L'équipe de France prête à marquer l'histoire !
Tahiti, le 26 juillet 2024 - Ce vendredi, à Atimaono, s’est tenue la tant attendue cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en présence des 48 olympiens qui se disputeront l’or à Teahupo’o ces prochains jours. Une cérémonie en parallèle des festivités de Paris, que les surfeurs internationaux ont pu suivre en direct de Papara.
On y est ! Après les polémiques, les incompréhensions et les malentendus, l’heure est à la fête. Et ce vendredi matin, le public s’est réveillé tôt, très tôt, pour y participer. “Nous sommes venus de Pirae pour assister à l’événement”, témoigne Isabelle, mère de famille. “On s’est réveillé à 5 heures avec ma petite famille. Je voulais vraiment que mes enfants voient ça. C’est une opportunité unique. Je ne suis pas une grande sportive mais les Jeux olympiques, c’est quand même quelque chose, on voit ça à la télé depuis que l’on est tout petit et aujourd’hui, c’est chez nous. C’est merveilleux.”
Dans le public, d’autres supporters ont même traversé les océans pour assister à la cérémonie : “Nous sommes de Labenne, pas loin d’Hossegor en France”, expliquent Kevin et ses copains, venus en Polynésie pensant voir les meilleurs surfeurs du monde s’affronter à la passe de Hava’e. “On est là aujourd’hui car c’est notre unique chance de voir nos surfeurs préférés. Nous avons appris qu’une fois arrivés ici les différentes réglementations pour ces Jeux. C’est dommage, mais c’est comme ça. En tout cas, on ne se laisse pas abattre et on en profite pour découvrir l’île et surfer un maximum. C’est magnifique chez vous.”
Une cérémonie en toute simplicité
Simple et efficace. C’est ainsi que l’on pourrait décrire cette tant attendue cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Tahiti. Pas de démesure, c’est la marque de fabrique du gouvernement bleu ciel. Pour autant, la présence des surfeurs internationaux, mais aussi et surtout celle de nos ‘aito Kauli Vaast et Vahine Fierro ont suffi à rendre l’événement singulier. Après tout, dans quelques jours, c’est l’histoire du sport polynésien qui se jouera. Et la foule, venue nombreuse pour l’occasion, n’a pas manqué de manifester son soutien envers nos deux champions lors de leur passage devant les tribunes. Une clameur qui a donné le ton pour les jours à venir.
Invitées à déposer un peu de leur sable dans un récipient commun, les différentes nations en ont profité pour faire valoir leurs couleurs et leur drapeau. L’occasion pour le public, averti ou non, de découvrir l’ensemble des athlètes qualifiés pour les épreuves olympiques de surf à Teahupo’o. Et si certaines délégations ont pu se présenter fièrement en équipe, d’autres en revanche ont dû porter leur drapeau seuls. À l’exemple notamment de la surfeuse chinoise Siqi Yang ou encore du surfeur marocain Ramzi Boukhiam, seuls représentants de leur nation pour l’événement. Un petit coup au moral pour certains de ces athlètes qui ont pu voir sur les écrans géants, en live, leur équipe nationale défiler sur la Seine à Paris. Heureusement, le soleil polynésien l’a emporté sur la grisaille de la capitale et les invitations au tamure ont ravivé la chaleur des Jeux.
Vers des Jeux inoubliables
Du côté du gouvernement, on se réjouit : “Il y a trois émotions qui me traversent aujourd’hui : fierté, bonheur et reconnaissance”, explique Nahema Temarii, ministre des Sports et de la Jeunesse. “Je suis fière de tout le travail qui a été accompli, notamment par mes équipes : Tū’aro Nui, l’IJSPF et la Direction de la jeunesse et des sports. Nous avons eu de grands moments de solitude et de remise en question, mais aujourd’hui, je pense que l’on a trouvé le juste équilibre entre ce que la population avait besoin et ce que les Jeux avaient besoin. Merci à tous d’être venus à la table des discussions. Résultat des courses : on y est, on a réussi, ça démarre !”
Également présente pour l’occasion, la ministre des Outre-mer, Marie Guévenoux, compte bien mettre en avant les différents acteurs de ses Jeux : “C’est un moment extrêmement fort pour les Français et tous les concitoyens polynésiens. Je ne suis là que pour trois jours, mais j’en profiterai pour rendre visite aux différents dispositifs de sécurité et aux volontaires. Nous avons 270 gendarmes et 280 volontaires qui sont engagés pour que ces Jeux soient une réussite.”
Les 48 athlètes sont prêts, les équipes de bénévoles sont prêtes, l’organisation aussi. Les conditions de houle semblent correctes pour le lancement de la compétition ce samedi matin. Les Jeux olympiques de Paris 2024 à Tahiti, c’est reva !
