Trois des sélectionnés tahitiens pour Honiara avec Benjamin Zorgnotti et Salomé de Barthez, chefs de file des équipes masculine et féminine.
La Fédération tahitienne de triathlon a dévoilé ce mardi la composition de ses sélections hommes et femmes qui participeront aux Jeux du Pacifique 2023 programmés aux îles Salomon du 19 novembre au 2 décembre. Benjamin Zorgnotti, Jean-Marc Rimaud, Nainoa Tanetoa, Salomé de Barthez, Maïdi Susset et Guenaelle Rauby viseront les cinq médailles d’or en jeu entre triathlon, aquathlon et relais mixte.
Le triathlon tahitien a marqué de son empreinte les Jeux du Pacifique 2019 à Apia aux Samoa en décrochant cinq médailles d’or, mais il ne s’est pas endormi sur ses lauriers en préparant les Jeux du Pacifique 2023 depuis maintenant un an, d’autant que sa suprématie a été contestée l’année dernière aux Mini-Jeux des îles Mariannes du Nord, notamment chez les dames. Depuis un an, la Fédération tahitienne de triathlon (FTT) a mis en place un chemin de sélection pour bâtir les meilleures sélections possibles à partir de trois critères.
Benjamin Zorgnotti a ainsi été retenu chez les hommes au titre du critère 1, à savoir les performances réalisées à l’international, le numéro 1 local étant classé 185e sur le circuit mondial. Salomé de Barthez a pour sa part été sélectionnée chez les dames au titre du critère 2, soit les performances réalisées au niveau national. Le critère 3 s’appuyait sur les résultats enregistrés dans les compétitions locales et Jean-Marc Rimaud et Nainoa Tanetoa chez les messieurs et Maïdi Susset et Guenaelle Rauby chez les dames y ont régulièrement joué les premiers rôles. Damien Troquenet a postulé un temps à la sélection masculine, mais compte tenu des distances très courtes qui seront au programme à Honiara et qui ne lui sont pas vraiment favorables, le sociétaire de Moorea a fait le choix de privilégier l’athlétisme où il apparaît comme un fort médaillable potentiel sur les distances de fond (5 000 m, 10 000 m et semi-marathon).
La composition des sélections masculines et féminines annoncée mardi par la FTT est la plus logique à l’heure actuelle. Benjamin Zorgnotti, double médaillé d’or en 2019 et 2022 en individuel au triathlon et à l’aquathlon, était bien évidemment indiscutable et Jean-Marc Rimaud, qui domine les triathlons locaux quand Benjamin Zorgnotti n’y participe pas, et le jeune cadet Nainoa Tanetoa, déjà présent aux Mini-Jeux en 2022, apparaissaient indiscutables depuis le retrait de Damien Troquenet. Raisonnement identique chez les dames, Salomé de Barthez, médaillée d’or au triathlon aux Jeux de 2019 et performante sur le circuit français, était incontournable, de même que la jeune cadette Maïdi Susset, championne de Polynésie en titre, et Guenaelle Rauby, toujours sur les podiums féminins locaux.
Le triathlon tahitien a marqué de son empreinte les Jeux du Pacifique 2019 à Apia aux Samoa en décrochant cinq médailles d’or, mais il ne s’est pas endormi sur ses lauriers en préparant les Jeux du Pacifique 2023 depuis maintenant un an, d’autant que sa suprématie a été contestée l’année dernière aux Mini-Jeux des îles Mariannes du Nord, notamment chez les dames. Depuis un an, la Fédération tahitienne de triathlon (FTT) a mis en place un chemin de sélection pour bâtir les meilleures sélections possibles à partir de trois critères.
