Saisie d'ivoire en Belgique.
NAIROBI, 5 septembre 2014 (AFP) - Les deux grands quotidiens kényans ont accusé vendredi les autorités de cacher l'ampleur du braconnage des éléphants et des rhinocéros au Kenya et démenti que la situation soit sous contrôle comme le clame l'agence de protection de la Faune sauvage.
Les protecteurs de l'environnement ne cessent d'affirmer que le Service kényan de la Faune sauvage (KWS) est en train de perdre la bataille contre les braconniers et les réseaux du crime organisé qui leur passent commande. La faune sauvage, une des principales attractions touristiques du pays, se dirige rapidement vers l'extinction, soulignent-ils.
Les deux principaux quotidiens kényans, le Nation et le Standard, estiment tous deux dans leur édition de vendredi que des mesures sont nécessaires et accusent le KWS de camoufler l'étendue réelle du problème.
"Le braconnage est une catastrophe nationale", lance le Standard dans son éditorial, "le KWS ne dit pas la vérité quand il affirme que le braconnage n'est pas un danger immédiat".
"Ceux chargés de préserver le gibier doivent sortir de leur léthargie", poursuit le quotidien.
Son concurrent, le Nation, fait part de sa "grande surprise" après avoir entendu le ministère de l'Environnement minimiser le "massacre éhonté" des éléphants et rhinocéros, chassés pour leur défenses en ivoire et leurs cornes, dont les prix ont atteint des niveaux astronomiques en Asie et au Moyen-Orient.
"Les responsables ne peuvent se permettre de prétendre que la menace n'est pas si grave et laisser le péril du braconnage devenir hors de contrôle", estime le Nation.
Une association locale, Kényans unis contre le braconnage (Kuapo), a rassemblé 20.000 signatures pour réclamer que le président Uhuru Kenyatta "proclame le braconnage catastrophe nationale".
Cette semaine, dans un rapport présenté au Parlement, le ministère de l'Environnement et le KWS se sont dits opposés à une telle mesure. Selon eux, "le Kenya n'a pas encore atteint un seuil critique" et qualifier le problème de catastrophe ne fera qu'effrayer les touristes.
Les protecteurs de l'environnement ne cessent d'affirmer que le Service kényan de la Faune sauvage (KWS) est en train de perdre la bataille contre les braconniers et les réseaux du crime organisé qui leur passent commande. La faune sauvage, une des principales attractions touristiques du pays, se dirige rapidement vers l'extinction, soulignent-ils.
Les deux principaux quotidiens kényans, le Nation et le Standard, estiment tous deux dans leur édition de vendredi que des mesures sont nécessaires et accusent le KWS de camoufler l'étendue réelle du problème.
"Le braconnage est une catastrophe nationale", lance le Standard dans son éditorial, "le KWS ne dit pas la vérité quand il affirme que le braconnage n'est pas un danger immédiat".
"Ceux chargés de préserver le gibier doivent sortir de leur léthargie", poursuit le quotidien.
Son concurrent, le Nation, fait part de sa "grande surprise" après avoir entendu le ministère de l'Environnement minimiser le "massacre éhonté" des éléphants et rhinocéros, chassés pour leur défenses en ivoire et leurs cornes, dont les prix ont atteint des niveaux astronomiques en Asie et au Moyen-Orient.
"Les responsables ne peuvent se permettre de prétendre que la menace n'est pas si grave et laisser le péril du braconnage devenir hors de contrôle", estime le Nation.
Une association locale, Kényans unis contre le braconnage (Kuapo), a rassemblé 20.000 signatures pour réclamer que le président Uhuru Kenyatta "proclame le braconnage catastrophe nationale".
Cette semaine, dans un rapport présenté au Parlement, le ministère de l'Environnement et le KWS se sont dits opposés à une telle mesure. Selon eux, "le Kenya n'a pas encore atteint un seuil critique" et qualifier le problème de catastrophe ne fera qu'effrayer les touristes.