LA SEYNE-SUR-MER, 25 juillet 2011 (AFP) - Le Nautile, sous-marin habité conçu par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), va reprendre la mer mardi soir pour une campagne d'essais techniques en Méditerranée, après d'importants travaux de rénovation.
Cet engin jaune de 8 mètres de long, présenté lundi à la presse au centre Ifremer basé à La Seyne-sur-Mer (Var), a passé quatre mois en arrêt technique, le plus important depuis sa mise en service en 1984, selon son concepteur, Jean-François Drogou.
Sa charpente ovale en titane, dans laquelle des fissures étaient apparues lors d'une mission en 2010, a été modifiée: les poutres principales ont été remplacées et deux croisillons ont été posés pour renforcer la structure et éviter "des risques d'incident liés à la fatigue des matériaux".
Le Nautile a également été modernisé: installation de caméras haute définition, mise en place d'un nouveau système de navigation et de positionnement en vue d'une plus grande précision et évolutions des logiciels, a expliqué son ingénieur, Claude Lévêque.
Afin de valider ces transformations, le sous-marin entame à partir de mardi soir une série de six essais techniques, entre 30 et 2.600 mètres de profondeur, au large de Toulon, avec pour bateau support l'Atalante, un navire océanographique de 85 mètres de long.
Une plongée aura ensuite lieu le 7 août en plein océan Atlantique, à 5.000 mètres de profondeur, sur la route entre La Seyne et les Açores, où le Nautile débutera une nouvelle mission, pour le Service hydrographique et océanographique de la Marine.
Le Nautile, qui peut descendre jusqu’à 6.000 mètres avec trois personnes à bord, a réalisé plus de 1.700 plongées et participé à 136 missions scientifiques, techniques ou d'affrètement, les plus connues étant l'exploration de l'épave du Titanic en 1987 (puis 1993, 1994, 1996 et 1998) et le colmatage des fuites du pétrolier Prestige en 2002/2003, au nord-ouest de l'Espagne.
anb/lrb/df
Cet engin jaune de 8 mètres de long, présenté lundi à la presse au centre Ifremer basé à La Seyne-sur-Mer (Var), a passé quatre mois en arrêt technique, le plus important depuis sa mise en service en 1984, selon son concepteur, Jean-François Drogou.
Sa charpente ovale en titane, dans laquelle des fissures étaient apparues lors d'une mission en 2010, a été modifiée: les poutres principales ont été remplacées et deux croisillons ont été posés pour renforcer la structure et éviter "des risques d'incident liés à la fatigue des matériaux".
Le Nautile a également été modernisé: installation de caméras haute définition, mise en place d'un nouveau système de navigation et de positionnement en vue d'une plus grande précision et évolutions des logiciels, a expliqué son ingénieur, Claude Lévêque.
Afin de valider ces transformations, le sous-marin entame à partir de mardi soir une série de six essais techniques, entre 30 et 2.600 mètres de profondeur, au large de Toulon, avec pour bateau support l'Atalante, un navire océanographique de 85 mètres de long.
Une plongée aura ensuite lieu le 7 août en plein océan Atlantique, à 5.000 mètres de profondeur, sur la route entre La Seyne et les Açores, où le Nautile débutera une nouvelle mission, pour le Service hydrographique et océanographique de la Marine.
Le Nautile, qui peut descendre jusqu’à 6.000 mètres avec trois personnes à bord, a réalisé plus de 1.700 plongées et participé à 136 missions scientifiques, techniques ou d'affrètement, les plus connues étant l'exploration de l'épave du Titanic en 1987 (puis 1993, 1994, 1996 et 1998) et le colmatage des fuites du pétrolier Prestige en 2002/2003, au nord-ouest de l'Espagne.
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