PARIS, 17 juin 2014 (AFP) - Le rôle des abeilles dans la pollinisation des cultures et d'indicateur de l'état de la biodiversité sera mis en avant du 19 au 21 juin dans quelque 70 villes de France à l'occasion des "Apidays" organisés par les apiculteurs.
Pour cette 5e édition, les "Apidays" seront l'occasion de participer à des récoltes de miels et des dégustations, de voir expositions et films et de participer à des ateliers en relation avec des produits issus du miel, dans un contexte difficile pour la profession confrontée à un déclin de la production depuis plusieurs années.
Les "Apidays" s"inscrivent dans l'opération "Abeilles, sentinelles de l'environnement" qui a généré l'installation permanente par des membres de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf) d'environ 450 ruches ces dernières années dans des lieux emblématiques (centres commerciaux, conseils régionaux et municipalités, grands hôtels, etc.).
"Apidays" est "l'occasion de fédérer sur trois jours nos partenaires et de sensibiliser encore davantage le grand public au rôle et au défi que représente la survie des abeilles", dit Henri Clément, porte-parole de l'Unaf. Il rappelle que 80% des plantes sont pollinisées par des abeilles (à la fois domestiques et sauvages) dont dépendent, par ricochet, 40% de l'alimentation mondiale.
Les colonies d'abeilles enregistrent de forts taux de mortalité - entre 15 et 30% selon les régions - si bien que la production française est tombée sous les 15.000 tonnes, contre 32.000 en 1995. Du coup, les importations ne cessent de progresser (plus de 26.000 tonnes en 2013).
Les apiculteurs mettent en cause l'usage de pesticides, en particulier ceux de la classe des néonicotinoïdes, en plus d'autres facteurs comme la présence accrue de frelons asiatiques, la perte d'habitat, la pollution.
En revanche, l'apiculture de loisirs connaît un renouveau avec plus de 70.000 pratiquants selon l'Unaf. "Il y a depuis 2005, un véritable engouement, les ruchers-écoles qui existent fonctionnent très bien, ce qui nous réjouit", a dit Henri Clément.
Pour cette 5e édition, les "Apidays" seront l'occasion de participer à des récoltes de miels et des dégustations, de voir expositions et films et de participer à des ateliers en relation avec des produits issus du miel, dans un contexte difficile pour la profession confrontée à un déclin de la production depuis plusieurs années.
Les "Apidays" s"inscrivent dans l'opération "Abeilles, sentinelles de l'environnement" qui a généré l'installation permanente par des membres de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf) d'environ 450 ruches ces dernières années dans des lieux emblématiques (centres commerciaux, conseils régionaux et municipalités, grands hôtels, etc.).
"Apidays" est "l'occasion de fédérer sur trois jours nos partenaires et de sensibiliser encore davantage le grand public au rôle et au défi que représente la survie des abeilles", dit Henri Clément, porte-parole de l'Unaf. Il rappelle que 80% des plantes sont pollinisées par des abeilles (à la fois domestiques et sauvages) dont dépendent, par ricochet, 40% de l'alimentation mondiale.
Les colonies d'abeilles enregistrent de forts taux de mortalité - entre 15 et 30% selon les régions - si bien que la production française est tombée sous les 15.000 tonnes, contre 32.000 en 1995. Du coup, les importations ne cessent de progresser (plus de 26.000 tonnes en 2013).
Les apiculteurs mettent en cause l'usage de pesticides, en particulier ceux de la classe des néonicotinoïdes, en plus d'autres facteurs comme la présence accrue de frelons asiatiques, la perte d'habitat, la pollution.
En revanche, l'apiculture de loisirs connaît un renouveau avec plus de 70.000 pratiquants selon l'Unaf. "Il y a depuis 2005, un véritable engouement, les ruchers-écoles qui existent fonctionnent très bien, ce qui nous réjouit", a dit Henri Clément.