Signature de quatre conventions DDC
Lors de cette rencontre, au cours de laquelle le vice-président a procédé à la signature de quatre conventions de financement DDC (voir la note en annexe), il a été principalement question des projets communaux dans le domaine des services environnementaux. Ce dont s’est vivement félicité Edouard Fritch, pour qui «l’eau et le traitement des déchets ménagers sont des problèmes cruciaux, et pour le moins très sensibles pour la population».
Dans ce dernier registre, le constat est préoccupant : sur un gisement de déchets d’environ 30 000 tonnes par an, pour une population d’un peu plus de 25 000 habitants (recensement de 2007), seulement 9 000 tonnes sont collectées par la Société environnement polynésien (SEP) pour un coût facturé à la collectivité compris entre 410 et 450 millions de Fcfp.
Aussi, afin d’optimiser le ramassage dans une démarche bien comprise de préservation de l’environnement, la commune souhaite accroître le dispositif existant au moyen de trois déchetteries, vingt-et-un points d’apport volontaires (PAV) et d’un site de compostage.
Des camions BOM à bout de souffle
Sans parler du renouvellement du parc de camions BOM dont quatre - sur neuf - sont actuellement immobilisés à l’atelier mécanique. Sur ce point en particulier, et du fait qu’il y a une véritable urgence, «on vous accompagnera» a promis le VP…quand bien même la DDC a reçu pour instruction dernièrement de «freiner un peu» l’aide du Pays pour l’acquisition de matériel roulant au profit d’investissements plus structurants.
Mais d’une façon plus général, le vice-président a invité l’ensemble des maires à «regarder d’un peu plus près l’avenir de la SEP». Et d’ajouter non sans détermination : «Je vais me battre au sein du gouvernement pour faire en sorte que cette entité devienne un vrai outil des communes car ce poste de dépense (traitement des déchets) coûte cher».
Pour clore cette visite, le vice-président accompagné des élus municipaux a pris connaissance du projet Vaitavere, un site d’une superficie de vingt hectares situé en fond de vallée dans la quartier Manotahi sur lequel est prévu notamment l’aménagement du futur cimetière communal, celui de Nuuroa (pointe des pêcheurs) arrivant à saturation d’ici les deux prochaines années. Compte tenu de l’ampleur de l’investissement, pour lequel le Pays a été sollicité afin de réaliser la route d’accès sur une portion d’environ 2 kms, Edouard Fritch a sensibilisé ses interlocuteurs sur l’intérêt d’accueillir d’autres infrastructures, notamment dans le domaine du logement social.
Dans ce dernier registre, le constat est préoccupant : sur un gisement de déchets d’environ 30 000 tonnes par an, pour une population d’un peu plus de 25 000 habitants (recensement de 2007), seulement 9 000 tonnes sont collectées par la Société environnement polynésien (SEP) pour un coût facturé à la collectivité compris entre 410 et 450 millions de Fcfp.
Aussi, afin d’optimiser le ramassage dans une démarche bien comprise de préservation de l’environnement, la commune souhaite accroître le dispositif existant au moyen de trois déchetteries, vingt-et-un points d’apport volontaires (PAV) et d’un site de compostage.
Des camions BOM à bout de souffle
Sans parler du renouvellement du parc de camions BOM dont quatre - sur neuf - sont actuellement immobilisés à l’atelier mécanique. Sur ce point en particulier, et du fait qu’il y a une véritable urgence, «on vous accompagnera» a promis le VP…quand bien même la DDC a reçu pour instruction dernièrement de «freiner un peu» l’aide du Pays pour l’acquisition de matériel roulant au profit d’investissements plus structurants.
Mais d’une façon plus général, le vice-président a invité l’ensemble des maires à «regarder d’un peu plus près l’avenir de la SEP». Et d’ajouter non sans détermination : «Je vais me battre au sein du gouvernement pour faire en sorte que cette entité devienne un vrai outil des communes car ce poste de dépense (traitement des déchets) coûte cher».
Pour clore cette visite, le vice-président accompagné des élus municipaux a pris connaissance du projet Vaitavere, un site d’une superficie de vingt hectares situé en fond de vallée dans la quartier Manotahi sur lequel est prévu notamment l’aménagement du futur cimetière communal, celui de Nuuroa (pointe des pêcheurs) arrivant à saturation d’ici les deux prochaines années. Compte tenu de l’ampleur de l’investissement, pour lequel le Pays a été sollicité afin de réaliser la route d’accès sur une portion d’environ 2 kms, Edouard Fritch a sensibilisé ses interlocuteurs sur l’intérêt d’accueillir d’autres infrastructures, notamment dans le domaine du logement social.
