Tahiti, le 5 juillet 2022 - La sélection féminine de football, les Vahine 'Ura, s'envole ce mercredi pour les Fidji où elles disputeront du 14 au 30 juillet la Nations Cup. Pour cette compétition, la sélectionneure, Stéphanie Spielmann, a retenu un groupe de 22 joueuses qui tentera de briller sur les terrains de Suva, et de “représenter le pays du mieux possible et de rendre fier le fenua.”
Stéphanie, comment vous sentez votre groupe au moment de prendre l'avion pour Fidji et avant de jouer dans une dizaine de jours votre premier match de la Nations Cup face à la Papouasie Nouvelle-Guinée ?
“Je sens les filles investies, motivées et vraiment impatientes de démarrer la compétition. Elles ont travaillé extrêmement dur, elles ont fait beaucoup de sacrifices et c'est le cas pour le staff aussi. On arrive confiantes pour cette Nations Cup. On s'est préparé comme il fallait. On a hâte de jouer ce premier match et d'entrer dans la compétition.”
Pour ce rendez-vous, vous avez sélectionné un groupe de 22 joueuses. Comment vous avez établi votre liste ?
“On fonctionne toujours un peu de la même façon. On a établi d'abord une pré-sélection, on ouvre les portes à un certain nombre de joueuses. Après derrière on avait gardé un groupe de 25 filles localement et on avait également des filles expatriées en France et aux États-Unis. C'est pour cela qu'au mois de février, on a été faire des matchs internationaux en France pour pouvoir faire jouer nos filles de Tahiti avec celles qui sont expatriées. Cette tournée nous a permis d'affiner notre choix. C'est une équipe qui est composée de joueuses avec un peu plus d'expériences qui ont déjà plusieurs compétitions internationales à leur actif. Et également les meilleures jeunes, les plus prometteuses qui vont apprendre énormément au cours de cette compétition à Fidji.”
Qui seront vos relais et les leaders pour tirer votre équipe vers le haut ?
“Il y a la capitaine déjà, Gwendoline Fournier, qui est originaire de Nuku Hiva. On est très fier qu'elles soient notre capitaine parce que c'est un véritable exemple. C'est une fille qui a eu un parcours très atypique mais qui s'est toujours accrochée à sa passion pour le football et qui se retrouve aujourd'hui à être la capitaine de cette sélection. Et puis il y a la vice-capitaine, Kiani Wong, qui fait partie de cette jeune génération. Elle a été la première à intégrer un centre de haut-niveau en France. Ça fait six ans maintenant qu'elle mène sa carrière en métropole, elle est passée aussi par l'Allemagne, le Pays-de-Galles. Kiani a acquis beaucoup d'expériences et c'est un vrai modèle pour les jeunes tahitiennes.”
Dans la liste on remarque l'absence de Vaihei Samin qui évolue en D1 féminine en France avec le club de Fleury…
“Elle a décliné la sélection pour se concentrer sur sa carrière professionnelle avec son club.”
Il y a dans votre groupe une Américaine, Delani Guyot. Comme est-elle arrivée dans votre sélection ?
“Avec Delani, ça va faire bientôt trois ans que l'on ait en contact. Sa grand-mère en fait est de Tahiti et on m'a ensuite informée qu'elle était éligible pour la sélection tahitienne. Pendant la période des restrictions sanitaires, on n'a pas pu la faire venir à Tahiti, Delani est donc venue une première fois en décembre dernier. Et on a tout de suite vu qu'elle était intéressante, notamment au niveau des qualités athlétiques. Elle a un gros volume de jeu sur le terrain et on a beaucoup aimé son attitude pendant les entraînements. Toujours à fond, toujours de l'avant et très motivée. On l'a amenée avec nous pour les matchs de février en France et elle a confirmé ce qu'on a vu pendant les entraînements. Et elle s'est super bien intégrée au groupe aussi. Et il y a aussi une autre Tahitienne qui évolue aux États-Unis, Tauahere Lin. Elle joue pour l'Université de Utah. On l'a suivie dans les sélections jeunes et le fait de jouer en Amérique ça lui a fait beaucoup de bien.”
