PUNAAUIA, le 28 mars 2018. Le lycée professionnel Saint Joseph de Punaauia a ouvert ses portes samedi dernier au grand public pour la conférence Permaculture: Graines du Fenua, Une Richesse à Préserver, co-organisée par la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement (FAPE) “Te Ora Naho" et la jeune association Agir pour la Polynésie.
Au programme, introduction aux grands principes de la permaculture par Michel et Jude Fanton, un couple de permaculteurs australiens, de passage à Tahiti. Leur domaine de prédilection? Les graines. Il y a plus de 30 ans, le couple a créé la fondation Seed Savers’ dont le principe est de promouvoir les réseaux d’échange de graines à l’échelle locale. Ainsi, ce sont plus de 100 réseaux relais —appelés Seed Savers’ Networks ou, littéralement “réseaux de sauveurs de graines”— qui ont vu le jour en Australie.
Le couple a également voyagé et soutenu la mise en place de réseaux similaires dans 42 pays du monde. Les avantages liés à la conservation et à l’échange de ses propres graines et boutures sont multiples. Pour les jardiniers, il s’agit de s’émanciper petit à petit de l’industrie agroalimentaire qui commercialise des graines brevetées, chères, et souvent génétiquement modifiées.
D’un point de vue écologique et gustatif, les réseaux d’échange de graines promeuvent la biodiversité car de très nombreuses variétés de plantes comestibles n’existent pas dans le commerce alors qu’elles existent (encore) dans les jardins familiaux. Samedi matin, pas moins de 100 participants étaient donc venus apprendre de l’expérience de Michel et Jude. “Nous ne nous attendions pas à recevoir autant de monde et cela montre qu’il y a un réel engouement pour la permaculture à Tahiti. Cela nous motive à continuer dans cette voie”, annonce Pauline Sillinger, organisatrice de l’évènement. Les participants avaient pour mission d’apporter des graines ou boutures de leur jardin afin de les échanger entre eux. Sur la table, plusieurs dizaines de variétés étaient disposées, et chacun avait un petit commentaire à apporter à leurs sujets.
Au programme, introduction aux grands principes de la permaculture par Michel et Jude Fanton, un couple de permaculteurs australiens, de passage à Tahiti. Leur domaine de prédilection? Les graines. Il y a plus de 30 ans, le couple a créé la fondation Seed Savers’ dont le principe est de promouvoir les réseaux d’échange de graines à l’échelle locale. Ainsi, ce sont plus de 100 réseaux relais —appelés Seed Savers’ Networks ou, littéralement “réseaux de sauveurs de graines”— qui ont vu le jour en Australie.
Le couple a également voyagé et soutenu la mise en place de réseaux similaires dans 42 pays du monde. Les avantages liés à la conservation et à l’échange de ses propres graines et boutures sont multiples. Pour les jardiniers, il s’agit de s’émanciper petit à petit de l’industrie agroalimentaire qui commercialise des graines brevetées, chères, et souvent génétiquement modifiées.
D’un point de vue écologique et gustatif, les réseaux d’échange de graines promeuvent la biodiversité car de très nombreuses variétés de plantes comestibles n’existent pas dans le commerce alors qu’elles existent (encore) dans les jardins familiaux. Samedi matin, pas moins de 100 participants étaient donc venus apprendre de l’expérience de Michel et Jude. “Nous ne nous attendions pas à recevoir autant de monde et cela montre qu’il y a un réel engouement pour la permaculture à Tahiti. Cela nous motive à continuer dans cette voie”, annonce Pauline Sillinger, organisatrice de l’évènement. Les participants avaient pour mission d’apporter des graines ou boutures de leur jardin afin de les échanger entre eux. Sur la table, plusieurs dizaines de variétés étaient disposées, et chacun avait un petit commentaire à apporter à leurs sujets.