PARIS, 20 avril 2011 (AFP) - Les biocarburants pourraient représenter 27% des besoins mondiaux en carburants du secteur du transport en 2050 contre 2% aujourd'hui, sans compromettre pour autant la sécurité alimentaire de la planète, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
En passant de 55 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) aujourd'hui à 750 Mtep en 2050, la production de biocarburants contribuerait à réduire de 2,1 milliards de tonnes les émissions de CO2 du secteur du transport, qu'il soit routier, aérien ou maritime, estime l'AIE.
Cependant, "avec une population mondiale en croissance de plus de 30% d'ici à 2050" le problème de la concurrence entre les biocarburants et les besoins alimentaires pour l'utilisation des terres agricoles "doit être abordé avec précaution pour éviter tout impact négatif d'une expansion des biocarburants sur la sécurité alimentaire", souligne Bo Diczfalusy, directeur des politiques énergétiques durables à l'AIE, cité dans le communiqué.
Selon l'AIE, le rendement des biocarburants pourrait être multiplié par 10 grâce à l'utilisation des déchets et résidus de biomasse ainsi que par le recours à des cultures et des processus de production plus efficaces.
La plupart des biocarburants actuels, issus de graines oléagineuses, de féculents ou de sucres, doivent être améliorés en terme de productivité agricole et de transformation, estime l'AIE.
En outre, de nouveaux types de biocarburants, produits à partir de paille ou de bois et actuellement en voie de développement, doivent être commercialisés dans les 10 prochaines années et représenteront la majeure partie des biocarburants utilisés en 2050.
"Une action gouvernementale est nécessaire pour fournir un cadre politique stable à long-terme et permettre des investissements durables dans le développement des biocarburants", estime M. Diczfalusy.
Les investissements nécessaires se situent entre 11.000 et 13.000 milliards de dollars sur les 40 prochaines années, selon le rapport.
"Ce chiffre peut sembler élevé mais, dans le pire des scénarios, il augmenterait le coût total des carburants de seulement 1% environ sur 40 ans, et pourrait en fait mener à une réduction des coûts sur cette période", estime l'AIE.
Rapport: http://www.iea.org/papers/2011/biofuels_roadmap.pdf
aag/sbo/pyj
En passant de 55 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) aujourd'hui à 750 Mtep en 2050, la production de biocarburants contribuerait à réduire de 2,1 milliards de tonnes les émissions de CO2 du secteur du transport, qu'il soit routier, aérien ou maritime, estime l'AIE.
Cependant, "avec une population mondiale en croissance de plus de 30% d'ici à 2050" le problème de la concurrence entre les biocarburants et les besoins alimentaires pour l'utilisation des terres agricoles "doit être abordé avec précaution pour éviter tout impact négatif d'une expansion des biocarburants sur la sécurité alimentaire", souligne Bo Diczfalusy, directeur des politiques énergétiques durables à l'AIE, cité dans le communiqué.
Selon l'AIE, le rendement des biocarburants pourrait être multiplié par 10 grâce à l'utilisation des déchets et résidus de biomasse ainsi que par le recours à des cultures et des processus de production plus efficaces.
La plupart des biocarburants actuels, issus de graines oléagineuses, de féculents ou de sucres, doivent être améliorés en terme de productivité agricole et de transformation, estime l'AIE.
En outre, de nouveaux types de biocarburants, produits à partir de paille ou de bois et actuellement en voie de développement, doivent être commercialisés dans les 10 prochaines années et représenteront la majeure partie des biocarburants utilisés en 2050.
"Une action gouvernementale est nécessaire pour fournir un cadre politique stable à long-terme et permettre des investissements durables dans le développement des biocarburants", estime M. Diczfalusy.
Les investissements nécessaires se situent entre 11.000 et 13.000 milliards de dollars sur les 40 prochaines années, selon le rapport.
"Ce chiffre peut sembler élevé mais, dans le pire des scénarios, il augmenterait le coût total des carburants de seulement 1% environ sur 40 ans, et pourrait en fait mener à une réduction des coûts sur cette période", estime l'AIE.
Rapport: http://www.iea.org/papers/2011/biofuels_roadmap.pdf
aag/sbo/pyj