Stéphanie, comment vous sentez votre groupe au moment de prendre l'avion pour Fidji et avant de jouer dans une dizaine de jours votre premier match de la Nations Cup face à la Papouasie Nouvelle-Guinée ?
“Je sens les filles investies, motivées et vraiment impatientes de démarrer la compétition. Elles ont travaillé extrêmement dur, elles ont fait beaucoup de sacrifices et c'est le cas pour le staff aussi. On arrive confiantes pour cette Nations Cup. On s'est préparé comme il fallait. On a hâte de jouer ce premier match et d'entrer dans la compétition.”
Pour ce rendez-vous, vous avez sélectionné un groupe de 22 joueuses. Comment vous avez établi votre liste ?
“On fonctionne toujours un peu de la même façon. On a établi d'abord une pré-sélection, on ouvre les portes à un certain nombre de joueuses. Après derrière on avait gardé un groupe de 25 filles localement et on avait également des filles expatriées en France et aux États-Unis. C'est pour cela qu'au mois de février, on a été faire des matchs internationaux en France pour pouvoir faire jouer nos filles de Tahiti avec celles qui sont expatriées. Cette tournée nous a permis d'affiner notre choix. C'est une équipe qui est composée de joueuses avec un peu plus d'expériences qui ont déjà plusieurs compétitions internationales à leur actif. Et également les meilleures jeunes, les plus prometteuses qui vont apprendre énormément au cours de cette compétition à Fidji.”
Qui seront vos relais et les leaders pour tirer votre équipe vers le haut ?
“Il y a la capitaine déjà, Gwendoline Fournier, qui est originaire de Nuku Hiva. On est très fier qu'elles soient notre capitaine parce que c'est un véritable exemple. C'est une fille qui a eu un parcours très atypique mais qui s'est toujours accrochée à sa passion pour le football et qui se retrouve aujourd'hui à être la capitaine de cette sélection. Et puis il y a la vice-capitaine, Kiani Wong, qui fait partie de cette jeune génération. Elle a été la première à intégrer un centre de haut-niveau en France. Ça fait six ans maintenant qu'elle mène sa carrière en métropole, elle est passée aussi par l'Allemagne, le Pays-de-Galles. Kiani a acquis beaucoup d'expériences et c'est un vrai modèle pour les jeunes tahitiennes.”
Dans la liste on remarque l'absence de Vaihei Samin qui évolue en D1 féminine en France avec le club de Fleury…
“Elle a décliné la sélection pour se concentrer sur sa carrière professionnelle avec son club.”
Il y a dans votre groupe une Américaine, Delani Guyot. Comme est-elle arrivée dans votre sélection ?
“Avec Delani, ça va faire bientôt trois ans que l'on ait en contact. Sa grand-mère en fait est de Tahiti et on m'a ensuite informée qu'elle était éligible pour la sélection tahitienne. Pendant la période des restrictions sanitaires, on n'a pas pu la faire venir à Tahiti, Delani est donc venue une première fois en décembre dernier. Et on a tout de suite vu qu'elle était intéressante, notamment au niveau des qualités athlétiques. Elle a un gros volume de jeu sur le terrain et on a beaucoup aimé son attitude pendant les entraînements. Toujours à fond, toujours de l'avant et très motivée. On l'a amenée avec nous pour les matchs de février en France et elle a confirmé ce qu'on a vu pendant les entraînements. Et elle s'est super bien intégrée au groupe aussi. Et il y a aussi une autre Tahitienne qui évolue aux États-Unis, Tauahere Lin. Elle joue pour l'Université de Utah. On l'a suivie dans les sélections jeunes et le fait de jouer en Amérique ça lui a fait beaucoup de bien.”
“Pour se qualifier à ce Mondial c'est un vrai parcours du combattant”
La sélectionneure des Vahine 'Ura, Stéphanie Spielmann, en concertation avec son staff, lundi soir, au centre technique de la FTF.
Il y a aussi dans votre liste une gardienne de but métropolitaine qui a intégré récemment la sélection...
