Crédit Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
Port-au-Prince, Haïti | AFP | dimanche 16/10/2022 - Les Haïtiens étaient en deuil dimanche, les hommages pleuvant et les médias locaux bouleversant leurs programmes après l'annonce de la mort, la veille à Paris, du chanteur Mikaben, à l'âge de 41 ans.
De son vrai nom Michael Benjamin, l'artiste est décédé d'un arrêt cardiaque alors qu'il se produisait sur scène avec le groupe haïtien de musique Carimi à l'Accor Arena de Paris, a annoncé dimanche la salle de spectacles.
Selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, le chanteur s'est brutalement effondré alors qu'il interprétait un morceau lors d'un concert qui marquait les retrouvailles du groupe Carimi, six ans après sa dissolution.
Le concert a été interrompu et la salle a ensuite été évacuée, selon plusieurs témoignages.
Dès samedi soir, les stations de radio et les discothèques en Haïti ont commencé à faire tourner en boucle les chansons de l'artiste, diffusant des émissions spéciales pour lui rendre hommage.
"C'est une grande référence de la musique haïtienne qui vient de s'éteindre. Le pays et la jeunesse haïtienne ont perdu une belle âme", a tweeté dimanche le Premier ministre haïtien, Ariel Henry.
Né à Port-au-Prince en 1981 et fils du chanteur Lionel Benjamin, Mikaben était chanteur, compositeur et producteur. Il avait interprété plusieurs morceaux à succès avec le groupe Carimi, notamment "Baby I Missed You" ou "Fanm sa Move".
Après l'annonce de sa mort, les réactions ont aussi enflammé les réseaux sociaux.
La star internationale Wyclef Jean a rendu hommage au chanteur et regretté qu'il soit "parti trop tôt" dans un message publié sur Twitter.
L'ancien Premier ministre haïtien Jean-Henry Céant a salué "l'un des plus talentueux fleurons de sa génération d'artistes".
À Port-au-Prince, la chanteuse Tamara Suffren a elle estimé que ce décès était "un coup dur pour le pays", Mikaben faisant partie du "patrimoine" d'Haïti.
Ce concert des retrouvailles de Carimi à Paris "se présentait comme le grand moment de l'année et même de l'histoire de la musique haïtienne", a souligné Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste et directeur de publication de Ticket Magazine. En mourant sur scène, Michael Benjamin "rentre dans l'Histoire. Mika a tout donné à la musique", a-t-il ajouté.
De son vrai nom Michael Benjamin, l'artiste est décédé d'un arrêt cardiaque alors qu'il se produisait sur scène avec le groupe haïtien de musique Carimi à l'Accor Arena de Paris, a annoncé dimanche la salle de spectacles.
Selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, le chanteur s'est brutalement effondré alors qu'il interprétait un morceau lors d'un concert qui marquait les retrouvailles du groupe Carimi, six ans après sa dissolution.
Le concert a été interrompu et la salle a ensuite été évacuée, selon plusieurs témoignages.
Dès samedi soir, les stations de radio et les discothèques en Haïti ont commencé à faire tourner en boucle les chansons de l'artiste, diffusant des émissions spéciales pour lui rendre hommage.
"C'est une grande référence de la musique haïtienne qui vient de s'éteindre. Le pays et la jeunesse haïtienne ont perdu une belle âme", a tweeté dimanche le Premier ministre haïtien, Ariel Henry.
Né à Port-au-Prince en 1981 et fils du chanteur Lionel Benjamin, Mikaben était chanteur, compositeur et producteur. Il avait interprété plusieurs morceaux à succès avec le groupe Carimi, notamment "Baby I Missed You" ou "Fanm sa Move".
Après l'annonce de sa mort, les réactions ont aussi enflammé les réseaux sociaux.
La star internationale Wyclef Jean a rendu hommage au chanteur et regretté qu'il soit "parti trop tôt" dans un message publié sur Twitter.
L'ancien Premier ministre haïtien Jean-Henry Céant a salué "l'un des plus talentueux fleurons de sa génération d'artistes".
À Port-au-Prince, la chanteuse Tamara Suffren a elle estimé que ce décès était "un coup dur pour le pays", Mikaben faisant partie du "patrimoine" d'Haïti.
Ce concert des retrouvailles de Carimi à Paris "se présentait comme le grand moment de l'année et même de l'histoire de la musique haïtienne", a souligné Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste et directeur de publication de Ticket Magazine. En mourant sur scène, Michael Benjamin "rentre dans l'Histoire. Mika a tout donné à la musique", a-t-il ajouté.