La médaille olympique d'Anne Caroline Graffe qu'elle a obtenue surtout grâce au soutien de ses parents
Le 11 juin 2015. En début de semaine, l’assemblée nationale a voté à l’unanimité une proposition de loi socialiste visant ‘à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels et à sécuriser leur situation juridique et sociale.’
C’est par la députée Brigitte Bourguignon que le texte a été porté. Cette loi s’était appuyée sur un rapport, rendu au secrétaire d’état Thierry Braillard par le juriste du sport Jean Pierre Karaquillo, mettant le doigt sur le fait qu’environ 5 000 des 6 000 sportifs de haut niveau n’étaient pas salariés donc non couverts en cas d’accident sportif.
La précarité de nombreux sportifs de haut niveau avait également été évoquée. ‘Trop souvent, on pense qu’un sportif professionnel gagne de l’argent, a de belles voitures et fait n’importe quoi avec cet argent’ avait souligné Thierry Braillard.
Selon le président de la commission des affaires culturelles, ‘la précarité matérielle, sociale, touche de trop nombreux athlètes qui ne sont pas tous médaillés d’or, qui ne sont pas dans des disciplines attirant les sponsors, qui n’ont pas une couverture médiatique suffisante pour générer des revenus à partir de leur image.’
Le texte prévoit la création un statut du sportif et de l’entraîneur via un contrat à durée indéterminée spécifique, assorti d’un dispositif de couverture des accidents du travail/maladies professionnelles pour la pratique sportive des athlètes de haut niveau avec l’obligation d’assurance individuelle-accident à la charge de la fédération de l’athlète.
C’est par la députée Brigitte Bourguignon que le texte a été porté. Cette loi s’était appuyée sur un rapport, rendu au secrétaire d’état Thierry Braillard par le juriste du sport Jean Pierre Karaquillo, mettant le doigt sur le fait qu’environ 5 000 des 6 000 sportifs de haut niveau n’étaient pas salariés donc non couverts en cas d’accident sportif.
La précarité de nombreux sportifs de haut niveau avait également été évoquée. ‘Trop souvent, on pense qu’un sportif professionnel gagne de l’argent, a de belles voitures et fait n’importe quoi avec cet argent’ avait souligné Thierry Braillard.
Selon le président de la commission des affaires culturelles, ‘la précarité matérielle, sociale, touche de trop nombreux athlètes qui ne sont pas tous médaillés d’or, qui ne sont pas dans des disciplines attirant les sponsors, qui n’ont pas une couverture médiatique suffisante pour générer des revenus à partir de leur image.’
Le texte prévoit la création un statut du sportif et de l’entraîneur via un contrat à durée indéterminée spécifique, assorti d’un dispositif de couverture des accidents du travail/maladies professionnelles pour la pratique sportive des athlètes de haut niveau avec l’obligation d’assurance individuelle-accident à la charge de la fédération de l’athlète.
Teva Zaveroni a souvent évoqué les difficultés de gestion entre carrière sportive et professionnelle
La mesure est chiffrée à entre 3,5 et 5 millions d’euros par an. Les fédérations sportives devront assurer le suivi socioprofessionnel de leurs licenciés inscrits sur la liste de haut niveau, en lien avec l’Etat, les entreprises et les collectivités territoriales.
Une mesure a été également votée pour les droits des sportives de haut niveau en cas de maternité ainsi qu’une autre pour déroger à la limite d’âge de 25 ans pour signer un contrat d’apprentissage, ainsi qu’un amendement permettant dans certaines conditions la conclusion d’un contrat inférieur à 12 mois.
Et la Polynésie ? On est en droit de se poser certaines questions car on a pu voir que dans certaines disciplines les athlètes de haut niveau ont rencontré ou rencontrent des difficultés - en dehors du problème de la reconnaissance sociale - comme dans le taekwondo, le jiu jitsu, le surf, le beachsoccer…
Certains sportifs mènent tant bien que mal leur carrière sportive en parallèle de leur carrière professionnelle, (Dany Gérard, Georges Cronsteadt, Teva Zaveroni…) au prix de sacrifices familiaux importants et cette problématique, entre autres, pousse dans certains cas l’athlète, comme par exemple Anne Caroline Graffe, à s’expatrier vers des horizons plus favorables. SB avec AFP
Une mesure a été également votée pour les droits des sportives de haut niveau en cas de maternité ainsi qu’une autre pour déroger à la limite d’âge de 25 ans pour signer un contrat d’apprentissage, ainsi qu’un amendement permettant dans certaines conditions la conclusion d’un contrat inférieur à 12 mois.
Et la Polynésie ? On est en droit de se poser certaines questions car on a pu voir que dans certaines disciplines les athlètes de haut niveau ont rencontré ou rencontrent des difficultés - en dehors du problème de la reconnaissance sociale - comme dans le taekwondo, le jiu jitsu, le surf, le beachsoccer…
Certains sportifs mènent tant bien que mal leur carrière sportive en parallèle de leur carrière professionnelle, (Dany Gérard, Georges Cronsteadt, Teva Zaveroni…) au prix de sacrifices familiaux importants et cette problématique, entre autres, pousse dans certains cas l’athlète, comme par exemple Anne Caroline Graffe, à s’expatrier vers des horizons plus favorables. SB avec AFP
Beaucoup de médailles pour Dany...et de sacrifices familiaux..