WASHINGTON, 5 juillet 2011 (AFP) - Les Bahamas ont annoncé mardi l'interdiction de la pêche au requin, devenant ainsi le dernier pays en date à protéger ces prédateurs, victimes du commerce de leurs ailerons consommés dans la cuisine chinoise.
L'archipel a prohibé la pêche et le commerce du requin dans ses eaux territoriales (630.000 km2).
"Les gens se demandent pourquoi protéger les requins qui mangent les humains et les autres poissons? Mais les requins sont bien plus que cela", a déclaré Neil McKinney, président de l'organisme public des Bahamas chargé de l'Environnement. "Les requins doivent être protégés si on ne veut pas leur disparition", a-t-il déclaré devant des journalistes à Nassau, soulignant le "rôle très important" joué par ces poissons dans l'écosystème.
L'association américaine Pew Environment Group (Peg) avait dernièrement fait campagne au Bahamas pour protéger les requins. Dans un rapport publié en juin, l'association expliquait que la surpêche était responsable chaque année de la disparition de 73 millions de ces grands prédateurs, recherchés principalement pour leurs ailerons.
La nageoire est coupée sur l'animal encore vivant, qui est ensuite relâché dans l'eau où il meurt. Consommés dans une soupe traditionnelle chinoise, les ailerons de requins représentent un commerce très lucratif, en hausse ces dernières années.
Les Bahamas pourraient retirer des bénéfices de la création de ce sanctuaire: fleuron du tourisme mondial, l'archipel situé au sud de la Floride engrange déjà 80 millions de dollars par an grâce à la plongée aux requins.
Aux Etats-Unis, la Californie a aussi du mal à faire cesser ce commerce juteux mais espère faire voter une loi proposant un embargo sur l'importation d'ailerons, qui se heurte à l'opposition de son importante communauté sino-américaine.
L'archipel de Palau (Pacifique), suivi par les Maldives et le Honduras ont interdit entre 2009 et 2010 la pêche au requin.
Peu d'initiatives ont été prises en Chine, à l'exception notable de celle du milliardaire et député chinois Ding Liguo, qui a proposé cette année un embargo total sur le commerce d'ailerons de requins.
sct-ao/rap/bar
L'archipel a prohibé la pêche et le commerce du requin dans ses eaux territoriales (630.000 km2).
"Les gens se demandent pourquoi protéger les requins qui mangent les humains et les autres poissons? Mais les requins sont bien plus que cela", a déclaré Neil McKinney, président de l'organisme public des Bahamas chargé de l'Environnement. "Les requins doivent être protégés si on ne veut pas leur disparition", a-t-il déclaré devant des journalistes à Nassau, soulignant le "rôle très important" joué par ces poissons dans l'écosystème.
L'association américaine Pew Environment Group (Peg) avait dernièrement fait campagne au Bahamas pour protéger les requins. Dans un rapport publié en juin, l'association expliquait que la surpêche était responsable chaque année de la disparition de 73 millions de ces grands prédateurs, recherchés principalement pour leurs ailerons.
La nageoire est coupée sur l'animal encore vivant, qui est ensuite relâché dans l'eau où il meurt. Consommés dans une soupe traditionnelle chinoise, les ailerons de requins représentent un commerce très lucratif, en hausse ces dernières années.
Les Bahamas pourraient retirer des bénéfices de la création de ce sanctuaire: fleuron du tourisme mondial, l'archipel situé au sud de la Floride engrange déjà 80 millions de dollars par an grâce à la plongée aux requins.
Aux Etats-Unis, la Californie a aussi du mal à faire cesser ce commerce juteux mais espère faire voter une loi proposant un embargo sur l'importation d'ailerons, qui se heurte à l'opposition de son importante communauté sino-américaine.
L'archipel de Palau (Pacifique), suivi par les Maldives et le Honduras ont interdit entre 2009 et 2010 la pêche au requin.
Peu d'initiatives ont été prises en Chine, à l'exception notable de celle du milliardaire et député chinois Ding Liguo, qui a proposé cette année un embargo total sur le commerce d'ailerons de requins.
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