulet de canon"), ont quitté la Gironde pour le Lot-et-Garonne, laissant derrière eux quelque 70 gendarmes et policiers qui les attendaient de pied ferme comme ailleurs sur leur parcours.
En début de matinée plusieurs dizaines de curieux les guettaient à Saint-Malo, à l'arrivée du ferry en provenance de Portsmouth (Grande-Bretagne) pour voir passer Maserati, Ferrari, Lamborghini et autres bolides.
Entre 10H45 et 13H00, ils ont passé leur première barrière de péage, au sud de Nantes.
Souriants, feignant l'innocence en assurant qu'ils respecteraient les limitations de vitesse, beaucoup reconnaissaient que la très forte présence des forces de l'ordre risquait de faire chuter la moyenne qu'ils s'étaient fixée.
"A ce stade, notre forte présence a été très dissuasive", s'était aussi félicité le général Jean-Robert Bauquis, commandant en second la région de gendarmerie de Bretagne.
Néanmoins, vers 13H00, ses services annoncaient deux "grands excès de vitesse" à 150 et 160 km/h (sur une route limitée à 110 km/h) impliquant des retrait de permis, trois autres excès de deux fois 138 et une fois 139 km/h et trois véhicules flashés pour des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h.
Sans doute calmés, les pilotes ont levé le pied en Loire-Atlantique, où le commandant en second de l'escadron départemental de sécurité routière, Jacques Guillemoto, s'étonnait de leur comportement "parfaitement citoyen".
"Je viens de faire toute la route depuis Saint-Malo escorté par un hélicoptère et des gendarmes à moto", ironisait Nino, arrivé presque le dernier peu avant 13H00 au péage du Bignon, au sud de Nantes, à bord d'une Ferrari rouge affublée d'un "Titi" en peluche géant.
A Barcelone "pour le déjeuner"
A leur arrivée en Gironde, à la mi-journée, les fous du volant sont restés mesurés. Une cinquantaine de militaires et 16 CRS étaient sur le qui-vive depuis le matin pour déterminer s'ils passeraient bien par la Gironde, trajet le plus rapide jusqu'à Barcelone.
Ils n'ont finalement relevé que cinq excès de vitesse et saisi un détecteur de radar, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les participants à ce rallye non officiel annoncé sur internet avaient été accueillis dès leur arrivée sur le territoire par des policiers et soumis à des contrôles d'alcoolémie et de détecteurs de radars, selon le commissaire de police de Saint-Malo, Mickaël Trehen.
"Ca va être une journée très excitante mais nous ne serons pas à Barcelone avant 20H00: on ne pourra pas aller plus vite que la vitesse autorisée", assurait l'un des participants, Robert.
Goguenard, Pat, déguisé en torero dans sa Ferrari noire, déclarait: "Nous allons respecter les lois. Je ne dépasserai pas le 60 (miles par heure, soit environ 90 kmh). Et quand je verrai la police, je donnerai un coup de frein"... Avant de donner rendez-vous "à Barcelone pour le déjeuner".
Le site de l'organisation cannonball2000.com prévoyait initialement une arrivée dans la capitale catalane à 17H00, soit une moyenne de vitesse de 140 km/h sur les quelque 1.200 km de trajet. A Barcelone, une fête les attend dans un hôtel et vendredi, ils repartiront en direction de Monte-Carlo, puis Milan et Paris. Le périple doit durer 5 jours.
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