Tahiti, le 28 novembre 2024 - Après plusieurs années hors circuit, le rugby tahitien est de retour sur la scène internationale. Grâce à un gros travail effectué par les élus de la Fédération polynésienne, le renouveau du rugby polynésien est en marche, avec pour objectif principal les Jeux du Pacifique 2027. Première étape : la participation aux Oceania 2024. Les 7 et 8 décembre, les plus grandes nations du rugby du Pacifique vont s’affronter. Et notre équipe sera de la partie.
Depuis plusieurs années, la Fédération polynésienne de rugby a entamé sa mue. Nouveau nom, nouveau projet sportif, développement, formation, éducation : un projet bien ficelé et surtout bien mené par des personnes compétentes et des forces vives sur le terrain. L’un des premiers objectifs : la réintégration de la fédération au niveau international. Après plusieurs négociations, la Fédération polynésienne de rugby est redevenue membre à part entière de l’Oceania Rugby Sevens, association régionale de World Rugby, depuis 2023. Avec ce nouveau statut, elle réintègre le circuit international de rugby à VII.
Pour son retour, l’équipe de Tahiti va participer aux Oceania Rugby Sevens Championship qui se dérouleront les 7 et 8 décembre à Honiara, aux îles Salomon. Avec un départ prévu le mercredi 4 décembre, les joueurs de la sélection n’auront qu’un petit jour pour s’acclimater avant d’attaquer le tournoi. Quinze équipes seront présentes, réparties en quatre poules, et tenteront de remporter le tournoi pour intégrer les Challenger Series, la deuxième division des tournois mondiaux de rugby à VII. Belle récompense que beaucoup de nations aimeraient obtenir, car la renommée mondiale du rugby à VII ne cesse de croître depuis les Jeux olympiques de 2024.
Cette discipline permet à beaucoup de pays de pratiquer le rugby, car elle ne demande que sept joueurs sur le terrain, soit douze au total avec les remplaçants, ce qui permet à des nations moins peuplées d’émerger et d’exister dans ce sport. C’est le cas des îles du Pacifique, qui performent dans cette discipline, comme les Fidji (présentes aux îles Salomon avec leur équipe de développement, composée de jeunes espoirs qui seront la relève de l’équipe nationale), doubles champions olympiques en 2016 et 2021, et finalistes aux Jeux olympiques de Paris en juillet 2024. Les Samoa et les Tonga sont aussi des figures emblématiques du rugby à VII et seront également présentes aux Oceania. L’Australie, tenante du titre, sera présente aussi avec son équipe de développement. Il en va de même pour le Japon. Un tableau très relevé attend nos joueurs, puisque le premier match se jouera contre l’ogre tongien.
“Nous ne sommes pas encore prêts”
“On va prendre les matchs les uns après les autres. C’est une nouvelle aventure pour nous et nous savons très bien que nous ne sommes pas encore prêts. Il était important, dans le projet que la fédération a mis en place pour développer notre rugby, que nous participions à ce tournoi”, nous expliquait Marcel Coppenrath, l’entraîneur de la sélection. “Nous avons un projet pour 2027 effectivement, les Jeux du Pacifique sur notre île sont quelque chose d’important, mais il faut avoir une vision à plus long terme, plus globale. La progression de nos joueurs passera par des oppositions à l’étranger pour engranger de l’expérience. Nous avons eu la chance, pendant une semaine, d’avoir la présence de Franck Boivert, qui s’occupe depuis des années de développer le rugby aux Fidji. Il est venu avec deux joueurs. Entre les échanges et les quelques notions qu’ils ont distillées, nos joueurs ont beaucoup changé en peu de temps.”
Pendant plusieurs semaines, le staff, mené par le cadre technique Gilles Lafitte, et les joueurs ont pu peaufiner leurs automatismes. Composée de jeunes joueurs pratiquant dans les différents clubs de Tahiti, mais aussi de Polynésiens évoluant dans des clubs de métropole, la sélection aura fière allure, même si elle va manquer un peu d’expérience et de vécu ensemble. Mais la performance d’un groupe prend du temps, et ce tournoi n’est que la porte d’entrée vers un futur de plus en plus ensoleillé pour un rugby polynésien qui fera la fierté des siens dans un avenir très proche.
