Législatives 2017 - Pascal Pique : "favoriser les petites exploitations de taille familiale"


Pascal Pique se présente aux législatives sur la 2ème circonscription de Polynésie française.
Pascal Pique, candidat du parti Union Populaire Républicaine (UPR) de François Asselineau, sur la deuxième circonscription législative de Polynésie française. Sa suppléante est Djamila Terooatea.

Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Année après année, nous assistons, impuissants à un affaiblissement constant de la situation économique, sociale et politique du pays "France", et par ricochet, à l’affaiblissement de la Polynésie Française. Qu’importe le parti élu, de droite ou de gauche, indépendantiste ou autonomiste. Qu’importe les innombrables promesses. Qu’importe les espoirs des citoyens métropolitains ou polynésiens. Il me semble primordial d’expliquer les raisons réelles de cette défaillance, de souligner un point essentiel qui n’a jamais été repris par aucun média, ni aucun parti politique, exception faite par l’Union Populaire Républicaine.

Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
Il faut savoir que l’article 121 du Traité sur Le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) donne pouvoir au conseil de L’UE, sur proposition exclusive de la commission européenne de fixer les grandes orientations de politique économique pour chaque Etat membre. Vous l’aurez bien compris, la politique de la France est en fait, dirigée par des personnes que l’on ne connait même pas. Aussi, nous sortirons de l’UE afin de redonner à la France la liberté de décider de ses propres politiques et de choisir le lien qu’elle veut créer avec la Polynésie Française. Il s’en découlera d’énormes économies (à noter que l’on parle toujours des subventions européennes mais jamais de ce que nous coûte l’UE), qui permettront entre autres de renforcer de façon conséquente la présence militaire, les forces de gendarmerie, d’augmenter de façon conséquente les moyens de police et de justice.
Nous voulons aussi favoriser les petites exploitations de taille familiale comme, la "permaculture" (sans engrais, sans pesticide, et avec peu d’eau), les circuits de distribution court (du producteur au consommateur), inciter à la transformation des produits récoltés.
Nous ouvrirons la Polynésie au monde entier, et ceci dès le plus jeune âge en organisant des échanges entre des collèges métropolitains et polynésiens. Nous réduirons le coût de la vie, nous calquerons les tarifs "internet" et de l’énergie à celui de la métropole.
Nous renforcerons la continuité territoriale. Nous ferons aussi avancer de façon significative les dossiers d’indemnisations des victimes des essais menés à Moruroa.

Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
L’UPR compte 30.000 adhérents. Et sera présent dans 574 circonscriptions (sur les 577 existantes). Nul doute que je pourrai m’appuyer sur la présence de plusieurs autres députés UPR, qui partagent avec moi la conviction qu’une France forte ne se construit pas sans ses territoires d'outre-mer et sans la Polynésie française.

Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
Nous sommes localement peu de candidats à la députation qui peuvent prétendre obtenir un soutien de leur propre parti national. Pourquoi ne pas demander alors qui seront ceux que nous accepterons dans notre propre groupe parlementaire ? Pour conclure, je me permets de cité l’Abbé Pierre : "la responsabilité implique deux actions : vouloir s’informer et oser dire".

Rédigé par () le Mardi 30 Mai 2017 à 05:00 | Lu 765 fois