Tahiti, le 7 octobre 2024 - La Maison des Sciences de l'Homme du Pacifique organise les 10 et 11 octobre prochains, à l'Université de la Polynésie française, un colloque intitulé “Les Polynésiens face aux maladies - Santé et soins de la période pré-européenne à l'épidémie de Covid-19”. Une restitution du programme de recherche RESI-POLY invitant à rétablir, et donc réapprécier, le contexte sanitaire de la société polynésienne précoloniale à nos jours.
Si l'impact de l'arrivée des occidentaux sur la société polynésienne a été indéniablement dévastateur en termes d'épidémies et de maladies, de récents travaux plus élargis ont conduit la communauté scientifique à une réappréciation du contexte sanitaire d’avant ce contact. Loin de l'image fantasmée d'une population épanouie à la santé de fer, la population océanienne semble également avoir été affectée par diverses maladies nutritionnelles et infectieuses, impliquant des mécanismes de gestion sanitaire inscrits dans les cadres socio-culturels et religieux traditionnels.
En effet, une récente confrontation des données archéologiques, bio-anthropologiques, ethno-historiques et linguistique, suggère de nouvelles perspectives, plus riches, complexes et nuancées, sur la façon dont les Polynésiens ont fait face à ces maladies. Une analyse, en tout cas, soutenue par les professeurs Éric Conte et Guillaume Molle, ainsi que les docteurs Tamatoa Bambridge et Lucile Hervouet, membre du comité organisateur du colloque “Les Polynésiens face aux maladies - Santé et soins de la période pré-européenne à l'épidémie de Covid-19”, qui se tiendra les 10 et 11 octobre prochains à l'Université de la Polynésie française.
Un colloque qui constitue, en somme, la restitution du programme de recherche RESI-POLY, sur la Résilience des Polynésiens aux maladies et aux épidémies. Un programme qui a mobilisé plus d'une vingtaine de chercheurs issus de disciplines aussi diverses que variées, à l'exemple des sciences humaines et sociales, de la biologie, de la chimie, ou encore de la chimie, pour ne citer qu'eux. L'étude, portant sur une plage chronologique très ample, a pour but d'aborder la question de la santé des Polynésiens à différents moments de leur histoire, et en fonction des enjeux médicaux, sanitaires, politiques, culturels propres à chaque période.
Divisé en trois grandes sessions, le colloque abordera en premier lieu la période pré-européenne et coloniale, avec notamment le cas des Marquises dans les années 1500, la grippe espagnole du début de XXe siècle, ou encore la lèpre aux Tuamotu dans les années 1920. En second lieu, le colloque traitera de la question de la santé des Polynésiens durant le Covid-19, pour ensuite finir sur l'état et la pratique de la médecine traditionnelle à l'époque contemporaine.
Si l'impact de l'arrivée des occidentaux sur la société polynésienne a été indéniablement dévastateur en termes d'épidémies et de maladies, de récents travaux plus élargis ont conduit la communauté scientifique à une réappréciation du contexte sanitaire d’avant ce contact. Loin de l'image fantasmée d'une population épanouie à la santé de fer, la population océanienne semble également avoir été affectée par diverses maladies nutritionnelles et infectieuses, impliquant des mécanismes de gestion sanitaire inscrits dans les cadres socio-culturels et religieux traditionnels.
En effet, une récente confrontation des données archéologiques, bio-anthropologiques, ethno-historiques et linguistique, suggère de nouvelles perspectives, plus riches, complexes et nuancées, sur la façon dont les Polynésiens ont fait face à ces maladies. Une analyse, en tout cas, soutenue par les professeurs Éric Conte et Guillaume Molle, ainsi que les docteurs Tamatoa Bambridge et Lucile Hervouet, membre du comité organisateur du colloque “Les Polynésiens face aux maladies - Santé et soins de la période pré-européenne à l'épidémie de Covid-19”, qui se tiendra les 10 et 11 octobre prochains à l'Université de la Polynésie française.
Un colloque qui constitue, en somme, la restitution du programme de recherche RESI-POLY, sur la Résilience des Polynésiens aux maladies et aux épidémies. Un programme qui a mobilisé plus d'une vingtaine de chercheurs issus de disciplines aussi diverses que variées, à l'exemple des sciences humaines et sociales, de la biologie, de la chimie, ou encore de la chimie, pour ne citer qu'eux. L'étude, portant sur une plage chronologique très ample, a pour but d'aborder la question de la santé des Polynésiens à différents moments de leur histoire, et en fonction des enjeux médicaux, sanitaires, politiques, culturels propres à chaque période.
Divisé en trois grandes sessions, le colloque abordera en premier lieu la période pré-européenne et coloniale, avec notamment le cas des Marquises dans les années 1500, la grippe espagnole du début de XXe siècle, ou encore la lèpre aux Tuamotu dans les années 1920. En second lieu, le colloque traitera de la question de la santé des Polynésiens durant le Covid-19, pour ensuite finir sur l'état et la pratique de la médecine traditionnelle à l'époque contemporaine.