Suva, Fidji | AFP | lundi 10/07/2022 - Les îles Kiribati ont quitté le groupe des pays insulaires du Pacifique, fissurant ce bloc majeur au moment où ses dirigeants lancent un sommet pour faire face à la montée des eaux et aux ambitions sécuritaires de la Chine dans la région.
Le pays du centre du Pacifique, comptant 120.000 habitants, a expliqué avoir pris "la décision souveraine" de se retirer du Forum des îles du Pacifique, basé à Fidji, "avec effet immédiat".
Dans une lettre du 9 juillet obtenue par l'AFP, le président des Kiribati Taneti Maamau justifie sa décision par la non nomination d'un secrétaire général venu de Micronésie.
Les pays de Micronésie ont, eux, renoncé à quitter le Forum après un accord de rotation pour ce poste, qui doit être discuté pendant le sommet de cette semaine.
Les dirigeants d'une dizaine de pays doivent se retrouver à Suva, capitale des îles Fidji, du 12 au 14 juillet.
Ce sommet se déroule au moment où la Chine cherche à étendre son influence diplomatique et sécuritaire dans la région.
L'activisme de Pékin dans la région, avec notamment un accord de sécurité signé avec les îles Salomon en avril, inquiète les Etats-Unis et leurs alliés.
L'Australie et la Nouvelle-Zélande, membres du Forum des îles du Pacifique, ont souligné l'importance de ce bloc dans la définition de la stratégie sécuritaire de la région.
Canberra travaille avec les Fidji pour inciter les Kiribati "à ne pas aller jusqu'au bout de leur décision officielle de partir", a déclaré Pat Conroy, ministre australien du Pacifique.
Le Forum "est l'architecture centrale de notre région et perdre les Kiribati ne seraient évidemment pas une bonne chose, et c'est pourquoi nous travaillons dur pour l'éviter", a-t-il dit à la télévision nationale ABC.
M. Conroy a souligné que les Kiribati mettaient en avant un problème de direction du Forum et non la place de la Chine.
Mais le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est rendu dans l'archipel en mai, lors de sa tournée dans la région, signant avec plusieurs pays dix accords, sur différents sujets comme le climat et l'économie, mais pas la sécurité.
Les Kiribati, peu élevées et sous la menace de la montée des eaux, occupent une position stratégique à 3.000 km de Hawaï et avec l'une des plus grandes zones économiques exclusives au monde.
Le pays du centre du Pacifique, comptant 120.000 habitants, a expliqué avoir pris "la décision souveraine" de se retirer du Forum des îles du Pacifique, basé à Fidji, "avec effet immédiat".
Dans une lettre du 9 juillet obtenue par l'AFP, le président des Kiribati Taneti Maamau justifie sa décision par la non nomination d'un secrétaire général venu de Micronésie.
Les pays de Micronésie ont, eux, renoncé à quitter le Forum après un accord de rotation pour ce poste, qui doit être discuté pendant le sommet de cette semaine.
Les dirigeants d'une dizaine de pays doivent se retrouver à Suva, capitale des îles Fidji, du 12 au 14 juillet.
Ce sommet se déroule au moment où la Chine cherche à étendre son influence diplomatique et sécuritaire dans la région.
L'activisme de Pékin dans la région, avec notamment un accord de sécurité signé avec les îles Salomon en avril, inquiète les Etats-Unis et leurs alliés.
L'Australie et la Nouvelle-Zélande, membres du Forum des îles du Pacifique, ont souligné l'importance de ce bloc dans la définition de la stratégie sécuritaire de la région.
Canberra travaille avec les Fidji pour inciter les Kiribati "à ne pas aller jusqu'au bout de leur décision officielle de partir", a déclaré Pat Conroy, ministre australien du Pacifique.
Le Forum "est l'architecture centrale de notre région et perdre les Kiribati ne seraient évidemment pas une bonne chose, et c'est pourquoi nous travaillons dur pour l'éviter", a-t-il dit à la télévision nationale ABC.
M. Conroy a souligné que les Kiribati mettaient en avant un problème de direction du Forum et non la place de la Chine.
Mais le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est rendu dans l'archipel en mai, lors de sa tournée dans la région, signant avec plusieurs pays dix accords, sur différents sujets comme le climat et l'économie, mais pas la sécurité.
Les Kiribati, peu élevées et sous la menace de la montée des eaux, occupent une position stratégique à 3.000 km de Hawaï et avec l'une des plus grandes zones économiques exclusives au monde.