Le site de la présidence polynésienne ce lundi 16 février, tel qu'enregistré par le site archive.org.
PAPEETE, le 17 février 2015 - Hier lundi 16 février, le site de la présidence de la Polynésie française, www.presidence.pf, a été piraté par le collectif de hackers anonymes Anonymous, pour la deuxième fois affirment les pirates. Nous n'avons pas entendu parlé du premier piratage.
La page d'accueil du site a été changée pour y mettre le logo et un message d'Anonymous : "Hacked By Anonymous on 16/02/2015. We are Anonymous. We are Legion. We do not forgive. We do not forget. Expect us." Le nom de la page avait lui été changé par "You've been hacked again (2) for #opfreedom".
Ce mardi matin, la version piratée du site était encore enregistrée et visible sur le site archive.org, qui enregistre toutes les versions successives des sites web. Mais le site lui-même a rapidement été restauré à son état original, et était de nouveau accessible ce mardi.
Cette "Operation Freedom" dont se revendiquent les pirates est une grande opération de piratage de sites officiels, dans le but revendiqué de défendre la liberté d'expression, lutter contre la censure du Web et contre l'espionnage des citoyens par les états. Elle a été lancée par le collectif dès 2011 mais a pris de l'ampleur en 2013 avec le printemps arabe, et vise des cibles gouvernementales. Les hacker ont comme consigne "de pirater les états et divulguer leurs informations" afin "d'affaiblir les gouvernements et les faire paraître ridicules."
Ce piratage du site de la présidence fait suite à plusieurs autres attaques contre des sites officiels polynésiens en janvier, avec par exemple ceux de la Direction générale des ressources humaines (DGRH) et du service de l’urbanisme, selon une information dévoilée par la Dépêche. Mais à l'époque le méfait était revendiqué par des militants islamistes relate le quotidien.
Des professionnels de la sécurité informatique que nous avons contactés émettent l'hypothèse que ce piratage a été réalisé à l'aide d'outils automatiques scannant les sites officiels pour des faiblesses dans leur protection, par exemple des failles de sécurité non patchées. Le site de la présidence aurait du coup été la victime d'un robot testant tous les sites officiels et qui aurait eu la "chance" de tomber entre deux mises à jour, plus que d'un hacker le visant spécifiquement.
La page d'accueil du site a été changée pour y mettre le logo et un message d'Anonymous : "Hacked By Anonymous on 16/02/2015. We are Anonymous. We are Legion. We do not forgive. We do not forget. Expect us." Le nom de la page avait lui été changé par "You've been hacked again (2) for #opfreedom".
Ce mardi matin, la version piratée du site était encore enregistrée et visible sur le site archive.org, qui enregistre toutes les versions successives des sites web. Mais le site lui-même a rapidement été restauré à son état original, et était de nouveau accessible ce mardi.
Cette "Operation Freedom" dont se revendiquent les pirates est une grande opération de piratage de sites officiels, dans le but revendiqué de défendre la liberté d'expression, lutter contre la censure du Web et contre l'espionnage des citoyens par les états. Elle a été lancée par le collectif dès 2011 mais a pris de l'ampleur en 2013 avec le printemps arabe, et vise des cibles gouvernementales. Les hacker ont comme consigne "de pirater les états et divulguer leurs informations" afin "d'affaiblir les gouvernements et les faire paraître ridicules."
Ce piratage du site de la présidence fait suite à plusieurs autres attaques contre des sites officiels polynésiens en janvier, avec par exemple ceux de la Direction générale des ressources humaines (DGRH) et du service de l’urbanisme, selon une information dévoilée par la Dépêche. Mais à l'époque le méfait était revendiqué par des militants islamistes relate le quotidien.
Des professionnels de la sécurité informatique que nous avons contactés émettent l'hypothèse que ce piratage a été réalisé à l'aide d'outils automatiques scannant les sites officiels pour des faiblesses dans leur protection, par exemple des failles de sécurité non patchées. Le site de la présidence aurait du coup été la victime d'un robot testant tous les sites officiels et qui aurait eu la "chance" de tomber entre deux mises à jour, plus que d'un hacker le visant spécifiquement.