
"Très peu, sinon aucun traitement n'est efficace très longtemps pour régler les troubles du sommeil et la fatigue dont souffrent les survivants du cancer", a expliqué la professeur Karen Mustian, professeur adjoint de cancérologie et de médecine préventive de la faculté de médecine de l'Université de Rochester (New York, nord-est).
Cette étude a été présentée lors d'une conférence de presse téléphonique organisée par l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) en prélude à sa conférence annuelle devant se dérouler du 4 au 8 juin à Chicago (Illinois, nord).
Les problèmes de sommeil et la fatigue sont les effets secondaires les plus fréquents affectant les personnes ayant survécu à un cancer, des troubles qui peuvent altérer leur qualité de vie, a souligné le Dr Mustian.
Quelque 80% des patients font part de difficultés à dormir durant leur traitement anti-cancéreux et jusqu'à 65% signalent ce problème après la fin de leur thérapie.
L'étude clinique a été menée avec 410 survivants du cancer dont la maladie avait été détectée aux tout premiers stades. Quelque 96% étaient des femmes dont 75% avaient eu un cancer du sein.
Ces patients ont fait part de troubles du sommeil dans une période allant de deux à 24 mois après la fin de leur thérapie anti-cancer.
La moitié des participants a été traitée avec les somnifères tandis que l'autre partie a suivi en plus un programme de yoga de quatre semaines à raison de deux séances hebdomadaires.
Ce programme a consisté en des exercices de méditation, de respiration, en positions assises, allongées et debout.
Les patients ayant pratiqué le yoga ont été 22% à faire part d'une nette amélioration de la qualité de leur sommeil contre 12% dans le groupe témoin.
Près de 30% ont aussi indiqué être moins endormi durant la journée contre 5% chez les autres.
Dans le groupe ayant fait du yoga, les participants ont été 21% à réduire le recours au somnifères tandis que l'ensemble des patients du groupe témoin en a augmenté l'usage de 5%.
Parmi ceux ayant pratiqué le yoga, 42% ont indiqué une réduction de leur fatigue contre seulement 12% dans le groupe témoin.
js/chl
Cette étude a été présentée lors d'une conférence de presse téléphonique organisée par l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) en prélude à sa conférence annuelle devant se dérouler du 4 au 8 juin à Chicago (Illinois, nord).
Les problèmes de sommeil et la fatigue sont les effets secondaires les plus fréquents affectant les personnes ayant survécu à un cancer, des troubles qui peuvent altérer leur qualité de vie, a souligné le Dr Mustian.
Quelque 80% des patients font part de difficultés à dormir durant leur traitement anti-cancéreux et jusqu'à 65% signalent ce problème après la fin de leur thérapie.
L'étude clinique a été menée avec 410 survivants du cancer dont la maladie avait été détectée aux tout premiers stades. Quelque 96% étaient des femmes dont 75% avaient eu un cancer du sein.
Ces patients ont fait part de troubles du sommeil dans une période allant de deux à 24 mois après la fin de leur thérapie anti-cancer.
La moitié des participants a été traitée avec les somnifères tandis que l'autre partie a suivi en plus un programme de yoga de quatre semaines à raison de deux séances hebdomadaires.
Ce programme a consisté en des exercices de méditation, de respiration, en positions assises, allongées et debout.
Les patients ayant pratiqué le yoga ont été 22% à faire part d'une nette amélioration de la qualité de leur sommeil contre 12% dans le groupe témoin.
Près de 30% ont aussi indiqué être moins endormi durant la journée contre 5% chez les autres.
Dans le groupe ayant fait du yoga, les participants ont été 21% à réduire le recours au somnifères tandis que l'ensemble des patients du groupe témoin en a augmenté l'usage de 5%.
Parmi ceux ayant pratiqué le yoga, 42% ont indiqué une réduction de leur fatigue contre seulement 12% dans le groupe témoin.
js/chl