Tahiti, le 9 avril 2025 - Rautīemoemaitearu – Les Stigmates de la Lune, la toute première pièce de Rehia Tepa, sera jouée ce week-end au Petit théâtre. L’occasion de plonger dans un monde onirique, à la frontière du réel et du surnaturel.
“Ô nuit, sombre nuit d’effrois : ne l’oubliez surtout pas ! Rejoignez-moi dans les bois, il n’y a plus rien ici-bas.” Rejoignez la troupe Tama nō te Aru qui interprètera vendredi et samedi Rautīemoemaitearu – Les Stigmates de la Lune. Cette pièce a été écrite et mise en scène par Rehia Tepa. C’est lui qui a également réalisé le casting. Il a monté sa troupe. “Je suis moi-même comédien, j’ai cherché dans mon entourage pour cette pièce”, explique-t-il.
Pour jouer le rôle des enfants, il s’est tourné vers la classe de théâtre du conservatoire artistique de la Polynésie française. “Là où j’ai commencé”, confie-t-il. Christine Bennett, professeure d’art dramatique, lui a présenté cinq “talents” qu’il a pris plaisir à diriger. “Trois d’entre eux passent le bac cette année, c’est un vrai challenge”, souligne-t-il.
L’oralité sur papier
Rautīemoemaitearu – Les Stigmates de la Lune est une pièce à la croisée du mystère, du fantastique et du drame. Elle a été publiée par Littéramā’ohi à l’occasion du salon du livre 2024. Rehia Tepa, 27 ans, est étudiant en lettres à l’Université de la Polynésie française, “j’ai l’habitude de rédiger et c’est tout naturellement qu’un glissement s’est opéré vers l’écriture d’une pièce de théâtre, il m’a semblé plus facile de manier d’abord l’oralité sur papier avant de passer, un jour, à l’écriture d’un roman.”
En écrivant, il avait déjà dans l’idée de faire vivre la pièce. Le passage à la mise en scène n’a donc pas été difficile. “J’avais tout en tête, même si cela reste quelque chose de faire passer l’histoire dans les corps et l’espace.”
“Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?”
Entre récit initiatique, quête identitaire et légendes ancrées dans l’imaginaire polynésien, cette œuvre originale explore les thèmes de la mémoire, du déracinement et de la résilience. Il est question “de temporalité”, mais aussi de réalité, “qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?” Pour autant, la pièce n’est pas ancrée dans une époque déterminée, “il n’y a pas de cadre temporel, cela pourrait se passer dans l’ancien temps, comme dans un futur dystopique”.
Pour cette première pièce, deux dates sont prévues, mais “j’ai déjà d’autres histoires en tête”, annonce l’auteur. Il aimerait notamment traiter de la problématique du choix. Il promet donc, avec Tama nō te Aru, de trouver sa place sur la scène locale.
“Ô nuit, sombre nuit d’effrois : ne l’oubliez surtout pas ! Rejoignez-moi dans les bois, il n’y a plus rien ici-bas.” Rejoignez la troupe Tama nō te Aru qui interprètera vendredi et samedi Rautīemoemaitearu – Les Stigmates de la Lune. Cette pièce a été écrite et mise en scène par Rehia Tepa. C’est lui qui a également réalisé le casting. Il a monté sa troupe. “Je suis moi-même comédien, j’ai cherché dans mon entourage pour cette pièce”, explique-t-il.
Pour jouer le rôle des enfants, il s’est tourné vers la classe de théâtre du conservatoire artistique de la Polynésie française. “Là où j’ai commencé”, confie-t-il. Christine Bennett, professeure d’art dramatique, lui a présenté cinq “talents” qu’il a pris plaisir à diriger. “Trois d’entre eux passent le bac cette année, c’est un vrai challenge”, souligne-t-il.
L’oralité sur papier
Rautīemoemaitearu – Les Stigmates de la Lune est une pièce à la croisée du mystère, du fantastique et du drame. Elle a été publiée par Littéramā’ohi à l’occasion du salon du livre 2024. Rehia Tepa, 27 ans, est étudiant en lettres à l’Université de la Polynésie française, “j’ai l’habitude de rédiger et c’est tout naturellement qu’un glissement s’est opéré vers l’écriture d’une pièce de théâtre, il m’a semblé plus facile de manier d’abord l’oralité sur papier avant de passer, un jour, à l’écriture d’un roman.”
En écrivant, il avait déjà dans l’idée de faire vivre la pièce. Le passage à la mise en scène n’a donc pas été difficile. “J’avais tout en tête, même si cela reste quelque chose de faire passer l’histoire dans les corps et l’espace.”
“Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?”
Entre récit initiatique, quête identitaire et légendes ancrées dans l’imaginaire polynésien, cette œuvre originale explore les thèmes de la mémoire, du déracinement et de la résilience. Il est question “de temporalité”, mais aussi de réalité, “qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?” Pour autant, la pièce n’est pas ancrée dans une époque déterminée, “il n’y a pas de cadre temporel, cela pourrait se passer dans l’ancien temps, comme dans un futur dystopique”.
Pour cette première pièce, deux dates sont prévues, mais “j’ai déjà d’autres histoires en tête”, annonce l’auteur. Il aimerait notamment traiter de la problématique du choix. Il promet donc, avec Tama nō te Aru, de trouver sa place sur la scène locale.
Le pitch
Lorsque survient la pleine Lune, du plus profond des bois s’élèvent des voix et les esprits d’autrefois viennent éclairer la voie… À l’orphelinat Sainte-Christie, la nouvelle préceptrice est déterminée à percer le mystère de l’indocile Marie. Sans aucune explication, la jeune fille a pris l’habitude de s’éclipser dans les bois au beau milieu de la nuit. D’où peut bien lui venir une telle obsession ? Quelles peuvent donc être ses motivations ? Il est des souvenirs aussi troubles que tenaces, des vérités aussi insoutenables que nécessaires… Mais pour pouvoir avancer, tout doit être mis en lumière. Certaines blessures n’attendent qu’une chose : être racontées.
Lorsque survient la pleine Lune, du plus profond des bois s’élèvent des voix et les esprits d’autrefois viennent éclairer la voie… À l’orphelinat Sainte-Christie, la nouvelle préceptrice est déterminée à percer le mystère de l’indocile Marie. Sans aucune explication, la jeune fille a pris l’habitude de s’éclipser dans les bois au beau milieu de la nuit. D’où peut bien lui venir une telle obsession ? Quelles peuvent donc être ses motivations ? Il est des souvenirs aussi troubles que tenaces, des vérités aussi insoutenables que nécessaires… Mais pour pouvoir avancer, tout doit être mis en lumière. Certaines blessures n’attendent qu’une chose : être racontées.