Karl Réguron et Tati Salmon se présentent sous les couleurs du parti écologiste Heiura-Les Verts sur la 1ère et la 2e circonscription législative de Polynésie française.
Le 3 juin prochain, le parti écologiste Heiura-Les verts sera représenté sur la 1ère circonscription par Karl Reguron, sa suppléante, Joana Hauata et par Tati Salmon, sur la 2ème circonscription, avec Tetahina Teinaore pour suppléante.
Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Nous sommes heureusement encore dans un système démocratique où les lois sont votées à l'Assemblée nationale. Comme nous sommes profondément attachés à ce mode de fonctionnement, il n'y a pas d'autre alternative que de passer par l'Assemblée nationale pour faire évoluer les lois. Une instabilité institutionnelle, le besoin en énergie, le réchauffement climatique, une incertitude totale quant à notre avenir économique, tout cela lié aux résolutions de la COP21 signées par 178 Etats sont des motivations supplémentaires à nos candidatures.
Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
Le fait nucléaire en Polynésie française reste un sujet majeur car ses enjeux sont profondément multiples. La page du nucléaire n'est pas encore tournée contrairement à ce que beaucoup pensent, les enjeux intergénérationnels ont été totalement oubliés, tout comme les implications à long terme d'un effondrement possible de la barrière récifale des atolls de Moruroa et Fangataufa.
Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
Les élus hexagonaux sont souvent en total méconnaissance de l'outre-mer et de ses problématiques. Il y a donc un travail de pédagogie à réaliser auprès des élus. La métropole est aujourd'hui davantage encombrée par ses territoires ultra-marins car elle ne s'est jamais posée la question du potentiel qu'ils réalisaient et par conséquent, elle ne s'est jamais posée la question de savoir comment les utiliser à bon escient. Il faut donc d'abord convaincre les élus hexagonaux qui sont majoritaires et sans lesquels aucune loi ne peut être votée. C'est donc un travail de lobby, de pédagogie, de répétition. C'est en cela qu'il est important d'appartenir à un groupe parlementaire. Par ailleurs, pour être défendus, il faut que les dossiers polynésiens aient du sens et s'inscrivent dans des problématiques plus larges qui intéressent aussi les élus hexagonaux de manière à attirer leur intérêt. Il faut également être à l'affût des lois qui peuvent porter les particularités locales et les faire évoluer. Seule l'assiduité du travail parlementaire est en mesure de le permettre. Aussi, il faut accepter l'idée qu'une grande partie du travail d'un parlementaire polynésien se fait à Paris dans les couloirs de l'Assemblée en participant à toutes les commissions, débats et votes.
Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
Si les écologistes parviennent à former un groupe parlementaire, alors il est bien évident que nous le rejoindrons. Il s'agit du parti politique avec lequel nous partageons le plus d'affinités politiques. Si en revanche ces derniers ne parviennent pas à former un groupe parlementaire, alors nous rejoindrons sans aucun doute un groupe parlementaire de gauche. Etre isolé sans groupe parlementaire, c'est perdre beaucoup de moyens dans son action politique. Par ailleurs, être dans un groupe parlementaire ne signifie pas perdre son autonomie de penser et devoir voter des lois si ces dernières semblent ineptes. Il est toujours plus intéressant d'essayer de faire amender des lois de l'intérieur, avant que ces dernières n'arrivent devant les élus.
Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Nous sommes heureusement encore dans un système démocratique où les lois sont votées à l'Assemblée nationale. Comme nous sommes profondément attachés à ce mode de fonctionnement, il n'y a pas d'autre alternative que de passer par l'Assemblée nationale pour faire évoluer les lois. Une instabilité institutionnelle, le besoin en énergie, le réchauffement climatique, une incertitude totale quant à notre avenir économique, tout cela lié aux résolutions de la COP21 signées par 178 Etats sont des motivations supplémentaires à nos candidatures.
Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
Le fait nucléaire en Polynésie française reste un sujet majeur car ses enjeux sont profondément multiples. La page du nucléaire n'est pas encore tournée contrairement à ce que beaucoup pensent, les enjeux intergénérationnels ont été totalement oubliés, tout comme les implications à long terme d'un effondrement possible de la barrière récifale des atolls de Moruroa et Fangataufa.
Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
Les élus hexagonaux sont souvent en total méconnaissance de l'outre-mer et de ses problématiques. Il y a donc un travail de pédagogie à réaliser auprès des élus. La métropole est aujourd'hui davantage encombrée par ses territoires ultra-marins car elle ne s'est jamais posée la question du potentiel qu'ils réalisaient et par conséquent, elle ne s'est jamais posée la question de savoir comment les utiliser à bon escient. Il faut donc d'abord convaincre les élus hexagonaux qui sont majoritaires et sans lesquels aucune loi ne peut être votée. C'est donc un travail de lobby, de pédagogie, de répétition. C'est en cela qu'il est important d'appartenir à un groupe parlementaire. Par ailleurs, pour être défendus, il faut que les dossiers polynésiens aient du sens et s'inscrivent dans des problématiques plus larges qui intéressent aussi les élus hexagonaux de manière à attirer leur intérêt. Il faut également être à l'affût des lois qui peuvent porter les particularités locales et les faire évoluer. Seule l'assiduité du travail parlementaire est en mesure de le permettre. Aussi, il faut accepter l'idée qu'une grande partie du travail d'un parlementaire polynésien se fait à Paris dans les couloirs de l'Assemblée en participant à toutes les commissions, débats et votes.
Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
Si les écologistes parviennent à former un groupe parlementaire, alors il est bien évident que nous le rejoindrons. Il s'agit du parti politique avec lequel nous partageons le plus d'affinités politiques. Si en revanche ces derniers ne parviennent pas à former un groupe parlementaire, alors nous rejoindrons sans aucun doute un groupe parlementaire de gauche. Etre isolé sans groupe parlementaire, c'est perdre beaucoup de moyens dans son action politique. Par ailleurs, être dans un groupe parlementaire ne signifie pas perdre son autonomie de penser et devoir voter des lois si ces dernières semblent ineptes. Il est toujours plus intéressant d'essayer de faire amender des lois de l'intérieur, avant que ces dernières n'arrivent devant les élus.