FAA'A, lundi 7 octobre 2013. Xiaolin Li, la présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger (APCAE) est arrivée ce matin à l'aéroport de Tahiti Faa'a avec une importante délégation chinoise constituée notamment de chefs d'entreprises. Pour cette femme d’affaires, il ne s’agit pas de promouvoir seulement l’amitié diplomatique mais aussi d’entrevoir les possibilités de développement économique. Cette délégation chinoise séjournera en Polynésie française, jusqu'à vendredi prochain.
La puissante présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger n’est pas venue seulement pour parler de jumelage entre des villes chinoises et polynésiennes. Derrière ce nom de l’APCAE se déploie en fait toute la force de proposition économique de Chine et ce n’est pas rien. La délégation chinoise emmenée par Xiaolin Li –qui a rang de ministre d’Etat dans son pays- en Polynésie compte en effet les représentants d’une dizaine de grandes sociétés chinoises et aussi de l’aviation civile chinoise. La présidente de l’association APCAE est elle-même, depuis 2008, à la tête du groupe China Power International Development, un des cinq plus gros producteurs d’énergie chinois.
Si cette femme d’affaires de 52 ans (fille de l’ancien premier ministre chinois Li Peng) prend le temps de sillonner la planète ce n’est pas qu’avec la seule volonté de promouvoir les liens d’amitié entre la Chine et le reste du monde, mais bel et bien de renforcer les liens de coopération. Ainsi, dans la délégation chinoise présente en Polynésie tout au long de cette semaine, on trouve la CCECC (China Civil Engineering Construction), l’une des 150 plus grandes entreprises mondiales de travaux publics ; mais aussi la China Luqiao Agriculture, un producteur de machines outils pour l’agriculture ; et encore le directeur du lycée Wenling au sein duquel ont déjà été scolarisés plusieurs jeunes étudiants polynésiens à la suite d’un accord passé en octobre 2011 entre ce lycée de la province du Zhejiang et l’association d’amitié sino-polynésienne présidée par Hiria Ottino. Plusieurs ministres du gouvernement polynésien vont accompagner cette délégation chinoise au cours de ses déplacements durant toute la semaine sur le territoire. Le gouvernement polynésien a ainsi prévu une visite du projet de complexe hôtelier Mahana Beach à Punaauia ou celui moins avancé de Moorea, mais aussi d’autres visites susceptibles d’intéresser ces investisseurs.
Le 6 septembre dernier, lors du Forum international de coopération urbaine de Chine, Xiaolin Li a déclaré selon un article du Quotidien du Peuple : «A ce jour, la Chine compte 2 022 paires de villes (provinces et préfectures) jumelées avec des homologues de 131 pays du monde. Les villes jumelées sont devenues, pour les gouvernements locaux et villes de Chine et de l'étranger, le canal principal pour les échanges et la coopération urbains dans divers domaines». La présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger espère atteindre et dépasser les 3 000 jumelages d’ici 2020 afin de «développer les échanges et la coopération des villes jumelées de Chine avec l'étranger au niveau bilatéral et multilatéral dans les domaines politique, économique, technologique, culturel, éducatif et autres».
L’APCAE avait déjà signé il y a dix ans une convention de coopération avec la Polynésie, déjà présidée par Gaston Flosse, ce qui avait permis alors l’ouverture du consulat de Chine sur le territoire. De son côté, la Polynésie a beaucoup à gagner à tenter d’attirer les touristes chinois jusque sur son territoire. Mais il faut pour cela organiser une ligne aérienne entre l’Asie et l’Amérique du Sud qui transiterait par Tahiti, et faciliter l’accès de ces visiteurs aux visas français. Bref les sujets de discussions ne vont pas manquer.
Pour lire le communiqué de presse de la présidence de la Polynésie, CLIQUER ICI
La puissante présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger n’est pas venue seulement pour parler de jumelage entre des villes chinoises et polynésiennes. Derrière ce nom de l’APCAE se déploie en fait toute la force de proposition économique de Chine et ce n’est pas rien. La délégation chinoise emmenée par Xiaolin Li –qui a rang de ministre d’Etat dans son pays- en Polynésie compte en effet les représentants d’une dizaine de grandes sociétés chinoises et aussi de l’aviation civile chinoise. La présidente de l’association APCAE est elle-même, depuis 2008, à la tête du groupe China Power International Development, un des cinq plus gros producteurs d’énergie chinois.
Si cette femme d’affaires de 52 ans (fille de l’ancien premier ministre chinois Li Peng) prend le temps de sillonner la planète ce n’est pas qu’avec la seule volonté de promouvoir les liens d’amitié entre la Chine et le reste du monde, mais bel et bien de renforcer les liens de coopération. Ainsi, dans la délégation chinoise présente en Polynésie tout au long de cette semaine, on trouve la CCECC (China Civil Engineering Construction), l’une des 150 plus grandes entreprises mondiales de travaux publics ; mais aussi la China Luqiao Agriculture, un producteur de machines outils pour l’agriculture ; et encore le directeur du lycée Wenling au sein duquel ont déjà été scolarisés plusieurs jeunes étudiants polynésiens à la suite d’un accord passé en octobre 2011 entre ce lycée de la province du Zhejiang et l’association d’amitié sino-polynésienne présidée par Hiria Ottino. Plusieurs ministres du gouvernement polynésien vont accompagner cette délégation chinoise au cours de ses déplacements durant toute la semaine sur le territoire. Le gouvernement polynésien a ainsi prévu une visite du projet de complexe hôtelier Mahana Beach à Punaauia ou celui moins avancé de Moorea, mais aussi d’autres visites susceptibles d’intéresser ces investisseurs.
Le 6 septembre dernier, lors du Forum international de coopération urbaine de Chine, Xiaolin Li a déclaré selon un article du Quotidien du Peuple : «A ce jour, la Chine compte 2 022 paires de villes (provinces et préfectures) jumelées avec des homologues de 131 pays du monde. Les villes jumelées sont devenues, pour les gouvernements locaux et villes de Chine et de l'étranger, le canal principal pour les échanges et la coopération urbains dans divers domaines». La présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger espère atteindre et dépasser les 3 000 jumelages d’ici 2020 afin de «développer les échanges et la coopération des villes jumelées de Chine avec l'étranger au niveau bilatéral et multilatéral dans les domaines politique, économique, technologique, culturel, éducatif et autres».
L’APCAE avait déjà signé il y a dix ans une convention de coopération avec la Polynésie, déjà présidée par Gaston Flosse, ce qui avait permis alors l’ouverture du consulat de Chine sur le territoire. De son côté, la Polynésie a beaucoup à gagner à tenter d’attirer les touristes chinois jusque sur son territoire. Mais il faut pour cela organiser une ligne aérienne entre l’Asie et l’Amérique du Sud qui transiterait par Tahiti, et faciliter l’accès de ces visiteurs aux visas français. Bref les sujets de discussions ne vont pas manquer.
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