Les travaux d'aménagement ont commencé à Vaitavere.jpg Les travaux d'aménagement ont commencé à Vaitavere
Quatre conventions DDC au profit de Punaauia
Les quatre conventions d’équipement DDC (Délégation pour le développement des communes) s’inscrivent dans le champ des services de proximité à la population.
Les deux premières dans le domaine de l’adduction en eau potable (AEP). Grâce au soutien financier du Pays, la commune de Punaauia va ainsi pouvoir acquérir quatre pompes de secours pour forages au bénéfice des quartiers de Outumaoro, Tefautea, Auffray et Atiue. L’investissement total de 9 642 050 Fcfp est subventionné à 80%, soit une aide de 7 713 640 Fcfp. Précisons que la commune exploite actuellement douze forages et que c’est par mesure de précaution qu’elle a décidé de faire cet investissement, aucune entreprise du territoire ne possédant dans ses stocks ce type de matériel.
Les deux autres conventions portent sur le traitement des déchets ménagers. Dans un premier temps, il s’agit pour la municipalité de prendre des mesures d’urgence pour sécuriser le dépotoir communal, sis à la Punaruu, au travers l’installation d’un grillage, d’un portail et d’un branchement d’eau. Cette sécurisation indispensable du périmètre, d’un coût de 17 930 000 Fcfp, sera pris en charge à hauteur de 60%, ce qui représente 10 708 000 Fcfp. Exploité depuis plus de dix ans, ce dépotoir présente des risques d’incendie pour son voisinage. En effet, aucune clôture de protection ou panneau indicatif n’est installé afin de prévenir les personnes amenées à fréquenter le site, des risques encourus.
Parallèlement, il a été décidé de mener une étude préalable à la réhabilitation du dépotoir. D’un montant de 12 760 000 Fcfp, celle-ci sera financée à 80% par la Polynésie française, soit 10 208 000 Fcfp. Les travaux à réaliser devront prendre en compte trois objectifs : la limitation de l’impact de la décharge sur la rivière Punaruu et les nappes phréatiques ; la protection de la prise d’eau potable de Te Oropaa alimentant Paea, Punaauia et Faa’a et enfin, la possibilité d’utilisations futures du site en toute sécurité, après réhabilitation, pour des activités communales liées à la gestion des déchets.
Les quatre conventions d’équipement DDC (Délégation pour le développement des communes) s’inscrivent dans le champ des services de proximité à la population.
Les deux premières dans le domaine de l’adduction en eau potable (AEP). Grâce au soutien financier du Pays, la commune de Punaauia va ainsi pouvoir acquérir quatre pompes de secours pour forages au bénéfice des quartiers de Outumaoro, Tefautea, Auffray et Atiue. L’investissement total de 9 642 050 Fcfp est subventionné à 80%, soit une aide de 7 713 640 Fcfp. Précisons que la commune exploite actuellement douze forages et que c’est par mesure de précaution qu’elle a décidé de faire cet investissement, aucune entreprise du territoire ne possédant dans ses stocks ce type de matériel.
Les deux autres conventions portent sur le traitement des déchets ménagers. Dans un premier temps, il s’agit pour la municipalité de prendre des mesures d’urgence pour sécuriser le dépotoir communal, sis à la Punaruu, au travers l’installation d’un grillage, d’un portail et d’un branchement d’eau. Cette sécurisation indispensable du périmètre, d’un coût de 17 930 000 Fcfp, sera pris en charge à hauteur de 60%, ce qui représente 10 708 000 Fcfp. Exploité depuis plus de dix ans, ce dépotoir présente des risques d’incendie pour son voisinage. En effet, aucune clôture de protection ou panneau indicatif n’est installé afin de prévenir les personnes amenées à fréquenter le site, des risques encourus.
Parallèlement, il a été décidé de mener une étude préalable à la réhabilitation du dépotoir. D’un montant de 12 760 000 Fcfp, celle-ci sera financée à 80% par la Polynésie française, soit 10 208 000 Fcfp. Les travaux à réaliser devront prendre en compte trois objectifs : la limitation de l’impact de la décharge sur la rivière Punaruu et les nappes phréatiques ; la protection de la prise d’eau potable de Te Oropaa alimentant Paea, Punaauia et Faa’a et enfin, la possibilité d’utilisations futures du site en toute sécurité, après réhabilitation, pour des activités communales liées à la gestion des déchets.