Tahiti, le 3 septembre 2022 – L’association de lutte contre les nuisances sonores Te Ora Hau a tenu samedi matin son assemblée générale. Après l’élection de son nouveau bureau ont été discutées les différentes actions à mettre en place afin de mobiliser davantage la population et les autorités sur cette question.
L’association de lutte contre les nuisances sonores, Te Ora Hau, a tenu son assemblée générale annuelle samedi matin, au petit théâtre de la Maison de la culture. Une trentaine de membres étaient rassemblés et ont notamment élu un nouveau bureau. François Raoulx en est le nouveau président. “Les membres de Te Ora Hau ont estimé que je pourrais faire l’affaire à ce poste, vu mon caractère un peu trempé, afin que les choses évoluent. Ce que j’ai accepté avec beaucoup de bonheur !”, a réagi le président fraîchement élu à l’issue de la réunion.
Après les bilans moral et financier, il a à nouveau été question du rassemblement de carbass sur la digue de Motu Uta le 7 août avec l’autorisation du ministre de la Jeunesse et des Sports, “une nouvelle goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien plein du mécontentement des adhérents de l’association en lutte contre la pollution sonore”. “On a actuellement une politique du gouvernement qui consiste à caresser dans le sens du poil une minorité de personnes qui s’adonnent à leur plaisir soi-disant culturel”, poursuit François Raoulx. “Cette minorité embête la majorité sur un domaine public. Ils ont même pignon sur rue puisqu’ils disposent d’un bureau à l’IJSPF”, l’Institut de la jeunesse et des sports à Pirae.
Lors de l’assemblée, le bureau a donc annoncé vouloir rédiger un courrier de plainte au gouvernement à ce sujet. “On ne peut pas rester sans rien faire. Il faut dire ce qu’on a à dire et si on n’est pas entendus, on ira plus loin, jusqu’à déposer plainte en dernier recours.” La création d’un moratoire sur les incidences du bruit sur la santé et le comportement a également été évoqué, ainsi que diverses rencontres avec les autorités du Pays et de l’État.
Des spots publicitaires de sensibilisation à la lutte contre les nuisances sonores sont également prévus. Pour cela, l’association a voté samedi la création d’une commission communication afin de se positionner davantage sur les réseaux sociaux et dans les médias. Te Ora Hau, qui compte actuellement 150 à 200 membres actifs, espère ainsi se faire davantage entendre de la population.
L’association de lutte contre les nuisances sonores, Te Ora Hau, a tenu son assemblée générale annuelle samedi matin, au petit théâtre de la Maison de la culture. Une trentaine de membres étaient rassemblés et ont notamment élu un nouveau bureau. François Raoulx en est le nouveau président. “Les membres de Te Ora Hau ont estimé que je pourrais faire l’affaire à ce poste, vu mon caractère un peu trempé, afin que les choses évoluent. Ce que j’ai accepté avec beaucoup de bonheur !”, a réagi le président fraîchement élu à l’issue de la réunion.
Après les bilans moral et financier, il a à nouveau été question du rassemblement de carbass sur la digue de Motu Uta le 7 août avec l’autorisation du ministre de la Jeunesse et des Sports, “une nouvelle goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien plein du mécontentement des adhérents de l’association en lutte contre la pollution sonore”. “On a actuellement une politique du gouvernement qui consiste à caresser dans le sens du poil une minorité de personnes qui s’adonnent à leur plaisir soi-disant culturel”, poursuit François Raoulx. “Cette minorité embête la majorité sur un domaine public. Ils ont même pignon sur rue puisqu’ils disposent d’un bureau à l’IJSPF”, l’Institut de la jeunesse et des sports à Pirae.
Lors de l’assemblée, le bureau a donc annoncé vouloir rédiger un courrier de plainte au gouvernement à ce sujet. “On ne peut pas rester sans rien faire. Il faut dire ce qu’on a à dire et si on n’est pas entendus, on ira plus loin, jusqu’à déposer plainte en dernier recours.” La création d’un moratoire sur les incidences du bruit sur la santé et le comportement a également été évoqué, ainsi que diverses rencontres avec les autorités du Pays et de l’État.
Des spots publicitaires de sensibilisation à la lutte contre les nuisances sonores sont également prévus. Pour cela, l’association a voté samedi la création d’une commission communication afin de se positionner davantage sur les réseaux sociaux et dans les médias. Te Ora Hau, qui compte actuellement 150 à 200 membres actifs, espère ainsi se faire davantage entendre de la population.
François Raoulx, nouveau président de Te Ora Hau : “Il faut aller jusqu’au bout !”
“On nous reproche souvent de ne pas avancer de preuves sur ce que l’on dit. C’est pourquoi on va demander à monter un moratoire. Là, on ne pourra plus nous dire qu’on est des grands rêveurs. Ce moratoire permettra de faire aussi le lien entre cette musique qui fait trembler tout le corps et toutes les addictions qui existent à côté, comme le paka, mais aussi tout ce qui a trait à la sexualité. On voit des jeunes qui se laissent embarquer dans tout ce bruit et qui tombent dans une sexualité débridée. On ne va pas hésiter à se heurter au gouvernement et à l’État, on va se plaindre et monter des dossiers. Il faut aller jusqu’au bout ! Il faut être mordant… et je suis très mordant."