Les appels d'urgence Punaauia et Hitia’a o te Te Ra bientôt traités au CHPF


Le centre que l’on peut joindre en composant le 18 est opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il est géré par des sapeurs-pompiers volontaires et des sapeurs-pompiers volontaires.
PUNAAUIA, le 9 juillet 2019. Les communes de Punaauia et de Hitia’a o te Ra signebt ce mercredi une convention d’adhésion au Centre de Traitement des appels (CTA), basé au Centre hospitalier de Taaone. Depuis juin 2018, les appels d’urgence des communes de Pirae et Arue y sont traités.

Aujourd’hui quand vous appellez les pompiers depuis Punaauia ou Hitia’a o te Ra, votre appel est reçu par la caserne de la commune. D’ici la fin de l’année, ce sont les pompiers du centre de traitement des appels, situé au CHPF, qui devraient traiter ces appels.
Les communes de Punaauia ou Hitia’a o te Ra signent en effet cet après-midi une convention d’adhésion au centre de traitement des appels. L’adhésion deviendra opérationnelle d’ici la fin de l’année.

Situé sur la même plateforme que le Samu, les pompiers pourront décider d'envoyer directement le SAMU si la situation le nécessite sans devoir attendre l'appel des pompiers après être arrivés sur place.
Depuis juin 2018, les communes de Pirae et de Arue ont intégré ce système de traitement des appels.
Lors de l’inauguration du centre de traitement des appels, le haut-commissaire, René Bidal, avait invité d’autres communes à se rallier à ce centre pour mutualiser les coûts, réduire la participation des partenaires et optimiser les interventions en temps et en moyens.

Plus qu’un standard, le centre permet de calibrer précisément les interventions en fonction du type de sinistre rencontré. Installé au centre hospitalier, sa proximité avec le centre d'appel des urgences médicales s'avère un atout supplémentaire dans la vision de l'intervention à engager. Parlant de "cohésion intelligente", le haut-commissaire trouvait en ce regroupement de ces deux centres en un même lieu, "un gage d'efficacité et de célérité."
Il espérait que, dans les dix à quinze ans à venir, les communes de Tahiti qui concentrent 75 % de la population de la Polynésie française adhèrent à ce centre de traitement des appels.

Le CTA, dimensionné pour réceptionner les demandes de secours en provenance d’autres communes de Polynésie française, est le fruit d’une mobilisation collective associant l’Etat, le Pays et les communes. Le projet a été cofinancé à hauteur de 64,1 millions de francs pacifique par le fonds intercommunal de péréquation (FIP) et la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

Rédigé par Mélanie Thomas le Mardi 9 Juillet 2019 à 09:46 | Lu 878 fois