Benjamin Zorgnotti a ainsi été retenu chez les hommes au titre du critère 1, à savoir les performances réalisées à l’international, le numéro 1 local étant classé 185e sur le circuit mondial. Salomé de Barthez a pour sa part été sélectionnée chez les dames au titre du critère 2, soit les performances réalisées au niveau national. Le critère 3 s’appuyait sur les résultats enregistrés dans les compétitions locales et Jean-Marc Rimaud et Nainoa Tanetoa chez les messieurs et Maïdi Susset et Guenaelle Rauby chez les dames y ont régulièrement joué les premiers rôles. Damien Troquenet a postulé un temps à la sélection masculine, mais compte tenu des distances très courtes qui seront au programme à Honiara et qui ne lui sont pas vraiment favorables, le sociétaire de Moorea a fait le choix de privilégier l’athlétisme où il apparaît comme un fort médaillable potentiel sur les distances de fond (5 000 m, 10 000 m et semi-marathon).
La composition des sélections masculines et féminines annoncée mardi par la FTT est la plus logique à l’heure actuelle. Benjamin Zorgnotti, double médaillé d’or en 2019 et 2022 en individuel au triathlon et à l’aquathlon, était bien évidemment indiscutable et Jean-Marc Rimaud, qui domine les triathlons locaux quand Benjamin Zorgnotti n’y participe pas, et le jeune cadet Nainoa Tanetoa, déjà présent aux Mini-Jeux en 2022, apparaissaient indiscutables depuis le retrait de Damien Troquenet. Raisonnement identique chez les dames, Salomé de Barthez, médaillée d’or au triathlon aux Jeux de 2019 et performante sur le circuit français, était incontournable, de même que la jeune cadette Maïdi Susset, championne de Polynésie en titre, et Guenaelle Rauby, toujours sur les podiums féminins locaux.
Nouvelle formule et natation en bassin
Les triathlètes devront composer à Honiara avec une formule de compétition qui diffère nettement des Jeux du Pacifique passés. Ainsi, le triathlon sera scindé en deux avec une première partie consacrée à des séries le 29 novembre, les vingt premiers disputant la finale le lendemain. Les distances ont été raccourcies avec 400 m de natation, 10 km à vélo et 2,5 km de course à pied. Même schéma pour l’aquathlon avec deux hommes et deux femmes engagés par pays et avec des distances également raccourcies, soit 1,2 km de course à pied, 500 m de natation et 1,2 km de course à pied, séries et finale se déroulant le 1er décembre au matin. Le relais mixte, composé d’un homme et d’une femme, sera organisé le même jour dans l’après-midi.
À noter que dans toutes les épreuves, la natation aura lieu en bassin avec des départs étalés. Compte tenu de l’enchaînement des efforts en peu de temps, la sélection tahitienne décidera sur place des quatre athlètes parmi les six qui auront participé au triathlon qui couvriront l’aquathlon et du duo qui sera en lice au relais mixte. Pas de classement par équipes cette année au triathlon et à l’aquathlon et donc un total de cinq médailles d’or en jeu entre hommes et femmes et relais mixte.
La sélection tahitienne visera toutes les premières marches des podiums, ce que confirme Rémy Ségard, le directeur technique de la FTT, mais il prévient que ça ne sera pas aisé : “On a une très belle équipe féminine et c’est aussi le cas chez les hommes avec bien sûr Benjamin Zorgnotti en chef de file. On a l’objectif de décrocher les cinq médailles d’or qui seront en jeu. Ça semble réalisable mais quand même difficile, car il faudra compter chez les dames avec la Guaméenne qui s’était imposée sur le triathlon aux Mini-Jeux l’année dernière et avec la Calédonienne Manon Brasseur. Chez les messieurs, Benjamin Zorgnotti aura un redoutable adversaire sur l’aquathlon avec le Calédonien Hugo Tormento qui court sur le circuit français et qui a gagné récemment le Championnat du monde de swimrun. Mais on a des équipes homogènes avec des coureurs capables d’adopter une bonne stratégie, car si le triathlon est un sport individuel, la stratégie d’équipe y est aussi importante. C’est l’une de nos forces par rapport à d’autres pays. Alors on est optimiste mais bien conscient qu’il ne sera pas facile de faire carton plein au niveau des médailles d’or.”
