Le point presse c’est déroulé mardi matin au siège social de Tahiti Tourisme.
Tahiti le 17 janvier 2023 - La conférence annuelle de Tahiti tourisme se tiendra le 30 janvier. Cette journée sera l’occasion pour l’organisme de faire le bilan de l’année 2022, et de présenter ses opérations stratégiques pour 2023. Les directives de Tahiti Tourisme pour 2023 devraient être en accord avec le programme de tourisme “durable” et “inclusif”, proposé par le Pays. “La tendance actuelle nous laisse penser que cette année, va être une bonne année”, affirme Mathieu Bechonnet, directeur général d’Air Tahiti Nui.
Lors d’un point presse, Tahiti Tourisme a annoncé que sa conférence annuelle se tiendra le 30 janvier au lycée Hôtelier de Tahiti. L’occasion pour l’organisme de promotion de dresser un bilan chiffré du secteur touristique sur l’année 2022 et de présenter les orientations stratégiques 2023. La réunion s’est tenue dans un contexte un peu spécial. Fin novembre 2022, le Pays finissait de dresser une feuille de route, destinée à valoriser un tourisme “inclusif” et “durable”. Le projet, nommé Fari’ira’a manihini 2027, prévoit de réorganiser le secteur pendant 4 ans, pour proposer un tourisme “plus authentique” dès 2027. “Nous soutenons et nous nous inscrivons totalement dans cette ambition du gouvernement”, affirme Jean-Marc Mocellin, le directeur général de Tahiti Tourisme.
Le directeur général de l’organisme de promotion de la destination a aussi présenté le déroulé du ‘ParauParau Tahiti 2023’ (PPT 2023). L’événement réunira les différents acteurs touristiques du fenua, du 31 janvier au 1er février. 91 chefs de produits internationaux sont invités à venir échanger, sous forme de “speed dating”, avec 81 acteurs touristiques locaux. Tahiti Tourisme aura investi un total de 80 millions de francs pour réaliser ces deux événements.
Pour faciliter le déplacement de ses partenaires internationaux jusqu’au fenua, Tahiti Tourisme a bénéficié du soutien d’Air Tahiti Nui. D’après Mathieu Bechonnet, directeur général d’Air Tahiti Nui, “la tendance actuelle nous laisse penser que cette année va être une bonne année, au point de vue touristique”. Comparé à 2019, Air Tahiti Nui augmentera de 30% son offre de sièges cette année.
Lors d’un point presse, Tahiti Tourisme a annoncé que sa conférence annuelle se tiendra le 30 janvier au lycée Hôtelier de Tahiti. L’occasion pour l’organisme de promotion de dresser un bilan chiffré du secteur touristique sur l’année 2022 et de présenter les orientations stratégiques 2023. La réunion s’est tenue dans un contexte un peu spécial. Fin novembre 2022, le Pays finissait de dresser une feuille de route, destinée à valoriser un tourisme “inclusif” et “durable”. Le projet, nommé Fari’ira’a manihini 2027, prévoit de réorganiser le secteur pendant 4 ans, pour proposer un tourisme “plus authentique” dès 2027. “Nous soutenons et nous nous inscrivons totalement dans cette ambition du gouvernement”, affirme Jean-Marc Mocellin, le directeur général de Tahiti Tourisme.
Le directeur général de l’organisme de promotion de la destination a aussi présenté le déroulé du ‘ParauParau Tahiti 2023’ (PPT 2023). L’événement réunira les différents acteurs touristiques du fenua, du 31 janvier au 1er février. 91 chefs de produits internationaux sont invités à venir échanger, sous forme de “speed dating”, avec 81 acteurs touristiques locaux. Tahiti Tourisme aura investi un total de 80 millions de francs pour réaliser ces deux événements.
Pour faciliter le déplacement de ses partenaires internationaux jusqu’au fenua, Tahiti Tourisme a bénéficié du soutien d’Air Tahiti Nui. D’après Mathieu Bechonnet, directeur général d’Air Tahiti Nui, “la tendance actuelle nous laisse penser que cette année va être une bonne année, au point de vue touristique”. Comparé à 2019, Air Tahiti Nui augmentera de 30% son offre de sièges cette année.
“Le tourisme en Polynésie a structurellement changé”
“En 2022, l’offre pour les hôtels a été fortement éprouvée par le ‘revenge travel’ [fort attrait du grand public pour le voyage, après deux ans de pandémie Covid, NDLR]. Aujourd’hui, il faut réserver au moins 4 mois à l’avance pour voyager vers la Polynésie. En 2023, on constate que les réservations de vols, se sont effectuées plus tôt que d’habitude. Cela ne veut pas dire qu’on va remplir toute l’année, mais la tendance est là”, soutient Mathieu Bechonnet. Le directeur général d’Air Tahiti Nui affirme que les hôteliers interrogés, se retrouvent face à des chiffres de réservations, “supérieurs à ceux de 2019”, sur la période de début décembre à mi-janvier 2023. Tahiti Tourisme reste cependant dans l’attente d’une publication de l’institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF), pour parler précisément des chiffres du secteur touristique sur la fin d’année 2022.
Selon lui, cependant, “le tourisme en Polynésie a structurellement changé”. “On remarque qu’on n’est plus vraiment confrontés à de basses saisons. Pour Air Tahiti Nui, notre niveau d’activité est permanent. On a une saisonnalité qui est moins marquée qu’elle pouvait l’être à l’époque”, continue Mathieu Bechonnet. Pour expliquer cette hausse d’afflux, il s’appuie sur la récente croissance économique américaine. La majeure partie des voyageurs qui empruntent la compagnie au tiare, sont originaires des États-Unis. Parallèlement, l’afflux de voyageurs en provenance de métropole, a augmenté de 15% à 20% en 2022 pour ATN. “Le dollar est assez fort ces dernières années. Il se traduit par une hausse du pouvoir d’achat. L’après-Covid nous montre clairement une prédominance du marché nord-américains. L’accès au niveau des prix est plus important de manière globale, pour voyager. En conséquence, une bonne partie des voyageurs qui arrivent en Polynésie, sont des touristes haut de gamme”, constate Mathieu Bechonnet.
