Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 22/01/2016 -Plus de 200.000 électeurs étaient appelés vendredi à élire leur Parlement dans l'archipel mélanésien des Vanuatu, lors d'un scrutin anticipé convoqué après un scandale de corruption majeur.
Quatorze parlementaires -parmi lesquels le vice-Premier ministre Moana Carcasses et le président du Parlement Marcellino Pipite- avaient été condamnés en octobre à des peines allant jusqu'à quatre ans de prison après s'être octroyé une grâce dans une affaire de corruption.
Ce scandale portait sur le versement par M. Carcasses de 35 millions de vats (280.000 euros) en 2014 aux 13 autres parlementaires alors qu'ils étaient membres de l'opposition.
Profitant d'un déplacement à l'étranger du président Baldwin Lonsdale, M. Pipite avait signé les décrets de grâce, arguant qu'il avait constitutionnellement les pouvoirs du chef de l'Etat en son absence.
A son retour, le président Lonsdale avait annulé ces décrets de grâce et promis de "faire le ménage" dans un archipel connu pour son instabilité, où quatre Premiers ministres se sont succédés en autant d'années.
Incapable de former un gouvernement d'union nationale avec des parlementaires de tout bord, il avait été contraint en novembre de dissoudre le Parlement de 53 membres, qualifiant la situation de "désastre".
Pour le directeur de Transparency International aux Vanuatu, ces législatives sont cruciales pour faire avancer l'archipel sur la voie d'une plus grande intégrité.
"Soit nous avons retenu les erreurs du passé, soit nous n'avons rien appris: la balle est dans le camp des électeurs", a déclaré à Radio New Zealand Wilson Toa, estimant que le scandale de 2015 illustrait l'ampleur des réformes à entreprendre.
Condominium franco-britannique jusqu'à son indépendance en 1980, l'archipel aux 80 îles, qui compte 270.000 habitants, est l'un des pays les plus pauvres de la planète.
L'archipel a été en partie ravagé en mars par le cyclone PAM de catégorie 5 - la plus élevée.
Quatorze parlementaires -parmi lesquels le vice-Premier ministre Moana Carcasses et le président du Parlement Marcellino Pipite- avaient été condamnés en octobre à des peines allant jusqu'à quatre ans de prison après s'être octroyé une grâce dans une affaire de corruption.
Ce scandale portait sur le versement par M. Carcasses de 35 millions de vats (280.000 euros) en 2014 aux 13 autres parlementaires alors qu'ils étaient membres de l'opposition.
Profitant d'un déplacement à l'étranger du président Baldwin Lonsdale, M. Pipite avait signé les décrets de grâce, arguant qu'il avait constitutionnellement les pouvoirs du chef de l'Etat en son absence.
A son retour, le président Lonsdale avait annulé ces décrets de grâce et promis de "faire le ménage" dans un archipel connu pour son instabilité, où quatre Premiers ministres se sont succédés en autant d'années.
Incapable de former un gouvernement d'union nationale avec des parlementaires de tout bord, il avait été contraint en novembre de dissoudre le Parlement de 53 membres, qualifiant la situation de "désastre".
Pour le directeur de Transparency International aux Vanuatu, ces législatives sont cruciales pour faire avancer l'archipel sur la voie d'une plus grande intégrité.
"Soit nous avons retenu les erreurs du passé, soit nous n'avons rien appris: la balle est dans le camp des électeurs", a déclaré à Radio New Zealand Wilson Toa, estimant que le scandale de 2015 illustrait l'ampleur des réformes à entreprendre.
Condominium franco-britannique jusqu'à son indépendance en 1980, l'archipel aux 80 îles, qui compte 270.000 habitants, est l'un des pays les plus pauvres de la planète.
L'archipel a été en partie ravagé en mars par le cyclone PAM de catégorie 5 - la plus élevée.