TAHITI, le 16 novembre 2021 - En 2020, l’événement avait été organisé exclusivement en distanciel. L’édition 2021, elle, maintient le distanciel mais le combine avec des rendez-vous bien réels à la Maison de la culture. Une joie pour tous de pouvoir se retrouver à nouveau sous le banian pour lire, réfléchir, échanger et rêver.
Pour Christian Robert, le président de l’association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI), c’est une vraie "joie de savoir que nous allons pouvoir nous saluer, nous croiser, nous parler dans les jardins de la Maison de la culture pour cette 21e édition du salon du livre".
L’expérience 2020, en tout numérique, a permis de mettre en place, d’expérimenter et de valider un certain nombre d’outils et supports qui vont s’inscrire dans le temps. En effet, cela permet de toucher un public qui va au-delà des jardins de la Maison de la culture, les îles notamment. Mais le distanciel va être associé au présentiel.
Focus sur les auteurs locaux
Comme à l’accoutumé, des auteurs ont été invités. Il y a les trois auteures jeunesse : Mariona Cabassa, Estelle Billon-Spagnol et Flore Vesco mais aussi Seegan Mabesoone qui arrive du Japon et Franck Chanloup qui lui arrive de Nouvelle-Calédonie. Pour cette 21e édition, la lumière va être faite sur les auteurs locaux et notamment, Titouan Lamazou pour ses Escales en Polynésie, Bruno Saura pour Des Tahitiens, des Français : essai sur l’assimilation culturelle en situation coloniale consentie, Moearii Darius pour Tupuna – Voyage sur les traces des ancêtres à Tahiti et dans les îles ou bien encore Simone Grand dont le livre Tahu’a, tohunga, kahuna Le monde polynésien des soins traditionnels vient d’être réédité.
Avec eux des animations, échanges et rencontres sont prévus tout au long de l’événement sur le pae pae de la Maison de la culture mais aussi sur la page Facebook ou le site internet.
Le salon du livre est en accès libre pour tous dès ce jeudi. Des animations pour les scolaires seront mises en place cette fin de semaine. Dès vendredi après-midi, les familles sont attendues. Pour elles, de nombreux ateliers ont été penséx comme les ateliers manga, slam, bande dessinée, haïkus… Il y aura également des contes, une dédicace en chanson avec les Comptineurs ou bien encore des projections. Pour ne rien rater, rendez-vous sur les réseaux !
Pour Christian Robert, le président de l’association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI), c’est une vraie "joie de savoir que nous allons pouvoir nous saluer, nous croiser, nous parler dans les jardins de la Maison de la culture pour cette 21e édition du salon du livre".
L’expérience 2020, en tout numérique, a permis de mettre en place, d’expérimenter et de valider un certain nombre d’outils et supports qui vont s’inscrire dans le temps. En effet, cela permet de toucher un public qui va au-delà des jardins de la Maison de la culture, les îles notamment. Mais le distanciel va être associé au présentiel.
Focus sur les auteurs locaux
Comme à l’accoutumé, des auteurs ont été invités. Il y a les trois auteures jeunesse : Mariona Cabassa, Estelle Billon-Spagnol et Flore Vesco mais aussi Seegan Mabesoone qui arrive du Japon et Franck Chanloup qui lui arrive de Nouvelle-Calédonie. Pour cette 21e édition, la lumière va être faite sur les auteurs locaux et notamment, Titouan Lamazou pour ses Escales en Polynésie, Bruno Saura pour Des Tahitiens, des Français : essai sur l’assimilation culturelle en situation coloniale consentie, Moearii Darius pour Tupuna – Voyage sur les traces des ancêtres à Tahiti et dans les îles ou bien encore Simone Grand dont le livre Tahu’a, tohunga, kahuna Le monde polynésien des soins traditionnels vient d’être réédité.
Avec eux des animations, échanges et rencontres sont prévus tout au long de l’événement sur le pae pae de la Maison de la culture mais aussi sur la page Facebook ou le site internet.