“Oui c'est Camille André qui joue au RC Strasbourg. Elle a eu la bonne idée de naître à Tahiti (rires) ce qui fait qu'elle peut représenter le fenua. Et puis pour nous, c'est une chance incroyable de l'avoir parce que trouver une bonne gardienne de but c'est toujours compliqué. Même si dans le groupe, nous avons une jeune prometteuse, Gelimma El Hadj Kaddour, mais qui doit encore acquérir de l'expérience. Avec Camille, on a une fille qui a l'habitude des matchs de haut-niveau.”
Vous avez donc des joueuses qui évoluent à Tahiti, en France et aux États-Unis. Comment on prépare une compétition comme la Nations Cup avec des joueuses aussi dispatchées ?
“Ce n'était pas évident (rires). Je tiens à saluer le travail du staff et de Mathilde Durnay en particulier qui m'a beaucoup aidé dans l'accompagnement des joueuses. Elle a assuré le suivi des filles qui évoluent en France. Et puis en février, comme je l'ai dit, il y a eu notre tournée en France où on a pu tous se retrouver. Et pour la préparation de la Nations Cup, j'ai fait en sorte de les faire revenir le plus tôt possible à Tahiti. Camille André par exemple est arrivée le 2 juin de Strasbourg. Et puis le reste du groupe est arrivée courant juin. Ça fait donc trois semaines que j'ai tout mon groupe.”
Est-ce-que ces trois semaines ont suffi pour préparer la compétition à venir ?
“Oui. Les filles se connaissent déjà bien. Lors des matchs en France, il y a des automatismes qui se sont créés. Et puis là, elles se sont entraînées tous les jours, parfois même deux fois par jour. Donc les automatismes sont là et j'ai des joueuses qui ont de l'expérience et qui s'adaptent vite. Le plus difficile à gérer, ça a été l'aspect physique. Les filles qui jouent en France sont arrivées avec un certain niveau physique et celles de Tahiti avaient un retard à combler. On a fait appel à un préparateur physique qui a réussi à mettre tout le monde au même niveau.”
Pour revenir une dernière fois sur votre tournée en France en février, sur le terrain cela ne s'est pas bien passé avec notamment une défaite 11-0 contre le Luxembourg. Qu'est-ce-que vous retenez de ces rencontres ?
“On savait que ça allait être difficile. Mais on voulait faire passer deux messages. Le premier c'était pour montrer à nos filles que lorsque tu restes à Tahiti, t'es championne de Tahiti mais elle ne se dise pas forcément qu'il faut qu'elle fasse plus d'efforts à l'entraînement parce qu'elle gagne tous les week-ends. Et ces matchs pour elles en métropole ont été comme un électrochoc. C'était quitte ou double pour moi parce qu'elles auraient pu me lâcher en rentrant. Mais il fallait le faire parce que si on ne le faisait pas, on aurait perdu encore du temps. Et en fait, quand elles sont rentrées, elles ont été les premières à me demander quand est-ce qu'on reprenait les entraînements. Techniquement, nos Tahitiennes ont des capacités. Mais c'est surtout sur la vitesse de jeu où l'on était carrément en retard. Après on a joué contre le Luxembourg qui joue 15 matchs internationaux tous les ans. Nous on n'avait plus joué de match international depuis 2019 et les Jeux du Pacifique. Et c'était aussi ce message que je voulais faire passer à la direction de la FTF : ‘Vous voulez que l'on progresse, il faut que l'on sorte et que l'on joue des matchs internationaux'. Au final, cette expérience en France a été positive pour tout le groupe, les joueuses et le staff, et on espère que cela va porter ses fruits.”
Penchons-nous maintenant sur votre premier match pour cette Nations Cup. Vous affrontez la Papouasie Nouvelle-Guinée, médaillée d'or lors des Jeux de Samoa en 2019. Un gros morceau pour débuter, comment vous abordez cette rencontre ?
“J'aime beaucoup jouer les équipes les plus fortes en début de compétition parce que ça nous permettra de voir où est-ce que l'on se situe. Et la pression n'est pas de notre côté vu que l'on n'est pas favorite sur ce match. Il faudra être sérieuse et appliquée. On a regardé aussi beaucoup de vidéos des derniers matchs de la Papouasie Nouvelle-Guinée. L'idée c'était de se concentrer sur nos adversaires tant que l'on est à Tahiti, mais une fois à Fidji, on se concentrera que sur nous. Si on joue comme on sait le faire, si on respecte notre plan de jeu, on est vraiment capable d'aller très loin. Après, c'est le football et quand le match démarre tu ne contrôles plus grand-chose. Après je sais que je peux compter sur un groupe de 22 joueuses vraiment homogène. Composer un 11 de départ va être difficile pour moi mais le point positif c'est que j'ai une belle profondeur de banc.”
