PARIS, 3 juil 2012 - Plus d'un Français sur deux déclare avoir réduit ses déchets ménagers ces dernières années et une très large majorité (89%) affirme s'astreindre au tri, dans un sondage BVA publié mardi par l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France (Ordif) et le journal 20 minutes.
Dans cette enquête, réalisée à l'occasion des Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets, mardi et mercredi à Paris, les sondés sont 58% à avoir "tout à fait" ou "plutôt" le sentiment d'avoir réduit leurs déchets ménagers. Les plus de 50 ans (62%) sont plus nombreux dans ce cas que les 15-34 ans (53%).
Interrogés sur leur pratique du tri, 71% d'entre eux soulignent trier "à chaque fois" et 18% "la plupart du temps". Avec un geste plus systématique pour le verre (84% des sondés le trient à chaque fois), le carton (81%) ou le plastique (74%) que pour les végétaux (60%).
Cette enquête traduit par ailleurs une certaine méconnaissance des Français sur la façon dont est calculée la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères.
Idéalement, les personnes interrogées préféreraient que cette taxe soit variable en fonction "du volume et de la quantité de déchets" (44%) plutôt qu'en fonction "du nombre de personnes dans le foyer" (19%) ou des "services rendus (par exemple selon la fréquence du ramassage des ordures)" (13%).
Pour Eric Chevaillier, président de l'Ordif, "ce qu'on remarque, c'est l'intérêt marqué des gens pour le sujet du recyclage".
"Mais on voit que les citoyens n'ont pas toujours bien compris ce qu'ils payaient et ce que cela payait. Ou le fait qu'il n'y ait pas toujours d'harmonisation des consignes de tri entre chez soi et son bureau, par exemple", ou par rapport à une autre ville, a-t-il indiqué à l'AFP.
L'une des propositions lors de ces Assises nationales sera la création d'une "sorte de Haute autorité des déchets" qui encourage une telle harmonisation et permette un "vrai contrôle des filières de recyclage", a-t-il expliqué.
Sondage réalisé par téléphone et en ligne du 15 au 17 juin auprès d'un échantillon de 1.332 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas).
Dans cette enquête, réalisée à l'occasion des Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets, mardi et mercredi à Paris, les sondés sont 58% à avoir "tout à fait" ou "plutôt" le sentiment d'avoir réduit leurs déchets ménagers. Les plus de 50 ans (62%) sont plus nombreux dans ce cas que les 15-34 ans (53%).
Interrogés sur leur pratique du tri, 71% d'entre eux soulignent trier "à chaque fois" et 18% "la plupart du temps". Avec un geste plus systématique pour le verre (84% des sondés le trient à chaque fois), le carton (81%) ou le plastique (74%) que pour les végétaux (60%).
Cette enquête traduit par ailleurs une certaine méconnaissance des Français sur la façon dont est calculée la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères.
Idéalement, les personnes interrogées préféreraient que cette taxe soit variable en fonction "du volume et de la quantité de déchets" (44%) plutôt qu'en fonction "du nombre de personnes dans le foyer" (19%) ou des "services rendus (par exemple selon la fréquence du ramassage des ordures)" (13%).
Pour Eric Chevaillier, président de l'Ordif, "ce qu'on remarque, c'est l'intérêt marqué des gens pour le sujet du recyclage".
"Mais on voit que les citoyens n'ont pas toujours bien compris ce qu'ils payaient et ce que cela payait. Ou le fait qu'il n'y ait pas toujours d'harmonisation des consignes de tri entre chez soi et son bureau, par exemple", ou par rapport à une autre ville, a-t-il indiqué à l'AFP.
L'une des propositions lors de ces Assises nationales sera la création d'une "sorte de Haute autorité des déchets" qui encourage une telle harmonisation et permette un "vrai contrôle des filières de recyclage", a-t-il expliqué.
Sondage réalisé par téléphone et en ligne du 15 au 17 juin auprès d'un échantillon de 1.332 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas).