Paris, France | AFP | dimanche 14/03/2021 - Le Premier ministre Jean Castex a estimé dimanche sur Twitch que la légalisation en France du cannabis dit "récréatif" réclamée par certains y compris au sein de LREM était une "fausse bonne idée".
"Personnellement, je n'y suis pas favorable. J'ai trop vu en tant que maire beaucoup de dégâts que ça occasionne. Donc, là aussi, la santé d'abord. Voilà, donc je pense que c'est une fausse bonne idée", a-t-il dit pendant un entretien d'une heure et demie à la chaîne du journaliste Samuel Etienne sur la plateforme pour fans de jeux vidéos.
Relancé par une question d'auditeur qui lui demandait pourquoi il y a un traitement différent pour l'alcool et le tabac, il a répondu: "Je pense quand même qu'il y a des différences entre les deux qui justifie cette inégalité de traitement".
Pour l'alcool et le tabac, il y a "des messages réguliers de mise en garde sur leur utilisation" comme "l'abus d'alcool nuit à la santé", "le tabac tue" sur les paquets de cigarettes, a-t-il argumenté.
Pour lui, on ne peut pas dire "J'ai le droit de rouler à 180 km/h parce que j'ai vu quelqu'un qui m'a doublé à 200", a-t-il poursuivi.
Selon une consultation citoyenne lancée mi-janvier par une mission d'information parlementaire, une large majorité des quelque 250.000 personnes qui ont participé plébiscitent la légalisation de cette drogue dont l'usage est interdit en France.
"On sait désormais que la légalisation du cannabis n’est plus un tabou en France et que nos concitoyens font le constat de l’inefficacité de la législation actuelle en la matière", avait estimé début mars dans un communiqué la rapporteure du volet "récréatif" de la mission parlementaire, la députée LREM Caroline Janvier, soutenue par d'autres élus de la majorité présidentielle.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s'était dit en septembre opposé à la légalisation de "cette merde".
Le cannabis "récréatif" est l'un des volets sur lesquels la mission parlementaire s'est penchée, après le cannabis thérapeutique et le cannabis dit "bien-être" (cannabidiol, ou CBD).
Autorisée en 2019 par l'Assemblée nationale mais repoussée par la crise sanitaire du Covid-19, l'expérimentation du cannabis thérapeutique (à l'exception de celui à fumer) pour au moins 3.000 patients souffrant de maladies graves devait commencer courant mars.
"Personnellement, je n'y suis pas favorable. J'ai trop vu en tant que maire beaucoup de dégâts que ça occasionne. Donc, là aussi, la santé d'abord. Voilà, donc je pense que c'est une fausse bonne idée", a-t-il dit pendant un entretien d'une heure et demie à la chaîne du journaliste Samuel Etienne sur la plateforme pour fans de jeux vidéos.
Relancé par une question d'auditeur qui lui demandait pourquoi il y a un traitement différent pour l'alcool et le tabac, il a répondu: "Je pense quand même qu'il y a des différences entre les deux qui justifie cette inégalité de traitement".
Pour l'alcool et le tabac, il y a "des messages réguliers de mise en garde sur leur utilisation" comme "l'abus d'alcool nuit à la santé", "le tabac tue" sur les paquets de cigarettes, a-t-il argumenté.
Pour lui, on ne peut pas dire "J'ai le droit de rouler à 180 km/h parce que j'ai vu quelqu'un qui m'a doublé à 200", a-t-il poursuivi.
Selon une consultation citoyenne lancée mi-janvier par une mission d'information parlementaire, une large majorité des quelque 250.000 personnes qui ont participé plébiscitent la légalisation de cette drogue dont l'usage est interdit en France.
"On sait désormais que la légalisation du cannabis n’est plus un tabou en France et que nos concitoyens font le constat de l’inefficacité de la législation actuelle en la matière", avait estimé début mars dans un communiqué la rapporteure du volet "récréatif" de la mission parlementaire, la députée LREM Caroline Janvier, soutenue par d'autres élus de la majorité présidentielle.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité, s'était dit en septembre opposé à la légalisation de "cette merde".
Le cannabis "récréatif" est l'un des volets sur lesquels la mission parlementaire s'est penchée, après le cannabis thérapeutique et le cannabis dit "bien-être" (cannabidiol, ou CBD).
Autorisée en 2019 par l'Assemblée nationale mais repoussée par la crise sanitaire du Covid-19, l'expérimentation du cannabis thérapeutique (à l'exception de celui à fumer) pour au moins 3.000 patients souffrant de maladies graves devait commencer courant mars.