“Oui c'est Camille André qui joue au RC Strasbourg. Elle a eu la bonne idée de naître à Tahiti (rires) ce qui fait qu'elle peut représenter le fenua. Et puis pour nous, c'est une chance incroyable de l'avoir parce que trouver une bonne gardienne de but c'est toujours compliqué. Même si dans le groupe, nous avons une jeune prometteuse, Gelimma El Hadj Kaddour, mais qui doit encore acquérir de l'expérience. Avec Camille, on a une fille qui a l'habitude des matchs de haut-niveau.”
Vous avez donc des joueuses qui évoluent à Tahiti, en France et aux États-Unis. Comment on prépare une compétition comme la Nations Cup avec des joueuses aussi dispatchées ?
“Ce n'était pas évident (rires). Je tiens à saluer le travail du staff et de Mathilde Durnay en particulier qui m'a beaucoup aidé dans l'accompagnement des joueuses. Elle a assuré le suivi des filles qui évoluent en France. Et puis en février, comme je l'ai dit, il y a eu notre tournée en France où on a pu tous se retrouver. Et pour la préparation de la Nations Cup, j'ai fait en sorte de les faire revenir le plus tôt possible à Tahiti. Camille André par exemple est arrivée le 2 juin de Strasbourg. Et puis le reste du groupe est arrivée courant juin. Ça fait donc trois semaines que j'ai tout mon groupe.”
Est-ce-que ces trois semaines ont suffi pour préparer la compétition à venir ?
“Oui. Les filles se connaissent déjà bien. Lors des matchs en France, il y a des automatismes qui se sont créés. Et puis là, elles se sont entraînées tous les jours, parfois même deux fois par jour. Donc les automatismes sont là et j'ai des joueuses qui ont de l'expérience et qui s'adaptent vite. Le plus difficile à gérer, ça a été l'aspect physique. Les filles qui jouent en France sont arrivées avec un certain niveau physique et celles de Tahiti avaient un retard à combler. On a fait appel à un préparateur physique qui a réussi à mettre tout le monde au même niveau.”
Pour revenir une dernière fois sur votre tournée en France en février, sur le terrain cela ne s'est pas bien passé avec notamment une défaite 11-0 contre le Luxembourg. Qu'est-ce-que vous retenez de ces rencontres ?
“On savait que ça allait être difficile. Mais on voulait faire passer deux messages. Le premier c'était pour montrer à nos filles que lorsque tu restes à Tahiti, t'es championne de Tahiti mais elle ne se dise pas forcément qu'il faut qu'elle fasse plus d'efforts à l'entraînement parce qu'elle gagne tous les week-ends. Et ces matchs pour elles en métropole ont été comme un électrochoc. C'était quitte ou double pour moi parce qu'elles auraient pu me lâcher en rentrant. Mais il fallait le faire parce que si on ne le faisait pas, on aurait perdu encore du temps. Et en fait, quand elles sont rentrées, elles ont été les premières à me demander quand est-ce qu'on reprenait les entraînements. Techniquement, nos Tahitiennes ont des capacités. Mais c'est surtout sur la vitesse de jeu où l'on était carrément en retard. Après on a joué contre le Luxembourg qui joue 15 matchs internationaux tous les ans. Nous on n'avait plus joué de match international depuis 2019 et les Jeux du Pacifique. Et c'était aussi ce message que je voulais faire passer à la direction de la FTF : ‘Vous voulez que l'on progresse, il faut que l'on sorte et que l'on joue des matchs internationaux'. Au final, cette expérience en France a été positive pour tout le groupe, les joueuses et le staff, et on espère que cela va porter ses fruits.”
Penchons-nous maintenant sur votre premier match pour cette Nations Cup. Vous affrontez la Papouasie Nouvelle-Guinée, médaillée d'or lors des Jeux de Samoa en 2019. Un gros morceau pour débuter, comment vous abordez cette rencontre ?
