salon 2013- photo CM
PAPEETE, le 17 novembre 2014: La fédération artisanale marquisienne « Te Tuhuka o te Henua Enana » a inauguré avec faste sa 39ème exposition ce samedi 15 novembre, à Aora’i Tini Hau. Pendant 15 jours, plus de 110 exposants feront des démonstrations de leur savoir-faire : du tapa à la sculpture sur os en passant par le « kumu hei » (couronnes odoriférantes). Cette édition invitera le public à s’immerger dans le monde des Enana, grâce à des tableaux vivants.
L’arrivée des artisans marquisiens est toujours un évènement, du fait des nouveautés que l’on retrouve dans toutes leurs gammes de produits car l’art « énana » en est trop souvent réduit à la simple vision de tiki ou de fruitiers sculptés. Cette 39ème édition est l’occasion de surprendre le public, notamment via des reconstitutions de scènes d’activité d’antan. « Nous avons préparé des tableaux vivants selon chaque activité. Le public sera invité à revivre les gestes et traditions anciennes. Ils feront partie de l’évènement. » souligne Véronique Kohumoetini, présidente de la fédération organisatrice « Te Tuhuka o te Henua Enana » qui invite les artisans depuis les années 90.
Outre les objets sculptés, cette année il sera par exemple possible de découvrir des objets pyrogravés, principalement sur du bambou. A savoir que cette technique remonte à plusieurs siècles. C’est d’ailleurs de cette même manière que les motifs de tatouages nous sont parvenus. L’ethnologue allemand Karl Von Den Steinen avait d’ailleurs pu relever les détails du tatouage marquisien grâce à des bambous pyrogravés, vers la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, les artisans n’ont pas oublié le passé. Mais ce n’est là qu’un exemple sur la cinquantaine de stands qui rivaliseront d’originalité pour surprendre les visiteurs.
L’ambiance musicale sera assurée par les groupes de danses haka installée à Tahiti. On cite « Taki toa », ou encore « Te toa vii fenua » et « Kaipeka ». Depuis l’ouverture ce samedi dernier, le nombre de curieux ne cesse d’augmenter et c’est ainsi chaque année. La préparation des plats traditionnels sera un moment privilégié où artisans, organisateurs et public partageront le même repas. Des plats tels que les éternels « kaakū » (pâte à base de maiore), « īka mito » (poisson cru marquisien), le « heikai ou feiài » (sorte de tubercule confit) ou le « keukeu kōèhi » (chève au lait de coco) seront proposés à la dégustation et à la vente le week-end. Ce sera surtout l’occasion de voir les māmā de toutes les îles préparant ces succulents plats car cela n’a lieu que deux fois par ans.
L’exposition qui draine quelques 12 000 visiteurs par édition et rapporte un peu plus de 40 millions de francs, se poursuivra jusqu’au 30 novembre. Les horaires d’ouverture sont de 8h à 19h. Et pour des informations plus précises sur le programme, contacter Véronique Kohumoetini au 87 79 46 26. Kaòha kōtou ana tō te henua ènana e hakamevaha nei i te hana mei kīu (On salue tous ces artisans marquisiens qui font la promotion de l’art trationnel hérité des ancêtre) .
L’arrivée des artisans marquisiens est toujours un évènement, du fait des nouveautés que l’on retrouve dans toutes leurs gammes de produits car l’art « énana » en est trop souvent réduit à la simple vision de tiki ou de fruitiers sculptés. Cette 39ème édition est l’occasion de surprendre le public, notamment via des reconstitutions de scènes d’activité d’antan. « Nous avons préparé des tableaux vivants selon chaque activité. Le public sera invité à revivre les gestes et traditions anciennes. Ils feront partie de l’évènement. » souligne Véronique Kohumoetini, présidente de la fédération organisatrice « Te Tuhuka o te Henua Enana » qui invite les artisans depuis les années 90.
Outre les objets sculptés, cette année il sera par exemple possible de découvrir des objets pyrogravés, principalement sur du bambou. A savoir que cette technique remonte à plusieurs siècles. C’est d’ailleurs de cette même manière que les motifs de tatouages nous sont parvenus. L’ethnologue allemand Karl Von Den Steinen avait d’ailleurs pu relever les détails du tatouage marquisien grâce à des bambous pyrogravés, vers la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, les artisans n’ont pas oublié le passé. Mais ce n’est là qu’un exemple sur la cinquantaine de stands qui rivaliseront d’originalité pour surprendre les visiteurs.
L’ambiance musicale sera assurée par les groupes de danses haka installée à Tahiti. On cite « Taki toa », ou encore « Te toa vii fenua » et « Kaipeka ». Depuis l’ouverture ce samedi dernier, le nombre de curieux ne cesse d’augmenter et c’est ainsi chaque année. La préparation des plats traditionnels sera un moment privilégié où artisans, organisateurs et public partageront le même repas. Des plats tels que les éternels « kaakū » (pâte à base de maiore), « īka mito » (poisson cru marquisien), le « heikai ou feiài » (sorte de tubercule confit) ou le « keukeu kōèhi » (chève au lait de coco) seront proposés à la dégustation et à la vente le week-end. Ce sera surtout l’occasion de voir les māmā de toutes les îles préparant ces succulents plats car cela n’a lieu que deux fois par ans.
L’exposition qui draine quelques 12 000 visiteurs par édition et rapporte un peu plus de 40 millions de francs, se poursuivra jusqu’au 30 novembre. Les horaires d’ouverture sont de 8h à 19h. Et pour des informations plus précises sur le programme, contacter Véronique Kohumoetini au 87 79 46 26. Kaòha kōtou ana tō te henua ènana e hakamevaha nei i te hana mei kīu (On salue tous ces artisans marquisiens qui font la promotion de l’art trationnel hérité des ancêtre) .
salon 2013- photo CM
