Législatives 2017 - Tepuaraurii Teriitahi : améliorer la situation du foncier


Tepuraurii Teriitahi : "Je rejoindrai la majorité constituée. Nul doute que le président Macron saura fédérer une majorité autour de lui comme il a su fédérer la France".
Tepuaraurii Teriitahi se présente sans étiquette sur la deuxième circonscription législative de Polynésie française. Elle a le soutien du maire de Paea, Jacquie Graffe. Sa suppléante est l'avocate Lorna Oputu.

Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Ce qui me motive c’est avant tout de me mettre au service des Polynésiens : être les yeux, la bouche et les mains des Polynésiens à l’Assemblée nationale. Les intérêts de la Polynésie doivent être défendus et nos spécificités prises en compte. Les textes qui nous concernent doivent s’écrire avec nous c’est pour cela qu’il est indispensable que les parlementaires ne multiplient pas les mandats et qu’il y ait un réel partage des responsabilités pour être efficace et productif. Dans ma vision, être député n’est pas un titre mais une fonction qui exige motivation et force de travail.
Le pouvoir de choisir qui les représentera le mieux et défendra avec le plus de conviction les dossiers de la Polynésie revient aux électeurs seuls.
Les polynésiens ont le droit d’avoir le choix et sont assez éclairés pour faire le bon choix.
En présentant ma candidature, j’ai voulu offrir une alternative aux électeurs, une voie nouvelle en dehors des grands partis.


Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
Bien que candidats dans une circonscription définie, les députés élus ne deviennent pas députés de leur circonscription uniquement mais de l’ensemble de la Polynésie. Il ne s’agit donc pas de ne se battre que pour une partie de notre fenua.
Néanmoins, si je devais défendre un point clé de mon programme qui constitue un enjeu important et une préoccupation récurrente pour l’ensemble des Polynésiens mais en particulier pour les Australes qui font partis de la circonscription 2, ce serait le foncier. Concrètement, le passage à la majorité au lieu de l’unanimité pour la sortie d’indivision résoudrait de nombreux problèmes. Soutenir la restitution des terres dites domaniales à leurs réels propriétaires ou leur mise à disposition pour des projets de développement économiques sont primordiaux.

Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
Je travaillerai en étroite collaboration avec le pays et les communes afin de maîtriser les dossiers à porter à l’Assemblée Nationale où je serai présente de manière assidue et active en prenant la parole au perchoir ou en interpellant le gouvernement à travers des questions orales.
Pour cela, je ne briguerai aucun mandat local nouveau (assemblée de Polynésie en 2018). Je tiens par contre à conserver mon mandat de conseillère municipale pour rester proche de la population.
Je m’entourerai de collaborateurs compétents qui m’aideront dans la préparation des dossiers à porter. Maitriser ses dossiers est essentiel pour bien les défendre.
Je participerai aux commissions de travail et j’intégrerai les "clubs" parlementaires afin de développer un réseau solide au profit de la Polynésie. Ce réseau pourra se révéler fondamental lors des votes de textes qui concerneront la Polynésie.


Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
Dans l’intérêt de la Polynésie, je rejoindrai la majorité constituée. Nul doute que le président Macron saura fédérer une majorité autour de lui comme il a su fédérer la France.

Rédigé par () le Lundi 29 Mai 2017 à 05:00 | Lu 647 fois