Tahiti, le 3 janvier 2021 - Lancés en par l’association Tīa’i Fenua, les ateliers Tātā’i vont être organisés pour la première fois dans les îles. Ils auront lieu à Rangiroa ce samedi. Ils sont un premier pas vers l’ouverture d’une ressourcerie prévue début 2023.
Les ateliers Tātā’i ont été lancés par Tīa’i Fenua pour la première fois il y a un an. C’était en décembre 2020 à l’occasion du Noël solidaire. L’idée est de réunir, le temps d'une matinée, des particuliers et des professionnels de la réparation ou adeptes du bricolage. Les premiers apportent, selon le thème, des jouets, du petit électroménager, des vêtements... Pendant les ateliers, des conseils sont fournis sur les filières de prises en charge des déchets, mais aussi sur la manière de faire durer le plus possible les objets du quotidien.
L’objectif de ces ateliers est de réduire les déchets, de donner une seconde vie aux objets en panne car sans cela, "ils se retrouvent souvent dans les écosystèmes", déplore Moea Pereyre, présidente de Tīa’i Fenua. L’idée des ateliers est également de faire le lien entre les particuliers et les professionnels de la réparation pour "donner à l’habitude aux gens", mettre en place de nouveaux réflexes.
85% des objets réparés
Les ateliers Tātā’i ont lieu, depuis un an, tous les troisièmes samedis du mois à Tahiti dans un lieu choisi au préalable. "Nous sommes itinérants", précise la présidente. En 2021, ils ont rencontré un franc succès. Les premiers, sur réservation, ont permis aux membres de l’association de trouver leurs marques. Depuis, l’entrée est libre, la fréquentation est importante. "C’est très convivial et nous avons maintenant des professionnels fidèles sur lesquels compter."
Au total, 86 personnes ont bénéficié des ateliers, 540 kg d’objets ont été réparés, ce qui représente environ 85% de l’ensemble des objets apportés aux ateliers. Le prochain rendez-vous tahitien est prévu à la Presqu’île le 15 janvier.
Le 2e samedi du mois à Rangiroa
Installée à Rangiroa, Moea Pereyre lance l’opération dans les îles. "Depuis trois ans, en allant ramasser les déchets dans les îles avec l’association, nous avons pu prendre conscience de l’ampleur de la problématique." Sur place, les résidents "bricolent", ils "trouvent des solutions", "tout le monde se débrouille mais pas toujours en toute sécurité". Surtout il n’y a pas de filières et infrastructures de prise en charge des déchets, de SAV en cas de panne. "Nous aurons donc une autre approche", annonce la présidente.
Une ressourcerie en 2023
La délocalisation des ateliers Tātā’i est un préalable à l’ouverture, début 2023, d’une ressourcerie. Une ressourcerie est une structure qui gère la récupération, la valorisation et la revente de biens sur un territoire donné. Elle a également un rôle de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. "On envisage de donner une toute autre dimension aux ateliers, d’ouvrir une quincaillerie solidaire, de répondre aux problèmes d’approvisionnement en pièces détachées et puis de créer de l’emploi !" Ce projet pilote, s’il fonctionne, pourrait s’étendre. "Si on y arrive aux Tuamotu, pourquoi ne pas imaginer le faire aux Marquises par exemple ?"
Les ateliers Tātā’i ont été lancés par Tīa’i Fenua pour la première fois il y a un an. C’était en décembre 2020 à l’occasion du Noël solidaire. L’idée est de réunir, le temps d'une matinée, des particuliers et des professionnels de la réparation ou adeptes du bricolage. Les premiers apportent, selon le thème, des jouets, du petit électroménager, des vêtements... Pendant les ateliers, des conseils sont fournis sur les filières de prises en charge des déchets, mais aussi sur la manière de faire durer le plus possible les objets du quotidien.