On y est ! Après les polémiques, les incompréhensions et les malentendus, l’heure est à la fête. Et ce vendredi matin, le public s’est réveillé tôt, très tôt, pour y participer. “Nous sommes venus de Pirae pour assister à l’événement”, témoigne Isabelle, mère de famille. “On s’est réveillé à 5 heures avec ma petite famille. Je voulais vraiment que mes enfants voient ça. C’est une opportunité unique. Je ne suis pas une grande sportive mais les Jeux olympiques, c’est quand même quelque chose, on voit ça à la télé depuis que l’on est tout petit et aujourd’hui, c’est chez nous. C’est merveilleux.”
Dans le public, d’autres supporters ont même traversé les océans pour assister à la cérémonie : “Nous sommes de Labenne, pas loin d’Hossegor en France”, expliquent Kevin et ses copains, venus en Polynésie pensant voir les meilleurs surfeurs du monde s’affronter à la passe de Hava’e. “On est là aujourd’hui car c’est notre unique chance de voir nos surfeurs préférés. Nous avons appris qu’une fois arrivés ici les différentes réglementations pour ces Jeux. C’est dommage, mais c’est comme ça. En tout cas, on ne se laisse pas abattre et on en profite pour découvrir l’île et surfer un maximum. C’est magnifique chez vous.”
Une cérémonie en toute simplicité
Simple et efficace. C’est ainsi que l’on pourrait décrire cette tant attendue cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Tahiti. Pas de démesure, c’est la marque de fabrique du gouvernement bleu ciel. Pour autant, la présence des surfeurs internationaux, mais aussi et surtout celle de nos ‘aito Kauli Vaast et Vahine Fierro ont suffi à rendre l’événement singulier. Après tout, dans quelques jours, c’est l’histoire du sport polynésien qui se jouera. Et la foule, venue nombreuse pour l’occasion, n’a pas manqué de manifester son soutien envers nos deux champions lors de leur passage devant les tribunes. Une clameur qui a donné le ton pour les jours à venir.
Invitées à déposer un peu de leur sable dans un récipient commun, les différentes nations en ont profité pour faire valoir leurs couleurs et leur drapeau. L’occasion pour le public, averti ou non, de découvrir l’ensemble des athlètes qualifiés pour les épreuves olympiques de surf à Teahupo’o. Et si certaines délégations ont pu se présenter fièrement en équipe, d’autres en revanche ont dû porter leur drapeau seuls. À l’exemple notamment de la surfeuse chinoise Siqi Yang ou encore du surfeur marocain Ramzi Boukhiam, seuls représentants de leur nation pour l’événement. Un petit coup au moral pour certains de ces athlètes qui ont pu voir sur les écrans géants, en live, leur équipe nationale défiler sur la Seine à Paris. Heureusement, le soleil polynésien l’a emporté sur la grisaille de la capitale et les invitations au tamure ont ravivé la chaleur des Jeux.
Vers des Jeux inoubliables
Du côté du gouvernement, on se réjouit : “Il y a trois émotions qui me traversent aujourd’hui : fierté, bonheur et reconnaissance”, explique Nahema Temarii, ministre des Sports et de la Jeunesse. “Je suis fière de tout le travail qui a été accompli, notamment par mes équipes : Tū’aro Nui, l’IJSPF et la Direction de la jeunesse et des sports. Nous avons eu de grands moments de solitude et de remise en question, mais aujourd’hui, je pense que l’on a trouvé le juste équilibre entre ce que la population avait besoin et ce que les Jeux avaient besoin. Merci à tous d’être venus à la table des discussions. Résultat des courses : on y est, on a réussi, ça démarre !”
Également présente pour l’occasion, la ministre des Outre-mer, Marie Guévenoux, compte bien mettre en avant les différents acteurs de ses Jeux : “C’est un moment extrêmement fort pour les Français et tous les concitoyens polynésiens. Je ne suis là que pour trois jours, mais j’en profiterai pour rendre visite aux différents dispositifs de sécurité et aux volontaires. Nous avons 270 gendarmes et 280 volontaires qui sont engagés pour que ces Jeux soient une réussite.”
Les 48 athlètes sont prêts, les équipes de bénévoles sont prêtes, l’organisation aussi. Les conditions de houle semblent correctes pour le lancement de la compétition ce samedi matin. Les Jeux olympiques de Paris 2024 à Tahiti, c’est reva !
Les JO à la Polynésienne, ça donne ça !
La cérémonie du sable a été le moment fort de cette journée.
Les maires de Papara et de Teahupo'o sont arrivées en pirogue afin de lancer les festivités.