“La Polynésie a quand même cette chance d’avoir un secteur touristique diversifié, qui ne s’adresse pas qu’à une clientèle de luxe. Les pensions de famille se réunissent, se modernisent. Il faut continuer à entretenir ce tourisme authentique. Tous ces sujets seront débattus lors du ParauParau 2023”, indique aussi Mathieu Bechonnet.
Selon lui, cependant, “le tourisme en Polynésie a structurellement changé”. “On remarque qu’on n’est plus vraiment confrontés à de basses saisons. Pour Air Tahiti Nui, notre niveau d’activité est permanent. On a une saisonnalité qui est moins marquée qu’elle pouvait l’être à l’époque”, continue Mathieu Bechonnet. Pour expliquer cette hausse d’afflux, il s’appuie sur la récente croissance économique américaine. La majeure partie des voyageurs qui empruntent la compagnie au tiare, sont originaires des États-Unis. Parallèlement, l’afflux de voyageurs en provenance de métropole, a augmenté de 15% à 20% en 2022 pour ATN. “Le dollar est assez fort ces dernières années. Il se traduit par une hausse du pouvoir d’achat. L’après-Covid nous montre clairement une prédominance du marché nord-américains. L’accès au niveau des prix est plus important de manière globale, pour voyager. En conséquence, une bonne partie des voyageurs qui arrivent en Polynésie, sont des touristes haut de gamme”, constate Mathieu Bechonnet.
“La Polynésie a quand même cette chance d’avoir un secteur touristique diversifié, qui ne s’adresse pas qu’à une clientèle de luxe. Les pensions de famille se réunissent, se modernisent. Il faut continuer à entretenir ce tourisme authentique. Tous ces sujets seront débattus lors du ParauParau 2023”, indique aussi Mathieu Bechonnet.
Politique de tourisme “inclusif” et “durable”
Le PPT 2023 prévoit de recevoir cette année 91 chefs de produit internationaux. Les acteurs du marché asiatique n’ont pas pu être conviés en 2023, Air Tahiti Nui ayant interrompu ses vols vers le Japon. Face à eux, 81 partenaires touristiques locaux seront présents pour ce salon professionnel de promotion du tourisme. “Il y a tout un pan de l’industrie polynésienne qui ne peut pas se déplacer vers les marchés internationaux, faute de moyens. Le PPT 2023 est l’occasion pour eux de les rencontrer”, explique Gina Bunton, directrice des opérations internationales Tahiti Tourisme. Selon elle, le PPT 2023 s’intègre parfaitement dans la politique de Fari’ira’a manihini 2027 du pays. Les acteurs internationaux sont invités à visiter un total de 10 îles en Polynésie. La directrice des opérations espère que cela permettra “aux tours opérateurs de découvrir l’ensemble de la Polynésie, et pas juste les grandes chaînes d’hôtels”. Car, selon Jean-Marc Mocellin, directeur général de Tahiti Tourisme “il est important de préserver cette diversité de logements en Polynésie. Un tourisme inclusif et durable c’est un tourisme qui n’est pas basé que sur le super luxe”, soutient-il.
Parallèlement, Tahiti Tourisme placera le principe du “durable” à différentes échelles dans ses projets. Les deux événements de fin janvier ne seront appuyés par aucun prospectus, pour respecter l’environnement : “On travaille actuellement à réduire l’impact carbone des vols long-courriers. Par exemple, on travaille avec une agence locale événementielle qui est spécialisée dans l’organisation d’événements durable : Tahiti Expert Event. Dans le choix de nos prestataires, on va prioriser les circuits courts”, explique Gina Bunton. “Il ne faut pas rêver, la durabilité ça ne se fait pas jour au lendemain”, prévient-elle cependant. “Il y a des choses qu’on va pouvoir faire à court terme, comme simplement la sensibilisation de nos partenaires ; et il y a des choses qui vont prendre plus de temps. Les analyses et études de l’impact carbone du secteur hôtelier, vont prendre un an ou deux. Les politiques d’investissement en matière d’énergie et de ressource prendront jusqu’à 4, 5 ans, avant de donner des résultats”, rappelle Jean-Marc Mocellin.
Parallèlement, Tahiti Tourisme placera le principe du “durable” à différentes échelles dans ses projets. Les deux événements de fin janvier ne seront appuyés par aucun prospectus, pour respecter l’environnement : “On travaille actuellement à réduire l’impact carbone des vols long-courriers. Par exemple, on travaille avec une agence locale événementielle qui est spécialisée dans l’organisation d’événements durable : Tahiti Expert Event. Dans le choix de nos prestataires, on va prioriser les circuits courts”, explique Gina Bunton. “Il ne faut pas rêver, la durabilité ça ne se fait pas jour au lendemain”, prévient-elle cependant. “Il y a des choses qu’on va pouvoir faire à court terme, comme simplement la sensibilisation de nos partenaires ; et il y a des choses qui vont prendre plus de temps. Les analyses et études de l’impact carbone du secteur hôtelier, vont prendre un an ou deux. Les politiques d’investissement en matière d’énergie et de ressource prendront jusqu’à 4, 5 ans, avant de donner des résultats”, rappelle Jean-Marc Mocellin.