Les Green Drinks montent en puissance


PAPEETE, le 16 mai 2014 – La troisième édition des Green Drinks a été un grand succès. Ce rendez-vous qui se déroule toutes les six semaines est organisé par l’association Colibri. Il rassemble les acteurs du développement durable et de l’écologie en Polynésie française dans un cadre convivial, pour échanger les contacts, parler projets et faire émerger de nouvelles initiatives.

Justement, un projet qui est né depuis le premier Green Drinks est le Village Alternatiba, qui sera organisé en novembre. Pendant deux jours, les associations et les acteurs du changement solidaire et écolo du pays vont se rassembler en un événement festif où le partage et la bonne humeur seront au rendez-vous. « Ce sera un espace ouvert et de partage, avec des animations, des concerts, des clowns, du théâtre. Par exemple l’association qui crée des instruments de musique à base de déchets recyclés devrait participer » explique Manutea Leroi, président de 2DAttitude et membre fondateur de Colibri. Pour le contacter, il suffit de venir aux prochains Green Drinks ou appeler le 26 96 88.

Mais ces Green Drinks, qui se sont déroulé au Morrison’s et ont rassemblé plus de 70 personnes, étaient aussi l’occasion de parler économie sociale et solidaire. Il rassemblait « le "off" du séminaire SenseSchool, organisé par les étudiants de l’École de Commerce de Tahiti. « Make business, think social ! » en est le mot d’ordre » explique l’organisation. Christian Vanizette, un Tahitien né à Sainte Amélie, depuis devenu co-fondateur de Makesense et animateur de la SenseSchool de l’ECT, a présenté son parcours à l’assemblée. En particulier il a parlé de son tour du monde où il a découvert des dizaines de projets d’économie solidaire, qui l’a inspiré à créer la plate-forme MakeSense qui rassemble aujourd’hui 35 000 personnes dans le monde.

Un autre invité remarquable était Bruno Pison. Il effectue en ce moment même un FoodSense Tour, un tour du monde où il découvre et fait découvrir sur son blog les initiatives en matière de nourriture et de développement durable. Par exemple ce restaurant à Bali qui propose des plats créés avec 95% d’aliments produits localement, ou cet autre restaurant au Laos qui élabore ses plats avec les produits de la ferme bio qui l’accompagne. Ou encore cette incroyable idée à Melbourne : un restaurant où le client paie ce qu’il veut. De la nourriture gratuite pour ceux qui n’en ont pas les moyens, financée par ceux qui peuvent payer un peu plus. Ce restaurant sert 1400 repas par jours…

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Vendredi 16 Mai 2014 à 15:42 | Lu 3052 fois