L’auteur Emy-Louis Dufour, raconte dans un recueil intitulé : « Histoires et Légendes des temps anciens » publié aux éditions « Au vent des îles », une vingtaine de légendes fondatrice de la culture polynésienne issues de la tradition orale. Homme de cœur, il a décidé de reverser intégralement les droits d’auteur à SOS village d’enfants dont les jeunes pensionnaires ont mis en scène une des légendes du livre …
Ce mercredi après-midi, les jardins du village d’enfants de Papara ont été, sans jeu de mot, le théâtre de petites scénettes basées sur la mythologie polynésienne. La légende choisie, « La fin des dieux », est tirée d’un recueil intitulé « Histoires et Légendes des temps anciens » d’Emy-Louis Dufour, auteur polynésien. A noter que l’œuvre est une nouvelle édition de textes, parue une première fois en 1967 aux éditions Nathan. Les illustrations sont de Patrice Cablat, spécialiste des bandes dessinées.
Ce mercredi après-midi, les jardins du village d’enfants de Papara ont été, sans jeu de mot, le théâtre de petites scénettes basées sur la mythologie polynésienne. La légende choisie, « La fin des dieux », est tirée d’un recueil intitulé « Histoires et Légendes des temps anciens » d’Emy-Louis Dufour, auteur polynésien. A noter que l’œuvre est une nouvelle édition de textes, parue une première fois en 1967 aux éditions Nathan. Les illustrations sont de Patrice Cablat, spécialiste des bandes dessinées.
Tout était prévu : une narratrice, des comédiens et une bande sonore.
L’histoire met en scène l’amour indéfectible qui unit Moeani et Amo, un couple dont la vie harmonieuse fut brusquement interrompue par Tumu nui, petit dieu de la nuit. Usant de tous les stratagèmes possibles pour séduire la belle Moeani, la sournoiserie de celui-ci finit par causer la mort de la jeune femme. D’elle, il ne resta que son âme que Tumu nui présenta au conseil du panthéon mā’ohi, dans le but de la garder éternellement à ses côtés…dans les ténèbres.
Mais entre temps, Amo qui pêchait, ressentit les derniers soupirs de sa bien-aimée. En rentrant chez lui, il découvrit les dieux polynésiens assis là dans un coin sombre de leur fare, en plein conciliabule. Dans leurs mains, l’âme de Moeani enfermée dans une feuille de bananier. Avant de prendre une décision, ils se passèrent l’un après l’autre le précieux paquet. Ils ne se rendirent pas compte que Amo se glissait doucement parmi eux. Trompé par l’obscurité, l’un des dieux, pensant avoir à faire à un des leurs, remit le paquet au jeune homme qui s’empressa de l’attraper. Ayant pu s’échapper, Amo demanda l’aide d’un prêtre qui ramena, in extremis, le corps de la jeune vāhine, à la vie. L’histoire ne dit pas s’ils eurent beaucoup d’enfants, mais ils vécurent heureux.
Mais entre temps, Amo qui pêchait, ressentit les derniers soupirs de sa bien-aimée. En rentrant chez lui, il découvrit les dieux polynésiens assis là dans un coin sombre de leur fare, en plein conciliabule. Dans leurs mains, l’âme de Moeani enfermée dans une feuille de bananier. Avant de prendre une décision, ils se passèrent l’un après l’autre le précieux paquet. Ils ne se rendirent pas compte que Amo se glissait doucement parmi eux. Trompé par l’obscurité, l’un des dieux, pensant avoir à faire à un des leurs, remit le paquet au jeune homme qui s’empressa de l’attraper. Ayant pu s’échapper, Amo demanda l’aide d’un prêtre qui ramena, in extremis, le corps de la jeune vāhine, à la vie. L’histoire ne dit pas s’ils eurent beaucoup d’enfants, mais ils vécurent heureux.
Selon la légende de "la fin des dieux", l'âme de Moeani retrouve son corps, in extrémis, grâce à l'aide d'un sorcier.
C’est par une mise en scène et une représentation répétée pendant une semaine seulement que les enfants de SOS Village d’enfants et toute l’équipe d’accompagnement, ont remercié l’auteur pour son geste significatif: reverser l’intégralité de ses droits à l’établissement. Des personnalités du privé, de l’éducation et de l’audio-visuel étaient présentes. Visiblement émus par ce travail de qualité, tous ont apprécié le spectacle. Il faut dire que tous les éléments étaient rassemblés : une narration, le décor entièrement fabriqué à partir d’éléments végétaux, les costumes rappelant l’environnement naturel des anciens polynésiens, sans oublier l’ambiance sonore ponctuée de chants polyphoniques, les éternels tārava. Certaines parties étaient même accompagnées par un très jeune batteur de pāhu, ces tambours qui ont une sonorité particulière.
Ici, le groupe d'adolescent du village interprêtant une chanson aux paroles fortes basées sur l'amour et la fraternité.
Pour clore cette demi-journée récréative placée sous le signe des traditions orales, les adolescents du village ont interprété une chanson sur l’amour et l’amitié. Des paroles symboliques qui, sortant du cœur de ces enfants, nous donnent envie de dire merci à toutes ces « mamans de substitution », aux bénévoles, aux taties, et bien-sûr aux deux « tontons » dont le directeur lui-même. Connaissant les motifs qui ont conduit les enfants dans ce centre d’accueil, on ne peut qu’encourager les initiatives de ce type où chacun donne un peu et contribue beaucoup à apporter une aide providentielle et indispensable pour l’établissement.
Emy Louis Dufour, 70 ans est un auteur polynésien. Le livre "Histoires et Légendes des temps anciens" avait déjà été publié en 1967 aux éditions Nathan.
Le livre est disponible dans toutes les librairies au prix de 2 950 Fcfp <br /> Emy-Louis Dufour dédicacera son livre ce samedi 23 février à la librairie Klima, place de la cathédrale à Papeete de 8h30 à midi. . <br /> <br />
L'ouvrage est également disponible sur le site Au vent des îles
L'ouvrage est également disponible sur le site Au vent des îles
Māuruūru