Crédit MARTIN BERNETTI / AFP
Pucon, Chili | AFP | lundi 05/12/2022 - Une activité inhabituelle et une série de tremblements de terre: le volcan Villarrica, l'un des plus actifs d'Amérique du Sud, a mis les autorités chiliennes en alerte face à un risque élevé d'éruption dans une zone touristique et populaire du sud du pays.
Culminant à plus de 2.800 mètres d'altitude, entre les régions de La Araucania et de Los Rios, le volcan enregistre depuis octobre une activité anormale.
Une série de tremblements de terre et des explosions de gaz accompagnées de lave incandescente, pouvant atteindre jusqu'à 220 mètres de haut, ont notamment été enregistrées.
Au pied du volcan, considéré comme l'un des plus actifs du pays, des forêts luxuriantes, des lacs, mais aussi des stations touristiques, dont Pucon et ses 28.500 habitants.
Située à une quinzaine de kilomètres du massif, elle accueille pendant l'été austral quelque 10.000 touristes, selon les chiffres officiels.
"Le problème avec le Villarrica, c'est le risque, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui vivent dans des zones très exposées", souligne le géophysicien Cristian Farias.
C'est "le plus actif", note Alvaro Amigo, responsable du Réseau national de surveillance volcanique du Service national de géologie et des mines (Sernageomin), citant "les éruptions récurrentes" et "les lahars", ces coulées boueuses d'eau et de sédiments volcaniques qui détruisent tout sur leur passage.
Les experts estiment que l'activité anormale actuelle du Villarrica est similaire à celle qu'il avait avant la dernière éruption en mars 2015. A l'époque, les explosions de lave, jusqu'à 1.500 mètres de haut, avaient contraint les autorités à interdire l'accès dans un rayon de 10 km autour du massif, sans qu'aucun dommage aux personnes ni aux infrastructures ne soit à déplorer.
Alerte jaune
En novembre, le Sernageomin a décrété l'alerte jaune dans quatre localités proches du massif, interdisant de fait tout accès dans un rayon de 500 mètres autour du cratère.
Depuis, l'activité du volcan est surveillée 24 heures sur 24, via des capteurs sismologiques, géochimiques et satellitaires, par l'Observatoire volcanologique des Andes du Sud (OVDAS), situé à quelque 600 km au sud de Santiago.
"Cette surveillance en temps réel permet principalement de prendre des décisions à temps en cas d'éventualité volcanique et de décider de protocoles pour éviter toute catastrophe naturelle", souligne la sismologue Ayleen Gaete.
L'alerte orange au Chili, l'un des pays au monde avec le plus de volcans actifs, est décrétée en cas d'éruption imminente.
Culminant à plus de 2.800 mètres d'altitude, entre les régions de La Araucania et de Los Rios, le volcan enregistre depuis octobre une activité anormale.
Une série de tremblements de terre et des explosions de gaz accompagnées de lave incandescente, pouvant atteindre jusqu'à 220 mètres de haut, ont notamment été enregistrées.
Au pied du volcan, considéré comme l'un des plus actifs du pays, des forêts luxuriantes, des lacs, mais aussi des stations touristiques, dont Pucon et ses 28.500 habitants.
Située à une quinzaine de kilomètres du massif, elle accueille pendant l'été austral quelque 10.000 touristes, selon les chiffres officiels.
"Le problème avec le Villarrica, c'est le risque, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui vivent dans des zones très exposées", souligne le géophysicien Cristian Farias.
C'est "le plus actif", note Alvaro Amigo, responsable du Réseau national de surveillance volcanique du Service national de géologie et des mines (Sernageomin), citant "les éruptions récurrentes" et "les lahars", ces coulées boueuses d'eau et de sédiments volcaniques qui détruisent tout sur leur passage.
Les experts estiment que l'activité anormale actuelle du Villarrica est similaire à celle qu'il avait avant la dernière éruption en mars 2015. A l'époque, les explosions de lave, jusqu'à 1.500 mètres de haut, avaient contraint les autorités à interdire l'accès dans un rayon de 10 km autour du massif, sans qu'aucun dommage aux personnes ni aux infrastructures ne soit à déplorer.
Alerte jaune
En novembre, le Sernageomin a décrété l'alerte jaune dans quatre localités proches du massif, interdisant de fait tout accès dans un rayon de 500 mètres autour du cratère.
Depuis, l'activité du volcan est surveillée 24 heures sur 24, via des capteurs sismologiques, géochimiques et satellitaires, par l'Observatoire volcanologique des Andes du Sud (OVDAS), situé à quelque 600 km au sud de Santiago.
"Cette surveillance en temps réel permet principalement de prendre des décisions à temps en cas d'éventualité volcanique et de décider de protocoles pour éviter toute catastrophe naturelle", souligne la sismologue Ayleen Gaete.
L'alerte orange au Chili, l'un des pays au monde avec le plus de volcans actifs, est décrétée en cas d'éruption imminente.