L’objectif de ces ateliers est de réduire les déchets, de donner une seconde vie aux objets en panne car sans cela, "ils se retrouvent souvent dans les écosystèmes", déplore Moea Pereyre, présidente de Tīa’i Fenua. L’idée des ateliers est également de faire le lien entre les particuliers et les professionnels de la réparation pour "donner à l’habitude aux gens", mettre en place de nouveaux réflexes.
85% des objets réparés
Les ateliers Tātā’i ont lieu, depuis un an, tous les troisièmes samedis du mois à Tahiti dans un lieu choisi au préalable. "Nous sommes itinérants", précise la présidente. En 2021, ils ont rencontré un franc succès. Les premiers, sur réservation, ont permis aux membres de l’association de trouver leurs marques. Depuis, l’entrée est libre, la fréquentation est importante. "C’est très convivial et nous avons maintenant des professionnels fidèles sur lesquels compter."
Au total, 86 personnes ont bénéficié des ateliers, 540 kg d’objets ont été réparés, ce qui représente environ 85% de l’ensemble des objets apportés aux ateliers. Le prochain rendez-vous tahitien est prévu à la Presqu’île le 15 janvier.
Le 2e samedi du mois à Rangiroa
Installée à Rangiroa, Moea Pereyre lance l’opération dans les îles. "Depuis trois ans, en allant ramasser les déchets dans les îles avec l’association, nous avons pu prendre conscience de l’ampleur de la problématique." Sur place, les résidents "bricolent", ils "trouvent des solutions", "tout le monde se débrouille mais pas toujours en toute sécurité". Surtout il n’y a pas de filières et infrastructures de prise en charge des déchets, de SAV en cas de panne. "Nous aurons donc une autre approche", annonce la présidente.
Une ressourcerie en 2023
La délocalisation des ateliers Tātā’i est un préalable à l’ouverture, début 2023, d’une ressourcerie. Une ressourcerie est une structure qui gère la récupération, la valorisation et la revente de biens sur un territoire donné. Elle a également un rôle de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. "On envisage de donner une toute autre dimension aux ateliers, d’ouvrir une quincaillerie solidaire, de répondre aux problèmes d’approvisionnement en pièces détachées et puis de créer de l’emploi !" Ce projet pilote, s’il fonctionne, pourrait s’étendre. "Si on y arrive aux Tuamotu, pourquoi ne pas imaginer le faire aux Marquises par exemple ?"
Pratique
Rendez-vous le 7 janvier à Avatoru (Rangiroa).
Au programme : pesée de l'objet à réparer, diagnostic de la panne, réparation si possible (elle peut être différée hors atelier Tātā’i). À noter que si la réparation n’est pas possible, il vous sera proposé d’en extraire les pièces détachées qui pourraient servir à réparer d’autres objets.
Les inscriptions se font sur place : vous venez avec votre appareil à réparer, vous vous inscrivez sur puis vous serez accompagné par le "repar’acteur" le plus à même de vous aider. S'il est déjà occupé, pas de problème : vous pouvez patienter en suivant une autre réparation.
Gratuit pour cette première édition.
De 9 heures à midi.
Rendez-vous le 7 janvier à Avatoru (Rangiroa).
Au programme : pesée de l'objet à réparer, diagnostic de la panne, réparation si possible (elle peut être différée hors atelier Tātā’i). À noter que si la réparation n’est pas possible, il vous sera proposé d’en extraire les pièces détachées qui pourraient servir à réparer d’autres objets.
Les inscriptions se font sur place : vous venez avec votre appareil à réparer, vous vous inscrivez sur puis vous serez accompagné par le "repar’acteur" le plus à même de vous aider. S'il est déjà occupé, pas de problème : vous pouvez patienter en suivant une autre réparation.
Gratuit pour cette première édition.
De 9 heures à midi.
Contacts
FB : Tātā'i, les ateliers collaboratifs de réparation
FB : Tātā'i, les ateliers collaboratifs de réparation