Les "Gérard de la politique" décernés à une vingtaine de personnalités


PARIS (AFP) — Les premiers "Gérard de la politique", prix destinés à récompenser "le pire de la politique", ont été décernés mardi soir sur Paris Première, ont annoncé les organisateurs, créateurs des "Gérard de la Télévision" et des "Gérard du Cinéma" dans la même veine potache.

Cette représentation a permis de récompenser les pires attitudes et personnalités de la politique française.

Le jury était composé des journalistes Philippe Tesson, Bruno Roger-Petit, Eric Naulleau, Eric Brunet, Philippe Bouvard, Guy Birenbaum et Karl Zero qui avait reçu le Gérard de l'animateur qui porte mal son nom lors des Gérards de la Télévision.

Faisait aussi partie du jury le médecin urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Olivier Ranson.

Nicolas Sarkozy remporte le "Gérard de la petite phrase qui les suivra jusqu'à la tombe" avec son célèbre "Casse toi pauv' con". Il était opposé dans cette catégorie à Jacques Chirac, Ségolène Royal, Rachida Dati et Valéry Giscard d'Estaing (pour son "Au revoir!").

Eric Besson obtient le "Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée", et Dominique de Villepin celui auquel "la Vierge Marie est apparue" pour l'appeler à se présenter en 2012, mais qui malgré son ardeur au combat "va se manger un vieux 0,4% dans la face".

Frédéric Lefebvre obtient deux Gérard: celui du "simplet dont on frémit à la pensée qu'il ait des responsabilités" (ex aequo avec le président des jeunes UMP, Benjamin Lancar) et le "Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son président" (pour sa phrase: "Nicolas Sarkozy a un tort, c'est qu'il a raison trop tôt").

Si les membres du gouvernement ou ceux qui y sont passés en prennent particulièrement pour leur grade, la gauche n'est pas totalement épargnée.

Jack Lang remporte ainsi le "Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n'a plus aucune chance de rien mais qui s'accroche quand même, au lieu d?aller pêcher la crevette avec Jospin sur l'Ile de Ré".

Cécile Duflot, elle, doit son "Gérard de l?idée de programme griffonnée sur un coin de nappe en papier avec cinq pastis, un cassoulet, une bouteille de Côtes du Rhône et deux calvas derrière la cravate, et allez zou!" à cette phrase: "On aura tous une allocation à la naissance, le revenu universel".

Gérard du mec de gauche qui a trimé vingt ans pour se constituer un capital sympathie qu’il a niqué en vingt secondes en acceptant de bosser avec Sarkozy : Bernard Kouchner.

Et pour terminer sur un insolite: Gérard du député qui se mange : André Flajolet.

Rédigé par AFP le Mercredi 11 Mai 2011 à 05:50 | Lu 619 fois