Shizuoka, Japon | AFP | vendredi 04/10/2019 - Sept essais, quelques enchaînements dévastateurs... Bien que privée de mêlée, l'Afrique du Sud a plus qu'entrouvert la porte des quarts de finale de la coupe du monde en battant largement l'Italie (49-3) vendredi à Shizuoka.
Un gourmand sevré de dessert, un bavard privé d'auditoire... Rois de l'épreuve de force, les Springboks ont certes inscrit sept essais, mais ils ont été privés de leur arme favorite, la mêlée fermée, en raison de la blessure rapide de deux piliers droits italiens (Ferrari 1, Riccioni 18).
Comme le prévoit le règlement, les équipes se sont contentées de mêlées simulées, se posant sans pousser aux quatre coins du terrain.
Au-delà de la blessure de ses deux droitiers, l'Italie a également été victime d'un autre pilier, le "gaucher" Andrea Lovotti, exclu à la 44e minute pour un placage "cathédrale" sur le N.8 des Boks, Duane Vermeulen, alors que le jeu était... interrompu.
Comment dire ? "Un geste d'une stupidité crasse", a résumé Conor O'Shea, le sélectionneur de la Squadra, mâchoire serrée juste, après le match.
Car à ce stade du match, l'Italie, menée (17-3), venait d'investir le camp sud-africain sur un contre de soixante mètres. Et qui sait ?
"17-3, vous perdez cet homme et le match est plié", insiste O'Shea. "C'est vrai qu'après le carton rouge, ce fut plus facile pour nous", a reconnu le coach des Boks, Rassie Erasmus.
En dehors de ce (relatif) moment de frayeur, les Springboks, même sans mêlée fermée, ont imposé leur puissance, dans le sillage d'une deuxième ligne Etzebeth-De Jager, dévastatrice sur les ballons portés. Comme sur le deuxième essai, inscrit par le talonneur Mbonambi (17-3, 27).
- Kolbe brille et grimace -
En dehors de son pack monolithique, l'Afrique du sud possède également quelques atouts offensifs. Une paire de centre De Allende-Am joueuse, un arrière (Le Roux) porté vers l'avant et surtout des ailiers (Mapimpi-Kolbe) supersoniques.
Eclatant face aux All Blacks, malgré la défaite (23-13) le 21 septembre, Cheslin Kolbe a une nouvelle fois exposé ses appuis déroutants et ses qualités de finisseur, pour inscrire deux essais. Le premier au bout d'une passe au pied de Willie Le Roux (6); le second après un jeu "main-main" avants-trois quarts le long de la ligne de touche et un renversement au pied de Pollard (53).
Car en plus d'un pack destructeur et d'un brelan de finisseurs, les Springboks peuvent toujours compter sur un jeu au pied de qualité, via Pollard et le Roux.
Seul bémol, une cheville de Kolbe a été amochée sur l'une des dernières actions, laissant le "zébulon", soudain grimaçant, suivre le fin du match depuis le bord de la touche... "Cela a un peu tourné mais cela devrait aller", a déclaré Kolbe, juste après le coup de sifflet final.
Voilà donc les Boks lancés vers les quarts de finale. "Je suis juste content, car ce match était capital pour nous", a souligné Erasmus. Avant l'entrée dans la phase finale (vraisemblablement face au Japon ou à l'Irlande), les Boks auront une dernière répétition, face au Canada, mardi.
Un gourmand sevré de dessert, un bavard privé d'auditoire... Rois de l'épreuve de force, les Springboks ont certes inscrit sept essais, mais ils ont été privés de leur arme favorite, la mêlée fermée, en raison de la blessure rapide de deux piliers droits italiens (Ferrari 1, Riccioni 18).
Comme le prévoit le règlement, les équipes se sont contentées de mêlées simulées, se posant sans pousser aux quatre coins du terrain.
Au-delà de la blessure de ses deux droitiers, l'Italie a également été victime d'un autre pilier, le "gaucher" Andrea Lovotti, exclu à la 44e minute pour un placage "cathédrale" sur le N.8 des Boks, Duane Vermeulen, alors que le jeu était... interrompu.
Comment dire ? "Un geste d'une stupidité crasse", a résumé Conor O'Shea, le sélectionneur de la Squadra, mâchoire serrée juste, après le match.
Car à ce stade du match, l'Italie, menée (17-3), venait d'investir le camp sud-africain sur un contre de soixante mètres. Et qui sait ?
"17-3, vous perdez cet homme et le match est plié", insiste O'Shea. "C'est vrai qu'après le carton rouge, ce fut plus facile pour nous", a reconnu le coach des Boks, Rassie Erasmus.
En dehors de ce (relatif) moment de frayeur, les Springboks, même sans mêlée fermée, ont imposé leur puissance, dans le sillage d'une deuxième ligne Etzebeth-De Jager, dévastatrice sur les ballons portés. Comme sur le deuxième essai, inscrit par le talonneur Mbonambi (17-3, 27).
- Kolbe brille et grimace -
En dehors de son pack monolithique, l'Afrique du sud possède également quelques atouts offensifs. Une paire de centre De Allende-Am joueuse, un arrière (Le Roux) porté vers l'avant et surtout des ailiers (Mapimpi-Kolbe) supersoniques.
Eclatant face aux All Blacks, malgré la défaite (23-13) le 21 septembre, Cheslin Kolbe a une nouvelle fois exposé ses appuis déroutants et ses qualités de finisseur, pour inscrire deux essais. Le premier au bout d'une passe au pied de Willie Le Roux (6); le second après un jeu "main-main" avants-trois quarts le long de la ligne de touche et un renversement au pied de Pollard (53).
Car en plus d'un pack destructeur et d'un brelan de finisseurs, les Springboks peuvent toujours compter sur un jeu au pied de qualité, via Pollard et le Roux.
Seul bémol, une cheville de Kolbe a été amochée sur l'une des dernières actions, laissant le "zébulon", soudain grimaçant, suivre le fin du match depuis le bord de la touche... "Cela a un peu tourné mais cela devrait aller", a déclaré Kolbe, juste après le coup de sifflet final.
Voilà donc les Boks lancés vers les quarts de finale. "Je suis juste content, car ce match était capital pour nous", a souligné Erasmus. Avant l'entrée dans la phase finale (vraisemblablement face au Japon ou à l'Irlande), les Boks auront une dernière répétition, face au Canada, mardi.