Un recensement général du monde agricole sera mené sur l’ensemble du territoire polynésien du 16 août au 8 décembre. photo archives Tahiti Infos
Tahiti, le 10 août 2023 - La Direction de l'agriculture (DAG) et l'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) lancent le recensement général de l'agriculture du 16 août au 8 décembre auprès des agriculteurs et des coprahculteurs du fenua. Cette enquête permettra de disposer d'une cartographie exhaustive des exploitations agricoles, du nombre d'emplois que cela représente, et d'élaborer ensuite les politiques sectorielles en conséquence.
Un recensement général du monde agricole sera mené sur l’ensemble du territoire polynésien du 16 août au 8 décembre. À l'initiative de cette enquête à visée exhaustive qu'elle prépare depuis déjà deux ans, la Direction de l'Agriculture s'est appuyée cette année sur l'Institut de la statistique dont “c'est le métier” pour actualiser les données issues de la dernière enquête statistique de ce type menée en 2012. On dénombrait agriculteurs 5 500 à l'époque. On estime qu’ils sont 7 500 aujourd'hui. Un bond qui s'explique par le fait que les données du dernier recensement ont été compilées au registre de l'agriculture dont dispose la DAG. Et ces cinq dernières années, les aides mises en place par le Pays pour les agriculteurs et les coprahculteurs ont incité beaucoup d'entre eux à se déclarer. Car pour pouvoir obtenir ces aides, il fallait obligatoirement avoir sa carte.
Une enquête dématérialisée
Ces 7 500 personnes seront interrogées par les 60 enquêteurs formés pour l'occasion et qui se déplaceront dans tous les archipels avec leurs tablettes sous le bras. “Aujourd'hui, nous sommes déjà dans la phase de formation des enquêteurs”, a souligné Nadine Jourdan, directrice de l'ISPF qui se réjouit de ce recensement dématérialisé. C'est mieux pour l'environnement, et cela permettra aussi d'améliorer les délais et la qualité des informations récoltées, mais surtout de géolocaliser les parcelles agricoles et les cocoteraies. L'idée étant d'actualiser la cartographie existante et d'avoir une photographie du système de production agricole. “Cela nous permettra d'adapter les aides aux besoins”, a notamment souligné le ministre en charge du secteur primaire, Taivini Teai.
Le directeur de la DAG, Philippe Couraud, attend quant à lui avec “impatience” les résultats de ce recensement général, notamment en ce qui concerne l'emploi dans le secteur agricole. Dans le questionnaire auquel devront répondre les personnes concernées, plusieurs thèmes sont évoqués comme le fait de décrire son exploitation, les pratiques agricoles utilisées, ou encore la main d'œuvre utilisée. En 2012, l'emploi agricole représentait “15 000” personnes et il est “très difficile” aujourd'hui de savoir à quel niveau se situe l'emploi dans ce secteur.
Un voilier enquêteur pour les Tuamotu-Gambier
Cette collecte d'informations permettra aussi de mieux identifier les différentes filières, d'autant que depuis quelques années, notamment dans les archipels, beaucoup de coprahculteurs ont changé d'activité pour se lancer dans l'apiculture par exemple. Un voilier a d'ailleurs été affrété pour pouvoir aller enquêter dans les Tuamotu et les Gambier. Pour les archipels plus éloignés, comme aux Marquises, pas de mal de mer pour les enquêteurs : ils s'y rendront en avion. Les données récoltées resteront confidentielles et ne serviront qu'à alimenter la base du registre des agriculteurs.
Les résultats de ce recensement donnera une vision plus précise du nombre, de la taille, et des types d'exploitations agricoles que l'on trouve sur tout le territoire. Ils permettront aussi d'appréhender les différents modes de production. Pas question ici de parler de commercialisation. Ce n'est pas le sujet. Les critères définis sont de cultiver des produits agricoles, d'avoir une gestion courante indépendante, et d'avoir un certain seuil (qui varie selon les cultures) en superficie, en production ou en nombre d'animaux. Parmi les coprahculteurs, sont concernés ceux qui auront vendu plus de 2,7 tonnes en 2020, 2021 ou 2022.
Un recensement général du monde agricole sera mené sur l’ensemble du territoire polynésien du 16 août au 8 décembre. À l'initiative de cette enquête à visée exhaustive qu'elle prépare depuis déjà deux ans, la Direction de l'Agriculture s'est appuyée cette année sur l'Institut de la statistique dont “c'est le métier” pour actualiser les données issues de la dernière enquête statistique de ce type menée en 2012. On dénombrait agriculteurs 5 500 à l'époque. On estime qu’ils sont 7 500 aujourd'hui. Un bond qui s'explique par le fait que les données du dernier recensement ont été compilées au registre de l'agriculture dont dispose la DAG. Et ces cinq dernières années, les aides mises en place par le Pays pour les agriculteurs et les coprahculteurs ont incité beaucoup d'entre eux à se déclarer. Car pour pouvoir obtenir ces aides, il fallait obligatoirement avoir sa carte.
Une enquête dématérialisée
Ces 7 500 personnes seront interrogées par les 60 enquêteurs formés pour l'occasion et qui se déplaceront dans tous les archipels avec leurs tablettes sous le bras. “Aujourd'hui, nous sommes déjà dans la phase de formation des enquêteurs”, a souligné Nadine Jourdan, directrice de l'ISPF qui se réjouit de ce recensement dématérialisé. C'est mieux pour l'environnement, et cela permettra aussi d'améliorer les délais et la qualité des informations récoltées, mais surtout de géolocaliser les parcelles agricoles et les cocoteraies. L'idée étant d'actualiser la cartographie existante et d'avoir une photographie du système de production agricole. “Cela nous permettra d'adapter les aides aux besoins”, a notamment souligné le ministre en charge du secteur primaire, Taivini Teai.
Le directeur de la DAG, Philippe Couraud, attend quant à lui avec “impatience” les résultats de ce recensement général, notamment en ce qui concerne l'emploi dans le secteur agricole. Dans le questionnaire auquel devront répondre les personnes concernées, plusieurs thèmes sont évoqués comme le fait de décrire son exploitation, les pratiques agricoles utilisées, ou encore la main d'œuvre utilisée. En 2012, l'emploi agricole représentait “15 000” personnes et il est “très difficile” aujourd'hui de savoir à quel niveau se situe l'emploi dans ce secteur.
Un voilier enquêteur pour les Tuamotu-Gambier
Cette collecte d'informations permettra aussi de mieux identifier les différentes filières, d'autant que depuis quelques années, notamment dans les archipels, beaucoup de coprahculteurs ont changé d'activité pour se lancer dans l'apiculture par exemple. Un voilier a d'ailleurs été affrété pour pouvoir aller enquêter dans les Tuamotu et les Gambier. Pour les archipels plus éloignés, comme aux Marquises, pas de mal de mer pour les enquêteurs : ils s'y rendront en avion. Les données récoltées resteront confidentielles et ne serviront qu'à alimenter la base du registre des agriculteurs.
Les résultats de ce recensement donnera une vision plus précise du nombre, de la taille, et des types d'exploitations agricoles que l'on trouve sur tout le territoire. Ils permettront aussi d'appréhender les différents modes de production. Pas question ici de parler de commercialisation. Ce n'est pas le sujet. Les critères définis sont de cultiver des produits agricoles, d'avoir une gestion courante indépendante, et d'avoir un certain seuil (qui varie selon les cultures) en superficie, en production ou en nombre d'animaux. Parmi les coprahculteurs, sont concernés ceux qui auront vendu plus de 2,7 tonnes en 2020, 2021 ou 2022.