“J'aime beaucoup jouer les équipes les plus fortes en début de compétition parce que ça nous permettra de voir où est-ce que l'on se situe. Et la pression n'est pas de notre côté vu que l'on n'est pas favorite sur ce match. Il faudra être sérieuse et appliquée. On a regardé aussi beaucoup de vidéos des derniers matchs de la Papouasie Nouvelle-Guinée. L'idée c'était de se concentrer sur nos adversaires tant que l'on est à Tahiti, mais une fois à Fidji, on se concentrera que sur nous. Si on joue comme on sait le faire, si on respecte notre plan de jeu, on est vraiment capable d'aller très loin. Après, c'est le football et quand le match démarre tu ne contrôles plus grand-chose. Après je sais que je peux compter sur un groupe de 22 joueuses vraiment homogène. Composer un 11 de départ va être difficile pour moi mais le point positif c'est que j'ai une belle profondeur de banc.”
“Je n'ai jamais eu un groupe aussi sérieux, aussi expérimenté et avec des expériences diverses et variées”
Vous enchainez derrière avec le Vanuatu qui semble être une équipe plus abordable...
“La Papouasie et le Vanuatu ont un peu le même profil. Ça joue très vite et cela ne réussit pas aux sélections tahitiennes, que ce soit chez les garçons ou chez les filles. Ce sont des équipes fortes aussi sur les duels. Et nous, notre force ça sera le plan tactique sur lequel on a beaucoup travaillé. Vraiment encore une fois, si le plan que l'on a établi est respecté, ça devrait bien marcher. Si on fait deux bons matchs dans le groupe et que l'on se qualifie pour les quarts de finale ça sera de bon augure pour nous. Après si l'on regarde les autres équipes, Fidji, qui va jouer à domicile, sera à surveiller. La Nouvelle-Calédonie évidemment qui a de bonnes jeunes aussi. Samoa a bien travaillé aussi. Mais globalement toutes les équipes sont plus investies dans le foot féminin parce qu'il y a un gros suivi de l'OFC et de la FIFA. Je pense que ça sera une compétition de haut-niveau.”
Une victoire à la Nations Cup vous permettrait d'entretenir une possible qualification pour la Coupe du monde 2023 en Australie....
“Pour se qualifier à ce Mondial, c'est un vrai parcours du combattant. Il faut déjà gagner la Nations Cup pour se qualifier pour des matchs de barrage contre des équipes des autres confédérations. Tu gagnes, tu as un deuxième barrage et enfin un troisième match de barrage contre une équipe de l'UEFA qui est le plus haut niveau. Un véritable parcours du combattant.”
Donc l'objectif pour vous à Fidji sera de faire quoi si une qualification pour la Coupe du monde semble si difficile ?
“Ça sera de gagner cette Nations Cup. Après franchement, si on le fait ça sera déjà énorme parce qu'on a redémarré le football féminin qu'en 2018. C'est encore tout récent et il y a évidemment encore beaucoup de choses à faire. Il faut stabiliser les championnats locaux pour faire monter le niveau des filles. On a de très bonnes jeunes qui arrivent derrière et ça vraiment fait de bonnes sélections en U16 et U19.”
Votre sélection est la vitrine du football féminin tahitien et un bon résultat à Fidji ne pourra qu'aider à dynamiser un peu plus la pratique auprès des jeunes filles...
“Exactement. Cette année on a beaucoup travaillé sur le rôle d'ambassadrice de nos sélectionnées. Elles sont venues toute l'année sur les plateaux jeunes, elles ont signé des autographes. Les petites qui démarrent le foot ont besoin d'avoir des perspectives. Et aujourd'hui, ces petites ont envie d'aller jouer en France, aux États-Unis et de continuer à jouer au football, ce qui n'était pas du tout le cas il y a quelques années. On est en train de changer les choses grâce aux Vahine 'Ura. Notre objectif sur cette compétition sera de représenter le pays du mieux possible et surtout de rendre fier le fenua et que les filles aussi soient fières de ce qu'elles auront fait.”
Quand on aborde une compétition on y va toujours pour la gagner. Très honnêtement est-ce-que la victoire à la Nations Cup est envisageable ?
