PAPARA, le 23 décembre 2016. Les travaux d'aménagement et de valorisation du marae Maha'iatea sont prévus pour être terminés fin janvier 2017. Situé au PK 39.2 à Papara, ce marae est le plus grand de Tahiti. Il a malheureusement été longtemps laissé à l'abandon.
Sous les conseils avisés de Mark Eddowes, spécialiste des marae de l'archipel de La Société depuis 30 ans, Emilie Perez met au jour les limites côté mer du marae Maha'iatea. Derrière elle, une pelleteuse est en train de préparer l'enrochement pour protéger le marae. Equipée d'une pelle, d'un sécateur, d'une petite pelle et d'une truelle "archéologique pas celle d'un maçon", précise-t-elle, l'archéologue qui est aussi professeur d'histoire du Moyen-âge à l'université, découvre avec émerveillement les contours de ce site unique.
Depuis le 19 décembre, Mark Eddowes effectue des fouilles sur le site. Intarissable sur le marae, il explique le caractère unique du marae, situé PK 39.2 à Papara, côté mer. "Il a été construit en 1760 sur la demande de la chef femme Purae qui était marié à Amo, du clan des Teva i Uta, la royauté de Tahiti aux temps anciens", précise-t-il. "Purea était une femme très astucieuse et intelligente, du plus haut rang des chefs femmes de Tahiti. Purea et Amo ont eu un fils qui s'appelle Teri’irere. L'idée de Purea était de construire un marae pour introniser son fils comme ari'i rahi, l'apogée de la société polynésienne à l’époque, le chef le plus élevé. Le marae était le symbole de cette puissance familiale associé avec le dieu de la guerre 'Oro. Le but était de construire le marae le plus grand de Tahiti, avec des aspects architecturaux que l'on trouvait dans les autre marae à l'époque mais sur ce marae c'est à une échelle énorme!"
Le site va donc être aménagé et valorisé. Des arbres et végétaux qui étaient traditionnellement placés sur les marae vont être plantés. Il y aura ainsi des auti, du purau, des miro... "On va compléter l’étude de mise en valeur du site, mettre des arbres indigènes qui étaient autour des lieux sacrés aux temps anciens, l’embellir et le valoriser", décrit Mark Eddowes. "C'est quand même un site historique très important pour la Polynésie. C'était le marae le plus grand de toutes les îles de la Société".
Sous les conseils avisés de Mark Eddowes, spécialiste des marae de l'archipel de La Société depuis 30 ans, Emilie Perez met au jour les limites côté mer du marae Maha'iatea. Derrière elle, une pelleteuse est en train de préparer l'enrochement pour protéger le marae. Equipée d'une pelle, d'un sécateur, d'une petite pelle et d'une truelle "archéologique pas celle d'un maçon", précise-t-elle, l'archéologue qui est aussi professeur d'histoire du Moyen-âge à l'université, découvre avec émerveillement les contours de ce site unique.
Depuis le 19 décembre, Mark Eddowes effectue des fouilles sur le site. Intarissable sur le marae, il explique le caractère unique du marae, situé PK 39.2 à Papara, côté mer. "Il a été construit en 1760 sur la demande de la chef femme Purae qui était marié à Amo, du clan des Teva i Uta, la royauté de Tahiti aux temps anciens", précise-t-il. "Purea était une femme très astucieuse et intelligente, du plus haut rang des chefs femmes de Tahiti. Purea et Amo ont eu un fils qui s'appelle Teri’irere. L'idée de Purea était de construire un marae pour introniser son fils comme ari'i rahi, l'apogée de la société polynésienne à l’époque, le chef le plus élevé. Le marae était le symbole de cette puissance familiale associé avec le dieu de la guerre 'Oro. Le but était de construire le marae le plus grand de Tahiti, avec des aspects architecturaux que l'on trouvait dans les autre marae à l'époque mais sur ce marae c'est à une échelle énorme!"
Le site va donc être aménagé et valorisé. Des arbres et végétaux qui étaient traditionnellement placés sur les marae vont être plantés. Il y aura ainsi des auti, du purau, des miro... "On va compléter l’étude de mise en valeur du site, mettre des arbres indigènes qui étaient autour des lieux sacrés aux temps anciens, l’embellir et le valoriser", décrit Mark Eddowes. "C'est quand même un site historique très important pour la Polynésie. C'était le marae le plus grand de toutes les îles de la Société".
Le ahu, la plateforme, était ainsi sur pas moins de 11 niveaux. La hauteur du ahu est estimée à 13 mètres de haut. Sa base faisait elle environ 80 mètres sur 26 mètres ! Pour se donner une idée, Mark Eddowes explique simplement qu'on pourrait sans problème mettre le marae Arahurahu de Paea à l'intérieur de celui de Maha'iatea.
Pendant plus de 150 ans, le marae Maha'iatea a été délaissé mais aussi abîmé. Au XIXe siècle, les pierres ont même servi à construire des chemins et pont. La mer a aussi emporté avec elles des morceaux du marae. Mark Eddowes espère lors de ses fouilles "retrouver des objets, herminettes, hameçons ou des ossements... On a déjà trouvé des ossements de cochons, un petit porcelet qui était sûrement une offrande qui a été faite à la fin de la réalisation du marae au dieu qui veille sur le travail."
L'objectif est ainsi de valoriser et d'aménager le site. La mairie de Papara espère que le marae Maha'iatea pourra attirer des visiteurs et entraîner des retombées positives pour les commerces de la commune.
Ces travaux, dont le coût est de 11 à 12 millions de Fcfp, sont financés par le Pays. Le site devrait être aménagé fin janvier.
Pendant plus de 150 ans, le marae Maha'iatea a été délaissé mais aussi abîmé. Au XIXe siècle, les pierres ont même servi à construire des chemins et pont. La mer a aussi emporté avec elles des morceaux du marae. Mark Eddowes espère lors de ses fouilles "retrouver des objets, herminettes, hameçons ou des ossements... On a déjà trouvé des ossements de cochons, un petit porcelet qui était sûrement une offrande qui a été faite à la fin de la réalisation du marae au dieu qui veille sur le travail."
L'objectif est ainsi de valoriser et d'aménager le site. La mairie de Papara espère que le marae Maha'iatea pourra attirer des visiteurs et entraîner des retombées positives pour les commerces de la commune.
Ces travaux, dont le coût est de 11 à 12 millions de Fcfp, sont financés par le Pays. Le site devrait être aménagé fin janvier.
Un enrochement va être fait pour protéger le site.
Mark Eddowes a mis au jour le soubassement du marae.
Mark Eddowes étudie les marae depuis plus de 30 ans.
Gravure du marae