Isabelle Lafleur, la fille de l'ancien député de Nouvelle-Calédonie Jacques Lafleur, se recueille devant le cercueil de son père lors d'une chapelle ardente ouverte au public, le 09 décembre 2010 à Nouméa. M. Lafleur, 78 ans, a été terrassé par
NOUMEA, 9 décembre 2010 (AFP) - Des centaines de personnes sont venues se recueillir jeudi devant le cercueil de l'ancien député Jacques Lafleur à Nouméa où une chapelle ardente était ouverte au public.
Arrivée le matin même, Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-Mer, a présenté ses condoléances à sa famille, dont ses deux enfants, Isabelle et Pascal.
"Jacques Lafleur a marqué l'histoire. C'est une perte pour la Nouvelle-Calédonie et nous formulons le voeu que sa mémoire sera toujours présente", a déclaré la ministre, accompagnée de Marc Laffineur, premier vice-président de l'Assemblée nationale.
De nombreuses personnalités de l'archipel, dont Marie-Claude Tjibaou, veuve de l'ancien leader kanak Jean-Marie Tjibaou, ainsi qu'une foule d'anonymes, ont défilé devant le cercueil toute la journée jeudi (heure de Nouméa, c'est-à-dire neuf heures de plus qu'à Paris).
Le corps avait été rapatrié mercredi d'Australie où il a succombé samedi à une crise cardiaque.
La chapelle ardente a été dressée dans le hall d'un hôtel rénové, le Château Royal, qui n'a pas encore ouvert ses portes, et qui appartient à la famille Lafleur, au bord d'une plage de Nouméa.
Les obsèques de l'ancien homme fort du Caillou, député de 1978 à 2007, auront lieu vendredi au Château Royal et seront célébrées par un pasteur protestant. De nombreux services publics et les écoles de la province sud seront fermés pour permettre aux agents d'y assister.
Jacques Lafleur avait signé le 26 juin 1988 avec Jean-Marie Tjibaou les accords de Matignon, sous l'égide du Premier ministre d'alors, Michel Rocard. Ces accords avaient permis de ramener la paix dans l'archipel, en proie à des violences politiques depuis plusieurs années.
Il a également signé dix ans plus tard, en 1998, l'accord de Nouméa, qui a prolongé cette paix, au travers d'un processus de décolonisation progressive.
cw/swi/cgd
Arrivée le matin même, Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-Mer, a présenté ses condoléances à sa famille, dont ses deux enfants, Isabelle et Pascal.
"Jacques Lafleur a marqué l'histoire. C'est une perte pour la Nouvelle-Calédonie et nous formulons le voeu que sa mémoire sera toujours présente", a déclaré la ministre, accompagnée de Marc Laffineur, premier vice-président de l'Assemblée nationale.
De nombreuses personnalités de l'archipel, dont Marie-Claude Tjibaou, veuve de l'ancien leader kanak Jean-Marie Tjibaou, ainsi qu'une foule d'anonymes, ont défilé devant le cercueil toute la journée jeudi (heure de Nouméa, c'est-à-dire neuf heures de plus qu'à Paris).
Le corps avait été rapatrié mercredi d'Australie où il a succombé samedi à une crise cardiaque.
La chapelle ardente a été dressée dans le hall d'un hôtel rénové, le Château Royal, qui n'a pas encore ouvert ses portes, et qui appartient à la famille Lafleur, au bord d'une plage de Nouméa.
Les obsèques de l'ancien homme fort du Caillou, député de 1978 à 2007, auront lieu vendredi au Château Royal et seront célébrées par un pasteur protestant. De nombreux services publics et les écoles de la province sud seront fermés pour permettre aux agents d'y assister.
Jacques Lafleur avait signé le 26 juin 1988 avec Jean-Marie Tjibaou les accords de Matignon, sous l'égide du Premier ministre d'alors, Michel Rocard. Ces accords avaient permis de ramener la paix dans l'archipel, en proie à des violences politiques depuis plusieurs années.
Il a également signé dix ans plus tard, en 1998, l'accord de Nouméa, qui a prolongé cette paix, au travers d'un processus de décolonisation progressive.
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