Le salon du livre est en accès libre pour tous dès ce jeudi. Des animations pour les scolaires seront mises en place cette fin de semaine. Dès vendredi après-midi, les familles sont attendues. Pour elles, de nombreux ateliers ont été penséx comme les ateliers manga, slam, bande dessinée, haïkus… Il y aura également des contes, une dédicace en chanson avec les Comptineurs ou bien encore des projections. Pour ne rien rater, rendez-vous sur les réseaux !
Seegan Mabesoone : "Je vis un rêve éveillé"
Il est l’un des invités du salon. Auteur de Haïkus aux Marquises, il vient présenter son dernier roman paru chez Haere Pō, L’île-sirène. Avec cet ouvrage, il dit "vivre un rêve éveillé".
Résidant au Japon depuis plus de 30 ans, l’enseignant, poète et romancier a vécu un burn out. Il a tout quitté et pris une décision qui a profondément changé sa vie il y a 3 ans. Il a pris la direction des Marquises où il devait rester deux mois et où il est resté finalement un an. Il a écrit sur place plus de 500 haïkus. "Tout cela était tellement exceptionnel que j’en ai fait un roman." Ce roman, rédigé d’abord en japonais a séduit les lecteurs du pays du soleil levant. Seegan Mabesoone l’a ensuite traduit en français, il est paru en Polynésie, va être édité en métropole. Le tournage d’un documentaire est également annoncé.
Selon l’auteur il y a un lien évident entre la Polynésie et le Japon. La preuve avec le succès du concours de haïkus lancé dans le cadre du salon du livre. "Nous en avons reçu près d’un millier", rapporte Seegan Mabesoone qui fait partie du jury. Il dit être surpris par la qualité de la production. "Je suis juré pour de très nombreux concours et jamais je n’ai trouvé autant de haïkus contenant ce qui est le plus important pour moi, à savoir le sens du décalage." Les haïkus ne sont pas des poèmes occidentaux raccourcis. Plus de la moitié des auteurs de haïkus pour le concours polynésien l’a compris ! Il y a une appétence pour cette forme de poésie japonaise et une vraie et naturelle compréhension, "sans doute car les deux cultures sont proches. ils ont un lien très fort avec la nature".
Il est l’un des invités du salon. Auteur de Haïkus aux Marquises, il vient présenter son dernier roman paru chez Haere Pō, L’île-sirène. Avec cet ouvrage, il dit "vivre un rêve éveillé".
Résidant au Japon depuis plus de 30 ans, l’enseignant, poète et romancier a vécu un burn out. Il a tout quitté et pris une décision qui a profondément changé sa vie il y a 3 ans. Il a pris la direction des Marquises où il devait rester deux mois et où il est resté finalement un an. Il a écrit sur place plus de 500 haïkus. "Tout cela était tellement exceptionnel que j’en ai fait un roman." Ce roman, rédigé d’abord en japonais a séduit les lecteurs du pays du soleil levant. Seegan Mabesoone l’a ensuite traduit en français, il est paru en Polynésie, va être édité en métropole. Le tournage d’un documentaire est également annoncé.
Selon l’auteur il y a un lien évident entre la Polynésie et le Japon. La preuve avec le succès du concours de haïkus lancé dans le cadre du salon du livre. "Nous en avons reçu près d’un millier", rapporte Seegan Mabesoone qui fait partie du jury. Il dit être surpris par la qualité de la production. "Je suis juré pour de très nombreux concours et jamais je n’ai trouvé autant de haïkus contenant ce qui est le plus important pour moi, à savoir le sens du décalage." Les haïkus ne sont pas des poèmes occidentaux raccourcis. Plus de la moitié des auteurs de haïkus pour le concours polynésien l’a compris ! Il y a une appétence pour cette forme de poésie japonaise et une vraie et naturelle compréhension, "sans doute car les deux cultures sont proches. ils ont un lien très fort avec la nature".