Tahiti, le 23 mai 2022 – Candidat aux législatives sur la deuxième circonscription, découvrez le portrait et le programme de Paul Bontour.
Originaire de Paris et aujourd'hui retraité du secteur de l'imprimerie, Paul Bontour est arrivé en Polynésie en 1998. Militant engagé à gauche de longue date, y compris dans ses activités professionnelles et associatives, il date sa première véritable "campagne" au fenua de 2012 derrière Jean-Luc Mélenchon avec Fenua Insoumis. Il rejoint ensuite le collectif Nuna'a a Patitifa et se présente aux sénatoriales en 2020. "Je savais que je n'avais aucune chance", sourit le militant avant de se raviser en ayant parlé de son expérience politique. "Enfin, je ne parle jamais en mon nom. Ce n'est pas ma personne qui compte, ce sont les idées." Lors de la présidentielle de 2022, il mène une nouvelle fois activement campagne pour Jean-Luc Mélenchon au fenua. Mais avec le bon score –national et local– du candidat de gauche, sont ensuite venues les tractations pour les législatives.
Enregistré comme groupe d'action de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), "les seuls légitimement représentatifs de Nupes en Polynésie", Paul Bontour et ses compagnons de route politique ont bien proposé aux partis locaux apparentés à cette force de gauche d'unir leurs efforts en proposant un candidat Tavini, un candidat Heiura-Les Verts et un candidat Insoumis pour les trois circonscriptions. Les deux premiers partis ont refusé et le Tavini a mené ses tractations directement à Paris, obtenant un engagement verbal "mais aucun accord écrit". Sans autre directive parisienne, Paul Bontour présente donc sa candidature sous la bannière "Porinetia Insoumise", avec sa suppléante Amélia Fariua, elle-même travailleuse sociale. "On veut secouer le panier de crabes, parce qu'il n'y a pas d'alternative sociale. Y compris au Tavini", résume Paul Bontour.
Paul Bontour le reconnaît d'emblée, sa profession de foi pour ces législatives est un "programme complet de changement de société" qui va au-delà des pouvoirs d'un député mais qui correspond à l'application du programme de Jean-Luc Mélenchon pour les outre-mer. Premier et principal point, celui d'assurer "solidarité et indépendance économique et énergétique" à travers une "continuité territoriale intra-insulaire des marchandises et des personnes". Financée par l'instauration d'un impôt sur le revenu après suppression de la TVA, cette continuité territoriale devra permettre une péréquation des prix et du pouvoir d'achat entre Tahiti et les îles pour un "partage équitable des richesses".
Parmi les mesures sociales, Paul Bontour propose le blocage des PPN, l'augmentation de tous les minimas sociaux (Smig, retraites, bourses étudiantes), la "gratuité" de la santé et de la scolarité, l'instauration d'une caisse chômage et la mise en place d'un RSA. Sur l'organisation politique et sociale, il préconise également de retirer la –"mauvaise"– gestion de la CPS des partenaires sociaux pour la transmettre au gouvernement, de "limiter l'indexation des fonctionnaires à l'indice des prix" ou encore d'interdire le cumul des mandats, de révoquer les élus corrompus, de "diminuer les représentants à l'APF" et de les contraindre à cotiser à la CPS… Enfin, sur le statut de la Polynésie, Paul Bontour demande en préalable une "révision" vers davantage de compétences pour la Polynésie française, avant un référendum sur l'avenir institutionnel ouvert à quatre propositions : autonomie, Pays associé, départementalisation ou indépendance.
Au sein de la France insoumise.
- Le candidat
Originaire de Paris et aujourd'hui retraité du secteur de l'imprimerie, Paul Bontour est arrivé en Polynésie en 1998. Militant engagé à gauche de longue date, y compris dans ses activités professionnelles et associatives, il date sa première véritable "campagne" au fenua de 2012 derrière Jean-Luc Mélenchon avec Fenua Insoumis. Il rejoint ensuite le collectif Nuna'a a Patitifa et se présente aux sénatoriales en 2020. "Je savais que je n'avais aucune chance", sourit le militant avant de se raviser en ayant parlé de son expérience politique. "Enfin, je ne parle jamais en mon nom. Ce n'est pas ma personne qui compte, ce sont les idées." Lors de la présidentielle de 2022, il mène une nouvelle fois activement campagne pour Jean-Luc Mélenchon au fenua. Mais avec le bon score –national et local– du candidat de gauche, sont ensuite venues les tractations pour les législatives.
Enregistré comme groupe d'action de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), "les seuls légitimement représentatifs de Nupes en Polynésie", Paul Bontour et ses compagnons de route politique ont bien proposé aux partis locaux apparentés à cette force de gauche d'unir leurs efforts en proposant un candidat Tavini, un candidat Heiura-Les Verts et un candidat Insoumis pour les trois circonscriptions. Les deux premiers partis ont refusé et le Tavini a mené ses tractations directement à Paris, obtenant un engagement verbal "mais aucun accord écrit". Sans autre directive parisienne, Paul Bontour présente donc sa candidature sous la bannière "Porinetia Insoumise", avec sa suppléante Amélia Fariua, elle-même travailleuse sociale. "On veut secouer le panier de crabes, parce qu'il n'y a pas d'alternative sociale. Y compris au Tavini", résume Paul Bontour.
- Son programme
Paul Bontour le reconnaît d'emblée, sa profession de foi pour ces législatives est un "programme complet de changement de société" qui va au-delà des pouvoirs d'un député mais qui correspond à l'application du programme de Jean-Luc Mélenchon pour les outre-mer. Premier et principal point, celui d'assurer "solidarité et indépendance économique et énergétique" à travers une "continuité territoriale intra-insulaire des marchandises et des personnes". Financée par l'instauration d'un impôt sur le revenu après suppression de la TVA, cette continuité territoriale devra permettre une péréquation des prix et du pouvoir d'achat entre Tahiti et les îles pour un "partage équitable des richesses".
Parmi les mesures sociales, Paul Bontour propose le blocage des PPN, l'augmentation de tous les minimas sociaux (Smig, retraites, bourses étudiantes), la "gratuité" de la santé et de la scolarité, l'instauration d'une caisse chômage et la mise en place d'un RSA. Sur l'organisation politique et sociale, il préconise également de retirer la –"mauvaise"– gestion de la CPS des partenaires sociaux pour la transmettre au gouvernement, de "limiter l'indexation des fonctionnaires à l'indice des prix" ou encore d'interdire le cumul des mandats, de révoquer les élus corrompus, de "diminuer les représentants à l'APF" et de les contraindre à cotiser à la CPS… Enfin, sur le statut de la Polynésie, Paul Bontour demande en préalable une "révision" vers davantage de compétences pour la Polynésie française, avant un référendum sur l'avenir institutionnel ouvert à quatre propositions : autonomie, Pays associé, départementalisation ou indépendance.
- Où siégera-t-il ?
Au sein de la France insoumise.