Ua Huka, le 7 avril 2025 - Dans le cadre du plan de gestion lié à l’inscription des îles Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco, la communauté de communes des îles Marquises a lancé une série de formations à destination des associations culturelles, environnementales et de jeunesse de l’archipel. Une étape essentielle pour impliquer la population locale dans la mise en œuvre des actions prévues.
Depuis l’inscription officielle du bien mixte “Te Henua Enata – Les îles Marquises” sur la liste du patrimoine mondial, la Codim, communauté de communes des îles Marquises, grâce à un financement du Fonds Vert, coordonne plusieurs actions. Parmi elles : accompagner les associations locales pour qu’elles deviennent de véritables actrices du plan de gestion. Des formations sont ainsi organisées. Des formations indispensables selon Roti Pavaouau, prestataire en charge de la coordination de ces ateliers pour la Codim : “Les associations seront en première ligne pour porter des projets répondant aux attentes de l’Unesco.”
Deux sessions ont été organisées : du 31 mars au 4 avril sur les îles du nord des Marquises et du 7 au 11 avril sur les îles du sud. Chaque île bénéficie de six représentants, soit 18 participants au total, accompagnés des trois ambassadeurs et de la coordinatrice des ambassadeurs Unesco.
Les formations, à la fois ludiques et pédagogiques, sont assurées par les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Cemea) de Polynésie. Elles abordent la gestion administrative et financière d’une association, l’élaboration de projets, ainsi que la compréhension du plan de gestion Aahi i te Taetae Enata. L’anthropologue Edgar Tetahiotupa, enseignant et membre du Centre des nouvelles études sur le Pacifique, est également intervenu pour vulgariser les enjeux de l’inscription à l’Unesco. Il est chargé des relations entre la Codim et le Pays.
Les stagiaires ont aussi eu l’occasion de visiter les musées et sites artisanaux de l’île de Ua Huka, modèle en matière de préservation culturelle et de transmission intergénérationnelle.
Un engagement salué
Roti Pavaouau salue “le dévouement des maires et l’accueil chaleureux sur chaque île”, en remerciant tout particulièrement ceux de Ua Huka et Fatu Hiva, Nestor Ohu et Henri Tueinui, très engagés dans cette dynamique.
Vanina Tepea, secrétaire-adjointe de l’association Haa’avei o Ua Huna, récemment créée à Ua Huka par un groupe de jeunes femmes actives, témoigne avec enthousiasme : “Cette formation m’a vraiment donné envie de m’investir pour mon île. J’ai appris comment fonctionne une association, comment monter un budget pour un projet. Maintenant, on veut embellir les sites archéologiques et continuer à proposer des activités autour de la danse et du bien-être.” Vanina Tepea soutient aussi l’association Vaikua de Ua Huka, engagée pour la protection du Pihiti (Lori ultramarin) et la lutte contre le rat noir, notamment lors des journées portes ouvertes ou d’actions de restauration destinées à financer leurs futures initiatives.
Un comité de gestion désormais en place
Toutes ces actions seront suivies par le Comité de gestion du bien Unesco, officialisé par l’arrêté n°423 CM du 2 avril 2025. Ce comité, composé de représentants de l’État, du Pays, des communes et de six associations de chaque île, aura pour mission d’évaluer les projets, de veiller au respect des engagements et d’assurer une gestion cohérente du bien.
Les représentants des associations seront désignés prochainement. Il s’agira d’associations reconnues pour leur engagement culturel ou environnemental. Leur mandat durera trois ans.
Prochaine étape : l’activation des projets sur le terrain. Les associations marquisiennes sont désormais mieux outillées pour s’emparer de leur patrimoine et construire l’avenir de leur Henua.
Depuis l’inscription officielle du bien mixte “Te Henua Enata – Les îles Marquises” sur la liste du patrimoine mondial, la Codim, communauté de communes des îles Marquises, grâce à un financement du Fonds Vert, coordonne plusieurs actions. Parmi elles : accompagner les associations locales pour qu’elles deviennent de véritables actrices du plan de gestion. Des formations sont ainsi organisées. Des formations indispensables selon Roti Pavaouau, prestataire en charge de la coordination de ces ateliers pour la Codim : “Les associations seront en première ligne pour porter des projets répondant aux attentes de l’Unesco.”
Deux sessions ont été organisées : du 31 mars au 4 avril sur les îles du nord des Marquises et du 7 au 11 avril sur les îles du sud. Chaque île bénéficie de six représentants, soit 18 participants au total, accompagnés des trois ambassadeurs et de la coordinatrice des ambassadeurs Unesco.
Les formations, à la fois ludiques et pédagogiques, sont assurées par les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Cemea) de Polynésie. Elles abordent la gestion administrative et financière d’une association, l’élaboration de projets, ainsi que la compréhension du plan de gestion Aahi i te Taetae Enata. L’anthropologue Edgar Tetahiotupa, enseignant et membre du Centre des nouvelles études sur le Pacifique, est également intervenu pour vulgariser les enjeux de l’inscription à l’Unesco. Il est chargé des relations entre la Codim et le Pays.
