Ludovic MARIN / AFP
Paris, France | AFP | mardi 12/11/2024 - Le président français Emmanuel Macron et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ont appelé mardi à Paris à maintenir un soutien militaire résolu à l'Ukraine alors que l'élection de Donald Trump au Etats-Unis fait douter de la poursuite de l'aide américaine à Kiev.
"Le soutien à ce pays agressé par la Russie demeure une priorité absolue", a affirmé à la presse le chef de l'Etat français avant un déjeuner de travail avec M. Rutte.
"Le déploiement récent de Nord-Coréens sur la ligne de front est une escalade grave. Et nous continuerons de plaider pour que l'Otan et ses alliés apportent tout leur soutien à l'armée ukrainienne aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il ajouté.
Pour le président français, "c'est l'unique voie vers des négociations. Et je veux être clair, le moment venu, rien ne devra se décider sur l'Ukraine sans les Ukrainiens, ni sur l'Europe sans les Européens".
Donald Trump, qui réintégrera la Maison Blanche le 20 janvier, a rappelé la semaine passée qu'il n'était pas là pour faire la guerre mais la paix. Il avait promis pendant la campagne électorale de mettre un terme en 24 heures à la guerre en Ukraine, sans dire toutefois comment.
Au côté d'Emmanuel Macron, le nouveau secrétaire général de l'Otan a appelé mardi les Occidentaux à "faire plus que seulement permettre à l'Ukraine de se battre".
"Nous devons conserver la force de notre alliance transatlantique. Le défi immédiat auquel nous sommes confrontés est le soutien à l'Ukraine", qui "se prépare pour son hiver le plus dur" depuis le début de l'invasion russe en février 2022, a-t-il ajouté.
Le soutien nord-coréen apporté à Moscou illustre la nécessité du soutien des Etats-Unis, dont la propre sécurité est mis en cause, selon lui.
La Russie soutient financièrement Pyongyang et lui apporte son expertise en matière de technologies de missiles, a-t-il rappelé. "C'est très inquiétant. Ces missiles posent une menace directe pour le territoire américain", a-t-il plaidé.
De même, en collaborant avec la Corée du Nord, l'Iran et la Chine, la Russie "ne menace pas seulement l'Europe mais menace aussi la paix et la sécurité dans l'Indo-Pacifique et en Amérique du Nord", selon lui.
Alors que Donald Trump reproche régulièrement aux Européens de ne pas consacrer assez d'argent à leur défense au dépens des Etats-Unis, Emmanuel Macron a reconnu que l'Europe a "trop longtemps évité de porter le fardeau de sa propre sécurité", même si "ce n'a jamais été le cas de la France", selon lui.
Le président français a répété l'importance à ses yeux de bâtir un "pilier européen de notre sécurité transatlantique". "C'est aussi ce qui est attendu par l'administration américaine à juste titre des Européens au sein de l'Alliance", a-t-il estimé.
"Nous avons besoin d'une coopération transatlantique de défense plus robuste et plus d'investissements de défense", a abondé le chef de l'Otan, jugeant que "plus nous dépensons pour la défense, plus nous réduisons le risque de futur conflit".
"Le soutien à ce pays agressé par la Russie demeure une priorité absolue", a affirmé à la presse le chef de l'Etat français avant un déjeuner de travail avec M. Rutte.
"Le déploiement récent de Nord-Coréens sur la ligne de front est une escalade grave. Et nous continuerons de plaider pour que l'Otan et ses alliés apportent tout leur soutien à l'armée ukrainienne aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il ajouté.
Pour le président français, "c'est l'unique voie vers des négociations. Et je veux être clair, le moment venu, rien ne devra se décider sur l'Ukraine sans les Ukrainiens, ni sur l'Europe sans les Européens".
Donald Trump, qui réintégrera la Maison Blanche le 20 janvier, a rappelé la semaine passée qu'il n'était pas là pour faire la guerre mais la paix. Il avait promis pendant la campagne électorale de mettre un terme en 24 heures à la guerre en Ukraine, sans dire toutefois comment.
Au côté d'Emmanuel Macron, le nouveau secrétaire général de l'Otan a appelé mardi les Occidentaux à "faire plus que seulement permettre à l'Ukraine de se battre".
"Nous devons conserver la force de notre alliance transatlantique. Le défi immédiat auquel nous sommes confrontés est le soutien à l'Ukraine", qui "se prépare pour son hiver le plus dur" depuis le début de l'invasion russe en février 2022, a-t-il ajouté.
Le soutien nord-coréen apporté à Moscou illustre la nécessité du soutien des Etats-Unis, dont la propre sécurité est mis en cause, selon lui.
La Russie soutient financièrement Pyongyang et lui apporte son expertise en matière de technologies de missiles, a-t-il rappelé. "C'est très inquiétant. Ces missiles posent une menace directe pour le territoire américain", a-t-il plaidé.
De même, en collaborant avec la Corée du Nord, l'Iran et la Chine, la Russie "ne menace pas seulement l'Europe mais menace aussi la paix et la sécurité dans l'Indo-Pacifique et en Amérique du Nord", selon lui.
Alors que Donald Trump reproche régulièrement aux Européens de ne pas consacrer assez d'argent à leur défense au dépens des Etats-Unis, Emmanuel Macron a reconnu que l'Europe a "trop longtemps évité de porter le fardeau de sa propre sécurité", même si "ce n'a jamais été le cas de la France", selon lui.
Le président français a répété l'importance à ses yeux de bâtir un "pilier européen de notre sécurité transatlantique". "C'est aussi ce qui est attendu par l'administration américaine à juste titre des Européens au sein de l'Alliance", a-t-il estimé.
"Nous avons besoin d'une coopération transatlantique de défense plus robuste et plus d'investissements de défense", a abondé le chef de l'Otan, jugeant que "plus nous dépensons pour la défense, plus nous réduisons le risque de futur conflit".