On pourra juger dimanche du degré de forme des sélectionnés à l’occasion du Championnat de Polynésie de triathlon qui se déroulera au parc Aorai Tini Hau. Ne manquera à l’appel que Salomé de Barthez, mais on sait qu’elle est en forme eu égard à ses plus récentes performances sur le circuit français.
Patrice Bastian
Les triathlètes devront composer à Honiara avec une formule de compétition qui diffère nettement des Jeux du Pacifique passés. Ainsi, le triathlon sera scindé en deux avec une première partie consacrée à des séries le 29 novembre, les vingt premiers disputant la finale le lendemain. Les distances ont été raccourcies avec 400 m de natation, 10 km à vélo et 2,5 km de course à pied. Même schéma pour l’aquathlon avec deux hommes et deux femmes engagés par pays et avec des distances également raccourcies, soit 1,2 km de course à pied, 500 m de natation et 1,2 km de course à pied, séries et finale se déroulant le 1er décembre au matin. Le relais mixte, composé d’un homme et d’une femme, sera organisé le même jour dans l’après-midi.
À noter que dans toutes les épreuves, la natation aura lieu en bassin avec des départs étalés. Compte tenu de l’enchaînement des efforts en peu de temps, la sélection tahitienne décidera sur place des quatre athlètes parmi les six qui auront participé au triathlon qui couvriront l’aquathlon et du duo qui sera en lice au relais mixte. Pas de classement par équipes cette année au triathlon et à l’aquathlon et donc un total de cinq médailles d’or en jeu entre hommes et femmes et relais mixte.
La sélection tahitienne visera toutes les premières marches des podiums, ce que confirme Rémy Ségard, le directeur technique de la FTT, mais il prévient que ça ne sera pas aisé : “On a une très belle équipe féminine et c’est aussi le cas chez les hommes avec bien sûr Benjamin Zorgnotti en chef de file. On a l’objectif de décrocher les cinq médailles d’or qui seront en jeu. Ça semble réalisable mais quand même difficile, car il faudra compter chez les dames avec la Guaméenne qui s’était imposée sur le triathlon aux Mini-Jeux l’année dernière et avec la Calédonienne Manon Brasseur. Chez les messieurs, Benjamin Zorgnotti aura un redoutable adversaire sur l’aquathlon avec le Calédonien Hugo Tormento qui court sur le circuit français et qui a gagné récemment le Championnat du monde de swimrun. Mais on a des équipes homogènes avec des coureurs capables d’adopter une bonne stratégie, car si le triathlon est un sport individuel, la stratégie d’équipe y est aussi importante. C’est l’une de nos forces par rapport à d’autres pays. Alors on est optimiste mais bien conscient qu’il ne sera pas facile de faire carton plein au niveau des médailles d’or.”
On pourra juger dimanche du degré de forme des sélectionnés à l’occasion du Championnat de Polynésie de triathlon qui se déroulera au parc Aorai Tini Hau. Ne manquera à l’appel que Salomé de Barthez, mais on sait qu’elle est en forme eu égard à ses plus récentes performances sur le circuit français.
Patrice Bastian
La sélection tahitienne
*Femmes
- Salomé de Barthez (Kona Tri/Chambéry Triathlon) Senior
- Maïdi Susset (Kona Tri) Cadette
- Guenaelle Rauby (Tamarii Punaruu) Senior
*Hommes
- Benjamin Zorgnotti (Aix en Provence) Senior
- Jean-Marc Rimaud (Kona Tri) Senior
- Nainoa Tanetoa (Kona Tri) Cadet
*Femmes
- Salomé de Barthez (Kona Tri/Chambéry Triathlon) Senior
- Maïdi Susset (Kona Tri) Cadette
- Guenaelle Rauby (Tamarii Punaruu) Senior
*Hommes
- Benjamin Zorgnotti (Aix en Provence) Senior
- Jean-Marc Rimaud (Kona Tri) Senior
- Nainoa Tanetoa (Kona Tri) Cadet