TOKYO, 9 décembre 2011 (AFP) - Les organisateurs de la pêche baleinière japonaise ont annoncé vendredi qu'ils avaient porté plainte contre l'association Sea Shepherd aux Etats-Unis, afin de tenter d'empêcher ses militants de perturber la chasse des mois à venir.
"Kyodo Senpaku Kaisha, l'Institut de recherche sur les cétacés et les officiers de marine des navires baleiniers ont déposé plainte contre l'association Sea Shepherd et (son fondateur) Paul Watson", ont-ils expliqué dans un communiqué.
Kyodo Senpaku est l'entreprise propriétaire des navires baleiniers tandis que l'Institut de recherche sur les cétacés, soutenu par l'Etat nippon, organise les opérations de pêche.
La plainte a été déposée à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) où est basée l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd.
"Nous voulons obtenir une décision du tribunal de Seattle qui empêcherait Sea Shepherd et son fondateur Paul Watson de mener des activités maritimes qui pourraient entraîner des blessures parmi les équipages et des dommages aux navires baleiniers", ont ajouté les plaignants.
Il s'agit de la première plainte déposée à l'étranger par les baleiniers japonais contre des opposants à cette pêche.
Le Japon organise des campagnes de chasse à la baleine au nom de la "recherche scientifique" sur les cétacés, exploitant une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour ce type de pêche. La CBI interdit en revanche toute pêche à visée commerciale depuis 1986.
Les autorités nippones ne cachent pas que les cétacés tués au nom de ces recherches finissent sur les étals de l'archipel.
"Les opérations de sabotage de Sea Shepherd et Paul Watson contre la flotte de recherche se sont intensifiées ces dernières années", ont souligné les plaignants, évoquant des "menaces sur la vie" des équipages.
"Ces activités font non seulement encourir un risque sur la sécurité des navires mais entachent aussi la recherche scientifique", ont-ils dénoncé.
La flotte baleinière nippone a appareillé mardi pour conduire sa pêche annuelle dans l'Antarctique, sous protection renforcée des garde-côtes japonais. Lors des sept dernières campagnes, les baleiniers nippons ont été harcelés par des bateaux dépêchés par les écologistes de Sea Shepherd.
L'an passé, la flotte japonaise a dû écourter sa campagne d'un mois et n'a pu tuer au total que 172 baleines, un cinquième des prises espérées au départ, à cause des perturbations entraînées par les militants qui ont jeté des bombes puantes sur les navires nippons, entravé leurs hélices ou placé leur propre bateau entre les baleiniers et les cétacés.
Paul Watson a prévenu que son association continuerait de harceler les baleiniers nippons s'ils retournaient dans l'Antarctique.
L'ex-actrice française et protectrice des animaux Brigitte Bardot a récemment fait savoir que sa Fondation s'associerait cette année à la campagne de Sea Shepherd contre les "flottes meurtrières" nippones. L'un des trimarans utilisés par l'association américaine a été baptisé "Brigitte Bardot".
mis-pn/mc
"Kyodo Senpaku Kaisha, l'Institut de recherche sur les cétacés et les officiers de marine des navires baleiniers ont déposé plainte contre l'association Sea Shepherd et (son fondateur) Paul Watson", ont-ils expliqué dans un communiqué.
Kyodo Senpaku est l'entreprise propriétaire des navires baleiniers tandis que l'Institut de recherche sur les cétacés, soutenu par l'Etat nippon, organise les opérations de pêche.
La plainte a été déposée à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) où est basée l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd.
"Nous voulons obtenir une décision du tribunal de Seattle qui empêcherait Sea Shepherd et son fondateur Paul Watson de mener des activités maritimes qui pourraient entraîner des blessures parmi les équipages et des dommages aux navires baleiniers", ont ajouté les plaignants.
Il s'agit de la première plainte déposée à l'étranger par les baleiniers japonais contre des opposants à cette pêche.
Le Japon organise des campagnes de chasse à la baleine au nom de la "recherche scientifique" sur les cétacés, exploitant une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour ce type de pêche. La CBI interdit en revanche toute pêche à visée commerciale depuis 1986.
Les autorités nippones ne cachent pas que les cétacés tués au nom de ces recherches finissent sur les étals de l'archipel.
"Les opérations de sabotage de Sea Shepherd et Paul Watson contre la flotte de recherche se sont intensifiées ces dernières années", ont souligné les plaignants, évoquant des "menaces sur la vie" des équipages.
"Ces activités font non seulement encourir un risque sur la sécurité des navires mais entachent aussi la recherche scientifique", ont-ils dénoncé.
La flotte baleinière nippone a appareillé mardi pour conduire sa pêche annuelle dans l'Antarctique, sous protection renforcée des garde-côtes japonais. Lors des sept dernières campagnes, les baleiniers nippons ont été harcelés par des bateaux dépêchés par les écologistes de Sea Shepherd.
L'an passé, la flotte japonaise a dû écourter sa campagne d'un mois et n'a pu tuer au total que 172 baleines, un cinquième des prises espérées au départ, à cause des perturbations entraînées par les militants qui ont jeté des bombes puantes sur les navires nippons, entravé leurs hélices ou placé leur propre bateau entre les baleiniers et les cétacés.
Paul Watson a prévenu que son association continuerait de harceler les baleiniers nippons s'ils retournaient dans l'Antarctique.
L'ex-actrice française et protectrice des animaux Brigitte Bardot a récemment fait savoir que sa Fondation s'associerait cette année à la campagne de Sea Shepherd contre les "flottes meurtrières" nippones. L'un des trimarans utilisés par l'association américaine a été baptisé "Brigitte Bardot".
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