Paris, France | AFP | mercredi 22/03/2017 - La candidate du Front national à la présidentielle Marine Le Pen a récemment validé près de 540 investitures aux législatives de juin, a annoncé mercredi à l'AFP Nicolas Bay, secrétaire général du parti.
"Il y a presque 540 candidatures définitivement validées", a affirmé M. Bay, directeur de la campagne FN pour ces élections.
Le reste, soit environ 40 circonscriptions (il y a 577 députés actuellement), est réservé à d'éventuels ralliements, à des cas pas encore tranchés ou à des ténors FN qui se décideraient en fonction des résultats de la présidentielle, selon M. Bay.
Cette liste quasi-complète sera donnée au niveau national le 10 avril, selon une note interne obtenue par l'AFP.
Selon une autre note, dévoilée par Libération et le Monde, et que l'AFP s'est procurée, les candidats doivent pour l'instant se consacrer "uniquement" à la présidentielle, qui "conditionnera largement les résultats électoraux" des législatives "quels que soient les mérites personnels ou les qualités des candidats".
C'est Marine Le Pen qui a définitivement validé les très nombreuses pré-investitures, sur "habilitation de la commission d'investiture" du FN.
Plusieurs frontistes avaient pourtant assuré à l'AFP en fin de semaine dernière qu'une réunion était imminente, justement afin de traiter les quelques cas litigieux d'investitures aux législatives.
Ce processus d'habilitation, adopté en "octobre ou novembre", a assuré M. Bay, visait à éviter une nouvelle réunion à la commission d'investiture qui avait déjà "beaucoup travaillé".
Il permet en outre d'empêcher Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN exclu en août 2015 mais réintégré à l'automne par la justice, de se rendre au siège du FN pour assister en tant que membre de droit à une telle réunion.
Le FN n'organise en effet officiellement plus aucune réunion statutaire pour éviter que Jean-Marie Le Pen ne tente d'y participer. A la place, un "conseil stratégique" a pris le relais le temps de la campagne.
Les pré-investitures 2016, dont une "immense majorité" viennent d'être confirmées par des investitures, visaient à "professionnaliser" le FN par rapport à 2012.
A l'époque, la liste FN comptait beaucoup de "remplissage", selon un dirigeant. Beaucoup de noms de 2012 ont d'ailleurs disparu des réseaux FN actuels.
Le FN et deux de ses principaux dirigeants sont renvoyés en correctionnelle pour le financement des campagnes 2012, notamment des législatives.
En cause des montages complexes via des kits de campagne. Les enquêteurs soupçonnent des prestations surfacturées au détriment de l'Etat, qui rembourse les frais de campagne aux candidats remportant plus de 5% des voix.
Un système de kits est reconduit en 2017, selon des documents obtenus par l'AFP. Le FN travaille à des "outils communs à tous les candidats (portail national sur internet, documents de communication électorale - tracts, affiches, lettres catégorielles)", affirmait ainsi une note interne de janvier dévoilée par Libération, et obtenue par l'AFP.
Dans ce kit de campagne seront aussi "inclus" des "honoraires" d'un "expert-comptable", selon une autre note dont l'AFP a pris connaissance. Nicolas Crochet, expert-comptable des campagnes 2012, a été renvoyé en correctionnelle dans l'enquête les concernant.
M. Bay n'a pas souhaité commenter ces informations.
"Il y a presque 540 candidatures définitivement validées", a affirmé M. Bay, directeur de la campagne FN pour ces élections.
Le reste, soit environ 40 circonscriptions (il y a 577 députés actuellement), est réservé à d'éventuels ralliements, à des cas pas encore tranchés ou à des ténors FN qui se décideraient en fonction des résultats de la présidentielle, selon M. Bay.
Cette liste quasi-complète sera donnée au niveau national le 10 avril, selon une note interne obtenue par l'AFP.
Selon une autre note, dévoilée par Libération et le Monde, et que l'AFP s'est procurée, les candidats doivent pour l'instant se consacrer "uniquement" à la présidentielle, qui "conditionnera largement les résultats électoraux" des législatives "quels que soient les mérites personnels ou les qualités des candidats".
C'est Marine Le Pen qui a définitivement validé les très nombreuses pré-investitures, sur "habilitation de la commission d'investiture" du FN.
Plusieurs frontistes avaient pourtant assuré à l'AFP en fin de semaine dernière qu'une réunion était imminente, justement afin de traiter les quelques cas litigieux d'investitures aux législatives.
Ce processus d'habilitation, adopté en "octobre ou novembre", a assuré M. Bay, visait à éviter une nouvelle réunion à la commission d'investiture qui avait déjà "beaucoup travaillé".
Il permet en outre d'empêcher Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN exclu en août 2015 mais réintégré à l'automne par la justice, de se rendre au siège du FN pour assister en tant que membre de droit à une telle réunion.
Le FN n'organise en effet officiellement plus aucune réunion statutaire pour éviter que Jean-Marie Le Pen ne tente d'y participer. A la place, un "conseil stratégique" a pris le relais le temps de la campagne.
Les pré-investitures 2016, dont une "immense majorité" viennent d'être confirmées par des investitures, visaient à "professionnaliser" le FN par rapport à 2012.
A l'époque, la liste FN comptait beaucoup de "remplissage", selon un dirigeant. Beaucoup de noms de 2012 ont d'ailleurs disparu des réseaux FN actuels.
Le FN et deux de ses principaux dirigeants sont renvoyés en correctionnelle pour le financement des campagnes 2012, notamment des législatives.
En cause des montages complexes via des kits de campagne. Les enquêteurs soupçonnent des prestations surfacturées au détriment de l'Etat, qui rembourse les frais de campagne aux candidats remportant plus de 5% des voix.
Un système de kits est reconduit en 2017, selon des documents obtenus par l'AFP. Le FN travaille à des "outils communs à tous les candidats (portail national sur internet, documents de communication électorale - tracts, affiches, lettres catégorielles)", affirmait ainsi une note interne de janvier dévoilée par Libération, et obtenue par l'AFP.
Dans ce kit de campagne seront aussi "inclus" des "honoraires" d'un "expert-comptable", selon une autre note dont l'AFP a pris connaissance. Nicolas Crochet, expert-comptable des campagnes 2012, a été renvoyé en correctionnelle dans l'enquête les concernant.
M. Bay n'a pas souhaité commenter ces informations.