“Je sens vraiment que l'on peut faire quelque chose sur cette compétition. Je n'ai jamais eu un groupe aussi sérieux, aussi expérimenté et avec des expériences diverses et variées. On a des filles qui jouent en France, aux États-Unis, ça sera vraiment un plus pour nous par rapport à d'autres équipes. On a aussi beaucoup développé notre staff, avec dix personnes. Ça aide forcément au bien-être de l'équipe et on l'est beaucoup plus professionnel dans notre façon de travailler. Je dirais que l'on a mis tous les ingrédients que l'on pouvait mettre.”
“La Papouasie et le Vanuatu ont un peu le même profil. Ça joue très vite et cela ne réussit pas aux sélections tahitiennes, que ce soit chez les garçons ou chez les filles. Ce sont des équipes fortes aussi sur les duels. Et nous, notre force ça sera le plan tactique sur lequel on a beaucoup travaillé. Vraiment encore une fois, si le plan que l'on a établi est respecté, ça devrait bien marcher. Si on fait deux bons matchs dans le groupe et que l'on se qualifie pour les quarts de finale ça sera de bon augure pour nous. Après si l'on regarde les autres équipes, Fidji, qui va jouer à domicile, sera à surveiller. La Nouvelle-Calédonie évidemment qui a de bonnes jeunes aussi. Samoa a bien travaillé aussi. Mais globalement toutes les équipes sont plus investies dans le foot féminin parce qu'il y a un gros suivi de l'OFC et de la FIFA. Je pense que ça sera une compétition de haut-niveau.”
Une victoire à la Nations Cup vous permettrait d'entretenir une possible qualification pour la Coupe du monde 2023 en Australie....
“Pour se qualifier à ce Mondial, c'est un vrai parcours du combattant. Il faut déjà gagner la Nations Cup pour se qualifier pour des matchs de barrage contre des équipes des autres confédérations. Tu gagnes, tu as un deuxième barrage et enfin un troisième match de barrage contre une équipe de l'UEFA qui est le plus haut niveau. Un véritable parcours du combattant.”
Donc l'objectif pour vous à Fidji sera de faire quoi si une qualification pour la Coupe du monde semble si difficile ?
“Ça sera de gagner cette Nations Cup. Après franchement, si on le fait ça sera déjà énorme parce qu'on a redémarré le football féminin qu'en 2018. C'est encore tout récent et il y a évidemment encore beaucoup de choses à faire. Il faut stabiliser les championnats locaux pour faire monter le niveau des filles. On a de très bonnes jeunes qui arrivent derrière et ça vraiment fait de bonnes sélections en U16 et U19.”
Votre sélection est la vitrine du football féminin tahitien et un bon résultat à Fidji ne pourra qu'aider à dynamiser un peu plus la pratique auprès des jeunes filles...
“Exactement. Cette année on a beaucoup travaillé sur le rôle d'ambassadrice de nos sélectionnées. Elles sont venues toute l'année sur les plateaux jeunes, elles ont signé des autographes. Les petites qui démarrent le foot ont besoin d'avoir des perspectives. Et aujourd'hui, ces petites ont envie d'aller jouer en France, aux États-Unis et de continuer à jouer au football, ce qui n'était pas du tout le cas il y a quelques années. On est en train de changer les choses grâce aux Vahine 'Ura. Notre objectif sur cette compétition sera de représenter le pays du mieux possible et surtout de rendre fier le fenua et que les filles aussi soient fières de ce qu'elles auront fait.”
Quand on aborde une compétition on y va toujours pour la gagner. Très honnêtement est-ce-que la victoire à la Nations Cup est envisageable ?
“Je sens vraiment que l'on peut faire quelque chose sur cette compétition. Je n'ai jamais eu un groupe aussi sérieux, aussi expérimenté et avec des expériences diverses et variées. On a des filles qui jouent en France, aux États-Unis, ça sera vraiment un plus pour nous par rapport à d'autres équipes. On a aussi beaucoup développé notre staff, avec dix personnes. Ça aide forcément au bien-être de l'équipe et on l'est beaucoup plus professionnel dans notre façon de travailler. Je dirais que l'on a mis tous les ingrédients que l'on pouvait mettre.”