Raiatea, le 30 novembre 2023 – Le salon du livre est à Uturoa jusqu’au samedi 2 décembre sous l’égide de l’association Lire sous-le-Vent. Cette année et pour la première fois depuis sa réouverture, l’événement est accueilli dans les locaux du Kuo Min Tang.
C’est le rendez-vous littéraire de Raiatea : le Salon du livre de l’association Lire Sous-le-vent accueille les amateurs depuis mercredi et jusqu’à samedi. Rendez-vous annuel à Tahiti, le salon du livre est un événement biennal à Raiatea en raison de la lourdeur de son organisation. Elle repose principalement sur les bénévoles de l’association Lire Sous-le-Vent comme l’a rappelé son président, Jean-Marie Schemith, lors de son discours d’ouverture mercredi : “Nous avons mobilisé 70 bénévoles pour créer l’événement sans qui il ne pourrait avoir lieu. Nous avons organisé des rencontres avec des éditeurs et des auteurs, des conférences, des animations et des lectures pour faire vivre le livre.”
Rendre le livre concret
Rendre vivant le livre, sa lecture, tels sont les objectifs des rencontres organisées lors de cette édition biennale. La bibliothèque de l’association Lire Sous-le-Vent y joue d’ailleurs un rôle important en animant durant ces trois jours, des lectures ludiques destinées aux scolaires venus des différents établissements de l’île devant l’entrée du Kuo Min Tang. Les trois bénévoles de la bibliothèque proposent notamment la lecture de “La Dernière chasse à la baleine à Rurutu” en utilisant le support du Kamishibai pour rendre la lecture plus imagée et ludique. L’objectif est double comme l’explique une des bénévoles de la bibliothèque : “Leur apprendre l’histoire locale par la lecture en leur racontant que la dernière baleine pêchée en Polynésie a eu lieu en 1952 et les inciter à venir emprunter des livres à la bibliothèque en leur montrant par cette lecture que la lecture peut être un plaisir ou à participer aux ateliers de lecture que nous proposons gratuitement tous les premiers mercredis après-midi de chaque mois.”
Tiarenui Ebb, propose, quant à elle, de mettre en pratique son livre “Couronnes végétales de Tahiti – Te Hei Upo’o no Tahiti” paru Au vent des îles, en organisant tous les jours à 14 heures des tressages de couronnes.
Enfin, les élèves de Faaroa se sont essayés à l’écriture de leur prénom ou des premières lettres de l’alphabet en utilisant des graphies différentes grâce aux ateliers organisés par Mickey Moto venue présentée le dernier tome de sa bande-dessinée “Samo” intitulé “Djumbé”. Les élèves présents déclarent avoir beaucoup aimé la dernière bande-dessinée de cette autrice “Fafaru gang”. Pour l’illustratrice et auteur de BD, préparer et animer ces ateliers d’écriture sont un réel plaisir : “Je trouve toujours de petites idées pour les captiver. J’adore animer avec les enfants et tout préparer. J’ai d’ailleurs récemment travaillé avec une professeure de français de Taravao sur les fables de Jean de La Fontaine. Au travers de la fable, je leur ai appris tous les lundis pendant deux heures les bases pour préparer une planche de bande-dessinée. Grâce à une aide, je vais pouvoir éditer leurs planches et leur offrir pour Noël.”
Moments privilégiés
Mickey Moto en a profité pour dévoiler la suite des aventures de Samo, son héros de BD, métis, dont le prénom est un hommage à Jean-Michel Basquiat qui signait ses phrases codées dans les rues de New York sous le pseudonyme de Samo : “Dans le tome 3 que je présente ici, le jeune Samo a chapé et sa mère que je laisse exprès en retrait car je suis plus intéressée par la relation père-fils. Il est envoyé chez son père dans une île voisine, qu’on devine être Moorea pour qu’il s’occupe de lui. Après être tombé amoureux dans le tome 1 et avoir eu une déception amoureuse dans le tome 2, il vit désormais chez son père et tout le monde se fâche. Dans le tome 4 à venir, qui est prêt mais que j’ai dû laisser de côté tant la préparation de mes ateliers pendant les salons me prend du temps, la famille s’apaise et Samo part faire un voyage en Nouvelle-Calédonie, lui qui a du sang kanak mais je ne vais pas tout dire car il n’y aura plus de surprise !”
Les élèves de Faaroa, très présents sur le salon cette année, ont également pu s’entretenir avec un éditeur, Robert Koenig des éditions Haere Pō : “La particularité de Haere Pō est de produire le livre intégralement ici en Polynésie. De la maquette du livre à son impression en passant par le collage, tout est fait localement, jusqu’à sa diffusion. Et c’est aussi grâce à ça que nous sommes présents à la librairie de Uturoa.” Et ainsi de présenter la version d’abord marquisienne, puis tahitienne, hawaiienne, pascuane et finalement puamotu du livre “Le Petit Prince”, 80 ans après sa parution. Et l’éditeur de conclure : “L’évolution du monde de l’édition est positive puisqu’on continue à sortir des nouveautés.”