Les stagiaires ont aussi eu l’occasion de visiter les musées et sites artisanaux de l’île de Ua Huka, modèle en matière de préservation culturelle et de transmission intergénérationnelle.
Un engagement salué
Roti Pavaouau salue “le dévouement des maires et l’accueil chaleureux sur chaque île”, en remerciant tout particulièrement ceux de Ua Huka et Fatu Hiva, Nestor Ohu et Henri Tueinui, très engagés dans cette dynamique.
Vanina Tepea, secrétaire-adjointe de l’association Haa’avei o Ua Huna, récemment créée à Ua Huka par un groupe de jeunes femmes actives, témoigne avec enthousiasme : “Cette formation m’a vraiment donné envie de m’investir pour mon île. J’ai appris comment fonctionne une association, comment monter un budget pour un projet. Maintenant, on veut embellir les sites archéologiques et continuer à proposer des activités autour de la danse et du bien-être.” Vanina Tepea soutient aussi l’association Vaikua de Ua Huka, engagée pour la protection du Pihiti (Lori ultramarin) et la lutte contre le rat noir, notamment lors des journées portes ouvertes ou d’actions de restauration destinées à financer leurs futures initiatives.
Un comité de gestion désormais en place
Toutes ces actions seront suivies par le Comité de gestion du bien Unesco, officialisé par l’arrêté n°423 CM du 2 avril 2025. Ce comité, composé de représentants de l’État, du Pays, des communes et de six associations de chaque île, aura pour mission d’évaluer les projets, de veiller au respect des engagements et d’assurer une gestion cohérente du bien.
Les représentants des associations seront désignés prochainement. Il s’agira d’associations reconnues pour leur engagement culturel ou environnemental. Leur mandat durera trois ans.
Prochaine étape : l’activation des projets sur le terrain. Les associations marquisiennes sont désormais mieux outillées pour s’emparer de leur patrimoine et construire l’avenir de leur Henua.
Le rôle du comité de gestion (Cogest)
Il est créé un comité de gestion du bien mixte en série “Te Henua Enata – les îles Marquises”, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, en vue de préserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de ce bien, de favoriser sa conservation et sa valorisation, et de promouvoir une gestion durable en concertation avec les communautés locales.
Le Cogest est une instance consultative permettant à la Polynésie française, à la communauté de communes des îles Marquises et à l’État de s’assurer de la cohérence de leurs interventions. Il veille au respect des orientations de gestion pour le maintien de l’intégrité du bien et de sa zone tampon.
Le Cogest a pour missions :
• de superviser les orientations stratégiques pour la gestion du bien et de sa zone tampon ;
• de valider et actualiser le programme d’actions à entreprendre pour la mise en œuvre du plan de gestion, en accord avec les objectifs de préservation et de valorisation du patrimoine ;
• de consulter les experts techniques et scientifiques pour garantir une gestion durable et fondée sur les meilleures pratiques ;
• de valider les communications officielles à l’Unesco, qu’elles soient obligatoires ou spontanées ;
• de suivre l’application des mesures de gestion, en coordination avec les services techniques du Pays et les acteurs locaux, pour garantir une approche concertée et efficace ;
• d’émettre des avis et recommandations à titre consultatif sur les grands projets pouvant affecter la VUE ;
• de consulter les acteurs locaux et d’assurer leur participation active aux décisions stratégiques ;
• d’évaluer l’impact des actions entreprises en termes d’aménagements et de valorisation.
Le Cogest est une instance consultative permettant à la Polynésie française, à la communauté de communes des îles Marquises et à l’État de s’assurer de la cohérence de leurs interventions. Il veille au respect des orientations de gestion pour le maintien de l’intégrité du bien et de sa zone tampon.
Le Cogest a pour missions :
• de superviser les orientations stratégiques pour la gestion du bien et de sa zone tampon ;
• de valider et actualiser le programme d’actions à entreprendre pour la mise en œuvre du plan de gestion, en accord avec les objectifs de préservation et de valorisation du patrimoine ;
• de consulter les experts techniques et scientifiques pour garantir une gestion durable et fondée sur les meilleures pratiques ;
• de valider les communications officielles à l’Unesco, qu’elles soient obligatoires ou spontanées ;
• de suivre l’application des mesures de gestion, en coordination avec les services techniques du Pays et les acteurs locaux, pour garantir une approche concertée et efficace ;
• d’émettre des avis et recommandations à titre consultatif sur les grands projets pouvant affecter la VUE ;
• de consulter les acteurs locaux et d’assurer leur participation active aux décisions stratégiques ;
• d’évaluer l’impact des actions entreprises en termes d’aménagements et de valorisation.