A l'issue d'un bras de fer de deux mois avec les syndicats d'acteurs, devenu quasiment une affaire d'Etat, le gouvernement néo-zélandais a consenti de nouvelles concessions pour conserver sur son sol le tournage de la production de Warner Bros.
En retour, Warner Bros fera la promotion de la destination Nouvelle-Zélande dans sa campagne de marketing en plaçant sur les DVD du film de courts messages vidéo présentant les attractions touristiques du pays, a indiqué le Premier ministre John Key.
Les paysages époustoufflants de Nouvelle-Zélande dans la trilogie "Le Seigneur des anneaux" (17 Oscars) avaient généré d'importantes retombées touristiques et contribué au rapide développement de l'industrie cinématographique néo-zélandaise.
Le pays a accueilli quelques gros tournages ces dernières années, comme "Le dernier samouraï" avec Tom Cruise, la saga "Le Monde de Narnia" ou encore "Avatar" de James Cameron, le plus gros succès commercial de l'histoire du cinéma.
"Je suis très heureux que nous soyons parvenus à cet accord", a déclaré M. Key.
"Tourner le film ici ne va pas seulement sauver des milliers d'emplois pour les Néo-Zélandais, mais il permettra également de poursuivre sur le succès du +Seigneur des anneaux+", a-t-il ajouté.
Les producteurs avaient menacé de délocaliser le tournage de "Bilbo le Hobbit" --épisode précédant le "Seigneur des anneaux"-- après un conflit avec les syndicats d'acteurs.
Le syndicat NZ Equity avait appelé au boycott du projet après le refus de Jackson d'accéder à leurs revendications portant notamment sur des salaires minimums pour les acteurs.
Les tournages sont un énorme enjeu économique pour la Nouvelle-Zélande où l'industrie cinématographique pèse 3 milliards de dollars néo-zélandais (1,62 milliard d'euros).
Plusieurs grands patrons d'Hollywood, dont celui de la société de production New Line de Warner, Toby Emmerich, avaient fait le déplacement à Wellington pour voir si la volonté de la Nouvelle-Zélande de conserver le tournage était économiquement viable.
La Nouvelle-Zélande offre un abattement fiscal de 15%, représentant une économie comprise entre 45 et 60 millions de dollars US pour les producteurs du "Hobbit". A l'issue de l'accord, de nouvelles exonérations de taxe ont été consenties, qui représenteront 15 millions de dollars d'économies supplémentaires pour la production.
M. Key a également annoncé que des amendements allaient être soumis au Parlement pour clarifier la législation néo-zélandaise concernant les employés de l'industrie cinématographique, afin d'éviter que le tournage ne soit remis en cause par des actions devant les tribunaux.
Si les discussions ont été "tendues", selon M. key, chaque partie a consenti des concessions qui permettront de débuter le tournage en février, a-t-il assuré
Le tournage du "Hobbit" a pris déjà beaucoup de retard pour des problèmes de droits de distribution, de budget et des difficultés chez MGM, co-producteur, poussant le réalisateur Guillermo del Toro à jeter l'éponge au début de l'année.
Plusieurs milliers de personnes avaient défilé lundi dans tout le pays pour réclamer que le film se tourne bien en Nouvelle-zélande.
Avant l'annonce de l'accord, la présidente de la confédération des syndicats, Helen Kelly, avait estimé "injuste" que le gouvernement conservateur amende la législation du travail uniquement pour répondre aux exigences des studios hollywoodiens, évoquant un "dangereux précédent".
ns/ebe/ea
En retour, Warner Bros fera la promotion de la destination Nouvelle-Zélande dans sa campagne de marketing en plaçant sur les DVD du film de courts messages vidéo présentant les attractions touristiques du pays, a indiqué le Premier ministre John Key.
Les paysages époustoufflants de Nouvelle-Zélande dans la trilogie "Le Seigneur des anneaux" (17 Oscars) avaient généré d'importantes retombées touristiques et contribué au rapide développement de l'industrie cinématographique néo-zélandaise.
Le pays a accueilli quelques gros tournages ces dernières années, comme "Le dernier samouraï" avec Tom Cruise, la saga "Le Monde de Narnia" ou encore "Avatar" de James Cameron, le plus gros succès commercial de l'histoire du cinéma.
"Je suis très heureux que nous soyons parvenus à cet accord", a déclaré M. Key.
"Tourner le film ici ne va pas seulement sauver des milliers d'emplois pour les Néo-Zélandais, mais il permettra également de poursuivre sur le succès du +Seigneur des anneaux+", a-t-il ajouté.
Les producteurs avaient menacé de délocaliser le tournage de "Bilbo le Hobbit" --épisode précédant le "Seigneur des anneaux"-- après un conflit avec les syndicats d'acteurs.
Le syndicat NZ Equity avait appelé au boycott du projet après le refus de Jackson d'accéder à leurs revendications portant notamment sur des salaires minimums pour les acteurs.
Les tournages sont un énorme enjeu économique pour la Nouvelle-Zélande où l'industrie cinématographique pèse 3 milliards de dollars néo-zélandais (1,62 milliard d'euros).
Plusieurs grands patrons d'Hollywood, dont celui de la société de production New Line de Warner, Toby Emmerich, avaient fait le déplacement à Wellington pour voir si la volonté de la Nouvelle-Zélande de conserver le tournage était économiquement viable.
La Nouvelle-Zélande offre un abattement fiscal de 15%, représentant une économie comprise entre 45 et 60 millions de dollars US pour les producteurs du "Hobbit". A l'issue de l'accord, de nouvelles exonérations de taxe ont été consenties, qui représenteront 15 millions de dollars d'économies supplémentaires pour la production.
M. Key a également annoncé que des amendements allaient être soumis au Parlement pour clarifier la législation néo-zélandaise concernant les employés de l'industrie cinématographique, afin d'éviter que le tournage ne soit remis en cause par des actions devant les tribunaux.
Si les discussions ont été "tendues", selon M. key, chaque partie a consenti des concessions qui permettront de débuter le tournage en février, a-t-il assuré
Le tournage du "Hobbit" a pris déjà beaucoup de retard pour des problèmes de droits de distribution, de budget et des difficultés chez MGM, co-producteur, poussant le réalisateur Guillermo del Toro à jeter l'éponge au début de l'année.
Plusieurs milliers de personnes avaient défilé lundi dans tout le pays pour réclamer que le film se tourne bien en Nouvelle-zélande.
Avant l'annonce de l'accord, la présidente de la confédération des syndicats, Helen Kelly, avait estimé "injuste" que le gouvernement conservateur amende la législation du travail uniquement pour répondre aux exigences des studios hollywoodiens, évoquant un "dangereux précédent".
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