Tahiti, le 27 novembre 2025 – La représentante du Tavini, Hinamoeura Morgant-Cross, interpelle le gouvernement ce jeudi en séance à l’assemblée concernant la révision de la liste des produits de première nécessité et de grande consommation (PPN et PGC). Une mesure qui figurait dans le programme politique du parti, rappelle l’élue qui préconise une réduction de cette liste en la “rationalisant” et en ciblant mieux les produits encadrés.
L’objectif recherché est toujours le même : faire baisser les prix et redonner du pouvoir d’achat aux Polynésiens. Les produits de première nécessité et de grande consommation (PPN et PGC) ont été instaurés pour au moins “garantir des produits de base à des prix encadrés”, comme le rappelle Hinamoeura Morgant-Cross dans la question orale qu’elle adressera au ministre de l’Économie Warren Dexter ce jeudi à l’assemblée. Mais comme elle le souligne, cette mesure a eu des effets pervers et même “contre-productifs” puisqu’elle “a contraint les commerçants à augmenter les prix sur d’autres produits pour compenser la faible rentabilité des PPN”.
L’élue du Tavini préconise donc de réduire cette fameuse liste en la “rationalisant” et en ciblant mieux les produits encadrés afin de permettre “une plus grande flexibilité commerciale, ce qui, à court terme, pourrait contribuer à une baisse générale des prix”. Et elle donne l’exemple du beurre qui est classé PPN, peu importe sa marque ou son origine. “Cette multitude de références n’est pas nécessaire (...) simplifions l’offre, avec une seule référence”, propose Hinamoeura Morgant-Cross qui estime qu’une sélection plus restreinte des PPN et PGC permettrait de “diminuer la pression sur les marges des commerçants”. Elle demande ainsi au ministre quel est le calendrier prévu pour cette “révision” du dispositif des PPN dont il dénonce lui-même “l’effet inflationniste”, et “si cette réforme s’inscrira dans l’intérêt de tous”.
L’élue bleu ciel compte ensuite enfourcher son vieux cheval de bataille pour interpeller le ministre de la Santé cette fois, Cédric Mercadal, sur les “répercussions sanitaires graves et durables” dues aux essais nucléaires qui ne sont pourtant pas intégrées dans la politique de santé publique. Faire de la prévention pour manger mieux, arrêter de fumer et moins boire, c’est bien, mais la malbouffe, le tabac et l’alcool ne sont pas les seuls responsables des cancers, dit-elle. “Il est impératif de comprendre qu’aucune prévention, aucun mode de vie sain, ne peut protéger une personne exposée à des radiations nucléaires”, martèle la représentante qui considère que cette exposition à la radioactivité est “un facteur majeur” qui est totalement “absent de vos analyses et de votre stratégie de prévention”.
L’objectif recherché est toujours le même : faire baisser les prix et redonner du pouvoir d’achat aux Polynésiens. Les produits de première nécessité et de grande consommation (PPN et PGC) ont été instaurés pour au moins “garantir des produits de base à des prix encadrés”, comme le rappelle Hinamoeura Morgant-Cross dans la question orale qu’elle adressera au ministre de l’Économie Warren Dexter ce jeudi à l’assemblée. Mais comme elle le souligne, cette mesure a eu des effets pervers et même “contre-productifs” puisqu’elle “a contraint les commerçants à augmenter les prix sur d’autres produits pour compenser la faible rentabilité des PPN”.
L’élue du Tavini préconise donc de réduire cette fameuse liste en la “rationalisant” et en ciblant mieux les produits encadrés afin de permettre “une plus grande flexibilité commerciale, ce qui, à court terme, pourrait contribuer à une baisse générale des prix”. Et elle donne l’exemple du beurre qui est classé PPN, peu importe sa marque ou son origine. “Cette multitude de références n’est pas nécessaire (...) simplifions l’offre, avec une seule référence”, propose Hinamoeura Morgant-Cross qui estime qu’une sélection plus restreinte des PPN et PGC permettrait de “diminuer la pression sur les marges des commerçants”. Elle demande ainsi au ministre quel est le calendrier prévu pour cette “révision” du dispositif des PPN dont il dénonce lui-même “l’effet inflationniste”, et “si cette réforme s’inscrira dans l’intérêt de tous”.
L’élue bleu ciel compte ensuite enfourcher son vieux cheval de bataille pour interpeller le ministre de la Santé cette fois, Cédric Mercadal, sur les “répercussions sanitaires graves et durables” dues aux essais nucléaires qui ne sont pourtant pas intégrées dans la politique de santé publique. Faire de la prévention pour manger mieux, arrêter de fumer et moins boire, c’est bien, mais la malbouffe, le tabac et l’alcool ne sont pas les seuls responsables des cancers, dit-elle. “Il est impératif de comprendre qu’aucune prévention, aucun mode de vie sain, ne peut protéger une personne exposée à des radiations nucléaires”, martèle la représentante qui considère que cette exposition à la radioactivité est “un facteur majeur” qui est totalement “absent de vos analyses et de votre stratégie de prévention”.