Depuis plusieurs années, la Fédération polynésienne de rugby a entamé sa mue. Nouveau nom, nouveau projet sportif, développement, formation, éducation : un projet bien ficelé et surtout bien mené par des personnes compétentes et des forces vives sur le terrain. L’un des premiers objectifs : la réintégration de la fédération au niveau international. Après plusieurs négociations, la Fédération polynésienne de rugby est redevenue membre à part entière de l’Oceania Rugby Sevens, association régionale de World Rugby, depuis 2023. Avec ce nouveau statut, elle réintègre le circuit international de rugby à VII.
Pour son retour, l’équipe de Tahiti va participer aux Oceania Rugby Sevens Championship qui se dérouleront les 7 et 8 décembre à Honiara, aux îles Salomon. Avec un départ prévu le mercredi 4 décembre, les joueurs de la sélection n’auront qu’un petit jour pour s’acclimater avant d’attaquer le tournoi. Quinze équipes seront présentes, réparties en quatre poules, et tenteront de remporter le tournoi pour intégrer les Challenger Series, la deuxième division des tournois mondiaux de rugby à VII. Belle récompense que beaucoup de nations aimeraient obtenir, car la renommée mondiale du rugby à VII ne cesse de croître depuis les Jeux olympiques de 2024.
Cette discipline permet à beaucoup de pays de pratiquer le rugby, car elle ne demande que sept joueurs sur le terrain, soit douze au total avec les remplaçants, ce qui permet à des nations moins peuplées d’émerger et d’exister dans ce sport. C’est le cas des îles du Pacifique, qui performent dans cette discipline, comme les Fidji (présentes aux îles Salomon avec leur équipe de développement, composée de jeunes espoirs qui seront la relève de l’équipe nationale), doubles champions olympiques en 2016 et 2021, et finalistes aux Jeux olympiques de Paris en juillet 2024. Les Samoa et les Tonga sont aussi des figures emblématiques du rugby à VII et seront également présentes aux Oceania. L’Australie, tenante du titre, sera présente aussi avec son équipe de développement. Il en va de même pour le Japon. Un tableau très relevé attend nos joueurs, puisque le premier match se jouera contre l’ogre tongien.
“Nous ne sommes pas encore prêts”
“On va prendre les matchs les uns après les autres. C’est une nouvelle aventure pour nous et nous savons très bien que nous ne sommes pas encore prêts. Il était important, dans le projet que la fédération a mis en place pour développer notre rugby, que nous participions à ce tournoi”, nous expliquait Marcel Coppenrath, l’entraîneur de la sélection. “Nous avons un projet pour 2027 effectivement, les Jeux du Pacifique sur notre île sont quelque chose d’important, mais il faut avoir une vision à plus long terme, plus globale. La progression de nos joueurs passera par des oppositions à l’étranger pour engranger de l’expérience. Nous avons eu la chance, pendant une semaine, d’avoir la présence de Franck Boivert, qui s’occupe depuis des années de développer le rugby aux Fidji. Il est venu avec deux joueurs. Entre les échanges et les quelques notions qu’ils ont distillées, nos joueurs ont beaucoup changé en peu de temps.”
Pendant plusieurs semaines, le staff, mené par le cadre technique Gilles Lafitte, et les joueurs ont pu peaufiner leurs automatismes. Composée de jeunes joueurs pratiquant dans les différents clubs de Tahiti, mais aussi de Polynésiens évoluant dans des clubs de métropole, la sélection aura fière allure, même si elle va manquer un peu d’expérience et de vécu ensemble. Mais la performance d’un groupe prend du temps, et ce tournoi n’est que la porte d’entrée vers un futur de plus en plus ensoleillé pour un rugby polynésien qui fera la fierté des siens dans un avenir très proche.