Oita, Japon | AFP | mercredi 02/10/2019 - Onze jours après leur succès face aux Springboks, les All Blacks ont récité leurs gammes face au Canada, décrochant la plus large victoire depuis le début de la Coupe du monde (63-0) en dépit de conditions difficiles.
"Cela fut sacrément difficile avec cette humidité". D'une phrase, Kieran Read, le capitaine des All Blacks a pointé le principal adversaire d'un soir.
Sous le toit du Oita Stadium, la moiteur a rendu le ballon très glissant, et certains appuis incertains. Qu'importe ! Les Néo-Zélandais ont surmonté ces conditions délicates pour inscrire neuf essais, et réciter leur rugby.
Un festival de passes, de courses variées, de jeu au pied opportun, autour du demi d'ouverture Richie Mo'unga, qui s'est évertué à faire les bons choix, à placer ses coéquipiers dans le bon intervalle. Sans jamais tomber dans la facilité.
Mieux, les All Blacks ont joué tous les coups à fond, laissant des miettes à leurs adversaires d'un soir, les privant même d'un essai de l'honneur tout fait en milieu de première période, puis en fin de match, sur des retours défensifs désespérés.
Impitoyables, féroces en conquête et appliqués en attaque, les All Blacks ont empilé neuf essais au total. Et autant de transformations.
-'Plutôt une bonne performance'- C'était la première fois que trois frères, les Barrett, représentaient les All Blacks lors d'un même match de Coupe du monde ? Chacun a fêté l'événement d'un essai: le "petit" Jordie, 22 ans, au bout d'une passe au pied de Mo'Unga; la "star" Beauden, 28 ans, après un service également au pied de Sonny Bill Williams; et Scott, 25 ans, le deuxième ligne au physique de déménageur (1,97 m, 111 kg) à la conclusion d'une action déclenchée par Mo'unga. Un essai de trois-quart...
Cette capacité de chaque joueur à dépasser son propre rôle constitue l'une des grandes forces de ces Néo-Zélandais en quête d'un troisième titre consécutif. Les avants jouent comme des trois-quarts et inversement. Grâce à des qualités physiques et techniques hors-normes, grâce surtout à une capacité d'adaptation aux situations les plus inattendues. L'un des grands dadas du sélectionneur Steve Hansen.
"Je pense qu'il aura été content de certaines séquences, s'est avancé Kieran Read. Sûrement de nos débuts de chaque mi-temps, même si on s'est un peu relâches à chaque fin de période. Mais cela veut dire qu'il nous reste du travail..."
"Oui, c'était plutôt une bonne performance quand on l'analyse, a reconnu Steve Hansen dans un demi-sourire. Notamment le début de la seconde période, on a joué vraiment ensemble et nous avons pratiqué un beau rugby, plein de contrôle".
S'il y a un moment à retenir dans ce match, c'est peut-être celui-là... Dix minutes de quasi perfection, ponctuées par quatre essais...
"En fait, a glissé Hansen, prenons les vingt premières minutes de la seconde période et étendons-les sur 80 minutes"... Le programme de révisions est lancé. Prochains galops d'essai, dimanche face à la (très) modeste Namibie, puis le 12 octobre contre l'Italie. Après, place aux choses sérieuses; les quarts de finale !
"Cela fut sacrément difficile avec cette humidité". D'une phrase, Kieran Read, le capitaine des All Blacks a pointé le principal adversaire d'un soir.
Sous le toit du Oita Stadium, la moiteur a rendu le ballon très glissant, et certains appuis incertains. Qu'importe ! Les Néo-Zélandais ont surmonté ces conditions délicates pour inscrire neuf essais, et réciter leur rugby.
Un festival de passes, de courses variées, de jeu au pied opportun, autour du demi d'ouverture Richie Mo'unga, qui s'est évertué à faire les bons choix, à placer ses coéquipiers dans le bon intervalle. Sans jamais tomber dans la facilité.
Mieux, les All Blacks ont joué tous les coups à fond, laissant des miettes à leurs adversaires d'un soir, les privant même d'un essai de l'honneur tout fait en milieu de première période, puis en fin de match, sur des retours défensifs désespérés.
Impitoyables, féroces en conquête et appliqués en attaque, les All Blacks ont empilé neuf essais au total. Et autant de transformations.
-'Plutôt une bonne performance'- C'était la première fois que trois frères, les Barrett, représentaient les All Blacks lors d'un même match de Coupe du monde ? Chacun a fêté l'événement d'un essai: le "petit" Jordie, 22 ans, au bout d'une passe au pied de Mo'Unga; la "star" Beauden, 28 ans, après un service également au pied de Sonny Bill Williams; et Scott, 25 ans, le deuxième ligne au physique de déménageur (1,97 m, 111 kg) à la conclusion d'une action déclenchée par Mo'unga. Un essai de trois-quart...
Cette capacité de chaque joueur à dépasser son propre rôle constitue l'une des grandes forces de ces Néo-Zélandais en quête d'un troisième titre consécutif. Les avants jouent comme des trois-quarts et inversement. Grâce à des qualités physiques et techniques hors-normes, grâce surtout à une capacité d'adaptation aux situations les plus inattendues. L'un des grands dadas du sélectionneur Steve Hansen.
"Je pense qu'il aura été content de certaines séquences, s'est avancé Kieran Read. Sûrement de nos débuts de chaque mi-temps, même si on s'est un peu relâches à chaque fin de période. Mais cela veut dire qu'il nous reste du travail..."
"Oui, c'était plutôt une bonne performance quand on l'analyse, a reconnu Steve Hansen dans un demi-sourire. Notamment le début de la seconde période, on a joué vraiment ensemble et nous avons pratiqué un beau rugby, plein de contrôle".
S'il y a un moment à retenir dans ce match, c'est peut-être celui-là... Dix minutes de quasi perfection, ponctuées par quatre essais...
"En fait, a glissé Hansen, prenons les vingt premières minutes de la seconde période et étendons-les sur 80 minutes"... Le programme de révisions est lancé. Prochains galops d'essai, dimanche face à la (très) modeste Namibie, puis le 12 octobre contre l'Italie. Après, place aux choses sérieuses; les quarts de finale !