C’est le rendez-vous littéraire de Raiatea : le Salon du livre de l’association Lire Sous-le-vent accueille les amateurs depuis mercredi et jusqu’à samedi. Rendez-vous annuel à Tahiti, le salon du livre est un événement biennal à Raiatea en raison de la lourdeur de son organisation. Elle repose principalement sur les bénévoles de l’association Lire Sous-le-Vent comme l’a rappelé son président, Jean-Marie Schemith, lors de son discours d’ouverture mercredi : “Nous avons mobilisé 70 bénévoles pour créer l’événement sans qui il ne pourrait avoir lieu. Nous avons organisé des rencontres avec des éditeurs et des auteurs, des conférences, des animations et des lectures pour faire vivre le livre.”
Rendre le livre concret
Rendre vivant le livre, sa lecture, tels sont les objectifs des rencontres organisées lors de cette édition biennale. La bibliothèque de l’association Lire Sous-le-Vent y joue d’ailleurs un rôle important en animant durant ces trois jours, des lectures ludiques destinées aux scolaires venus des différents établissements de l’île devant l’entrée du Kuo Min Tang. Les trois bénévoles de la bibliothèque proposent notamment la lecture de “La Dernière chasse à la baleine à Rurutu” en utilisant le support du Kamishibai pour rendre la lecture plus imagée et ludique. L’objectif est double comme l’explique une des bénévoles de la bibliothèque : “Leur apprendre l’histoire locale par la lecture en leur racontant que la dernière baleine pêchée en Polynésie a eu lieu en 1952 et les inciter à venir emprunter des livres à la bibliothèque en leur montrant par cette lecture que la lecture peut être un plaisir ou à participer aux ateliers de lecture que nous proposons gratuitement tous les premiers mercredis après-midi de chaque mois.”
Tiarenui Ebb, propose, quant à elle, de mettre en pratique son livre “Couronnes végétales de Tahiti – Te Hei Upo’o no Tahiti” paru Au vent des îles, en organisant tous les jours à 14 heures des tressages de couronnes.
Enfin, les élèves de Faaroa se sont essayés à l’écriture de leur prénom ou des premières lettres de l’alphabet en utilisant des graphies différentes grâce aux ateliers organisés par Mickey Moto venue présentée le dernier tome de sa bande-dessinée “Samo” intitulé “Djumbé”. Les élèves présents déclarent avoir beaucoup aimé la dernière bande-dessinée de cette autrice “Fafaru gang”. Pour l’illustratrice et auteur de BD, préparer et animer ces ateliers d’écriture sont un réel plaisir : “Je trouve toujours de petites idées pour les captiver. J’adore animer avec les enfants et tout préparer. J’ai d’ailleurs récemment travaillé avec une professeure de français de Taravao sur les fables de Jean de La Fontaine. Au travers de la fable, je leur ai appris tous les lundis pendant deux heures les bases pour préparer une planche de bande-dessinée. Grâce à une aide, je vais pouvoir éditer leurs planches et leur offrir pour Noël.”
Moments privilégiés
Mickey Moto en a profité pour dévoiler la suite des aventures de Samo, son héros de BD, métis, dont le prénom est un hommage à Jean-Michel Basquiat qui signait ses phrases codées dans les rues de New York sous le pseudonyme de Samo : “Dans le tome 3 que je présente ici, le jeune Samo a chapé et sa mère que je laisse exprès en retrait car je suis plus intéressée par la relation père-fils. Il est envoyé chez son père dans une île voisine, qu’on devine être Moorea pour qu’il s’occupe de lui. Après être tombé amoureux dans le tome 1 et avoir eu une déception amoureuse dans le tome 2, il vit désormais chez son père et tout le monde se fâche. Dans le tome 4 à venir, qui est prêt mais que j’ai dû laisser de côté tant la préparation de mes ateliers pendant les salons me prend du temps, la famille s’apaise et Samo part faire un voyage en Nouvelle-Calédonie, lui qui a du sang kanak mais je ne vais pas tout dire car il n’y aura plus de surprise !”
Les élèves de Faaroa, très présents sur le salon cette année, ont également pu s’entretenir avec un éditeur, Robert Koenig des éditions Haere Pō : “La particularité de Haere Pō est de produire le livre intégralement ici en Polynésie. De la maquette du livre à son impression en passant par le collage, tout est fait localement, jusqu’à sa diffusion. Et c’est aussi grâce à ça que nous sommes présents à la librairie de Uturoa.” Et ainsi de présenter la version d’abord marquisienne, puis tahitienne, hawaiienne, pascuane et finalement puamotu du livre “Le Petit Prince”, 80 ans après sa parution. Et l’éditeur de conclure : “L’évolution du monde de l’édition est positive puisqu’on continue à sortir des nouveautés.”